Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 07 Septembre 2023
Le cercle de shogi est enfin devenu un club à part entière grâce à l'arrivée de Rin, cadette d'Ayumu et de Takeru à l'époque du collège, initialement pratiquante de kendo mai révélant certaines qualités au shogi. Et si cette nouvelle tête a déjà su amené un dynamisme supplémentaire à la série, elle ne s'arrêtera pas en si bon chemin dans ce 7e volume où elle va nous faire profiter de pas mal de petites choses: plusieurs petites parties de shogi contre Urushi ou Ayumu bien sûr, mais aussi son amusante gourmandise amenant diverses petites situations légères, son côté sportif entraînant notamment une partie de palets intense et un peu de gym spartiate pour se réchauffer (autant dire que pour Urushi qui n'est pas du tout sportive, c'est un peu la galère), ou ncore quelques souvenirs de l'époque du collège qui se rappellent à sa mémoire et qui concernent évidemment son cher senpai.
Si Rin, en tant que personnage le plus récemment arrivé dans la série, reste très en vue, Soichiro Yamamoto n'oublie pas sa recette de base centrée sur Ayumu et Urushi, ces deux-là ayant encore l'occasion de vivre différents moments rien qu'à deux: une séance de purikura, le passage à l'uniforme d'été où il la complimente encore, une visite du jeune garçon chez sa bien-aimée pour lui dire à quel point elle va lui manquer pendant son futur voyage scolaire... La franchise d'Ayumu a toujours quelque chose de désarçonnant pour Urushi, ce qui vaut à la jeune fille plusieurs réponses maladroite et réactions de gêne qui sont à la fois rigolotes et attendrissantes à souhait.
Enfin, l'autre duo récurrent de l'oeuvre, composé de Takeru et de Sakurako, n'est pas oublié. Quand l'adolescent n'aide pas l'élue de son coeur à cherche un trèfle à quatre feuille, il se retrouve à devoir lui expliquer ce qu'est l'amour lorsqu'elle reçoit une lettre de déclaration. Là aussi, le lien tendre entre ces deux-là reste agréable à observer, d'autant plus que, si l'amour de Takeru pour Sakurako ne faisait déjà plus aucun doute, Sakurako elle-même semble commencer tout doucement à s'éveiller à certains sentiments.
Grâce à tout ça, et malgré des coquilles d'inattention un peu trop récurrentes dans les textes, on reste sur une petite lecture agréable, qui semble avoir trouvé un certain rythme de croisière tout en sachant se renouveler suffisamment pour le moment. Voici quelques tomes que l'oeuvre a su consolider son petit-capital-sympathie, et ça se confirme.