20th century boys Vol.17 - Actualité manga
20th century boys Vol.17 - Manga

20th century boys Vol.17 : Critiques

Nijuuseiki Shounen

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 05 Janvier 2010

Otcho est donc revenu sur le devant de la scène, grâce à Sanae et son frère Katsuo qui le prennent sous leur protection afin de naviguer tranquillement dans Tokyo. Mais leur présence, et leur implication dans cette affaire ira au-delà de la simple aide à un blessé, puisqu’ils suivent Otcho jusqu’à Dieu, qui les envoie à l’église du Kabukicho. Mais sur leur route se dresse la brigade de défense de la terre (alias les sbires d’Ami) et un supposé « envahisseur » (un rebelle de la bande à Kenji) qui en profite pour investir les deux gamins d’une mission qui n’est pas forcément de celles que l’on confierait à des enfants. Mais les temps sont durs, et après tout Urasawa base son récit sur l’enfance, ses influences et ses répercussions. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’il prenne de nouveau de jeunes protagonistes pour reprendre le flambeau … encore une fois ? Mais que l’on se rassure, le mangaka ne va pas jusque là dans la répétition. Sanae et Katsuo n’ont en effet que la trempe de héros secondaires et temporaires : courageux, mais pleurnichards et effrayés. Ils permettent cependant à l’histoire de se relancer tout en restant logiquement dans une découverte progressive, et pour cela on les remercie. Il est juste dommage qu’ils ne semblent pas prêts à prendre plus d’importance.

Et pendant qu’Otcho taille une bavette avec Dieu, Katsuo ramène le curé et tout le monde est reparti pour un tour. Sanae rencontre la fameuse « reine des glaces » et, bien que l’on n’avait aucun doute sur son identité, le lecteur est satisfait de la retrouver. D’autant plus qu’elle semble avoir prévu et organisé un véritable réseau depuis la dernière fois. Une résistance qui s’infiltre un peu partout chez les curieux, dans tout le quartier et jusque dans les télés familiales. Seulement voilà, Sanae doit la prévenir que l’opération de grande envergure du 20 aout a été éventée et que le gouvernement est tenu au courant de cette manœuvre. Kanna, malgré sa gentillesse persistante, a bien changé. Le temps l’a rendue amère et distante, plus aucune spontanéité ou passion ne se lisent sur son visage aux traits tirés, on dirait presque qu’elle en a perdu le goût de lutter et surtout qu'elle a égaré son innocence. L’auteur sait la mettre en valeur par son regard lointain, et ses attitudes vides de sens : on ressent alors tout ce qui pèse sur ses frêles épaules, ainsi que le désarroi d’être encore seule. On découvre ensuite, en quelques pages, l’avidité et l’avarice de la nature humaine avant de basculer sur le devenir de Chôno, comme ça sans transition. La fin du volume est d’ailleurs, encore une fois, digne d’Urasawa et de son habitude à faire revenir des personnages à tire larigot.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs