Le premier volume avait créé son effet « waou » en nous noyant dans une narration déstructurée qui utilisaient de mystérieuses références aux contes de Grimm. Ce second volume poursuit sans temps mort en nous plongeant au sein d’un affrontement entre deux factions dotées d’étranges pouvoirs. « Blanche neige » semble chargée de protéger Alice que le traumatisme vécu pousse au suicide quand Cendrillon mène un combat manipulateur dans un « jeu » qui semble lié aux toutes puissantes marionnettes…
Avec des dessins toujours aussi agressifs et réussis, l’équipe de SINoALICE avance remarquablement dans son intrigue et notre découverte de cette réalité trouble qui rappelle quelque peu la mécanique du récent Coffee Moon chez Doki-Doki. Alternant des séquences assez tranchées, le scénariste a l’intelligence de proposer un déroulement simple pour ne pas complexifier inutilement un montage qui lui se veut très sophistiqué pour laisser le lecteur dans une brume sans codes. Ce manga fait partie de ces créations où l’on prend plaisir à se faire balader sur une réalité brouillée en attendant quelques miettes qui nous permettront de comprendre (ou pas…) où l’on a mis les pieds. En s’appuyant sur des références classiques de contes très modernisées pour l’occasion (attention, le dernier chapitre bascule dans un traitement tout à fait adulte, voir frisant le Ecchi), SINoALICE en donne suffisamment au lecteur pour patienter dans son stade d’incompréhension sans grande inquiétude au vu du déroulement que les pièces maîtresses seront assez rapidement dévoilées.
De etagereimaginaire [143 Pts], le 25 Mars 2023 à 12h00
Le premier volume avait créé son effet « waou » en nous noyant dans une narration déstructurée qui utilisaient de mystérieuses références aux contes de Grimm. Ce second volume poursuit sans temps mort en nous plongeant au sein d’un affrontement entre deux factions dotées d’étranges pouvoirs. « Blanche neige » semble chargée de protéger Alice que le traumatisme vécu pousse au suicide quand Cendrillon mène un combat manipulateur dans un « jeu » qui semble lié aux toutes puissantes marionnettes…
Avec des dessins toujours aussi agressifs et réussis, l’équipe de SINoALICE avance remarquablement dans son intrigue et notre découverte de cette réalité trouble qui rappelle quelque peu la mécanique du récent Coffee Moon chez Doki-Doki. Alternant des séquences assez tranchées, le scénariste a l’intelligence de proposer un déroulement simple pour ne pas complexifier inutilement un montage qui lui se veut très sophistiqué pour laisser le lecteur dans une brume sans codes. Ce manga fait partie de ces créations où l’on prend plaisir à se faire balader sur une réalité brouillée en attendant quelques miettes qui nous permettront de comprendre (ou pas…) où l’on a mis les pieds. En s’appuyant sur des références classiques de contes très modernisées pour l’occasion (attention, le dernier chapitre bascule dans un traitement tout à fait adulte, voir frisant le Ecchi), SINoALICE en donne suffisamment au lecteur pour patienter dans son stade d’incompréhension sans grande inquiétude au vu du déroulement que les pièces maîtresses seront assez rapidement dévoilées.
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