On reprend juste après la conclusion du précédent volume qui avait envoyé Marco Polo dans l’espace. Après un affrontement cataclysmique contre l’organisation Baek, ses hommes-insectes et ses flottes de vaisseaux qui permettent à Boichi de se faire plaisir dans les design futuristes, on revient sur Terre pour reprendre le fil de l’intrigue à la recherche de la fratrie d’un héros… devenu bien plus costaud et énervé que lors de notre découverte de l’histoire. Désormais ouvert au principe du Multivers, à l’affrontement entre l’organisation Superstring et Baek (dont on va apprendre des éléments sur l’origine) et doté de pouvoirs liés à une épée intitulée « Oz » qui rend ses plantureuses protectrices bad-ass plutôt inutiles, le héros navigue entre des péripéties et ne semble pour l’instant guère préoccupé par la menace majeure: la destruction de la Terre.
Ne nous mentons pas, ce shonen ne vise pas la complexité et semble un prétexte pour illustrer une nouvelle fois la puissance des dessins de l’auteur coréen qui multiplie les plans fan-service et les explosions d’action sans jamais rechercher de raison ni de cohérence. L’esprit jeux-vidéos et le seul talent de l’auteur pourraient nous rassasier si ce n’était un travail éditorial franchement décevant, avec des textes microscopiques et surtout une traduction qui semble réalisée par un adolescent. Peu probable que le texte japonais soit la seule cause de ces formulation peut-être calée sur le public. On peut aussi considérer que l’offre peut être exigent même si le destinateur ne l’est pas… En étoffant malgré tout l’univers et les personnages, Le livre des Multivers permet toujours de rebondir en n’osant plus espérer une ambition narrative bien lointaine. Wait and see, il reste deux tomes.
De etagereimaginaire [148 Pts], le 25 Septembre 2025 à 09h38
On reprend juste après la conclusion du précédent volume qui avait envoyé Marco Polo dans l’espace. Après un affrontement cataclysmique contre l’organisation Baek, ses hommes-insectes et ses flottes de vaisseaux qui permettent à Boichi de se faire plaisir dans les design futuristes, on revient sur Terre pour reprendre le fil de l’intrigue à la recherche de la fratrie d’un héros… devenu bien plus costaud et énervé que lors de notre découverte de l’histoire. Désormais ouvert au principe du Multivers, à l’affrontement entre l’organisation Superstring et Baek (dont on va apprendre des éléments sur l’origine) et doté de pouvoirs liés à une épée intitulée « Oz » qui rend ses plantureuses protectrices bad-ass plutôt inutiles, le héros navigue entre des péripéties et ne semble pour l’instant guère préoccupé par la menace majeure: la destruction de la Terre.
Ne nous mentons pas, ce shonen ne vise pas la complexité et semble un prétexte pour illustrer une nouvelle fois la puissance des dessins de l’auteur coréen qui multiplie les plans fan-service et les explosions d’action sans jamais rechercher de raison ni de cohérence. L’esprit jeux-vidéos et le seul talent de l’auteur pourraient nous rassasier si ce n’était un travail éditorial franchement décevant, avec des textes microscopiques et surtout une traduction qui semble réalisée par un adolescent. Peu probable que le texte japonais soit la seule cause de ces formulation peut-être calée sur le public. On peut aussi considérer que l’offre peut être exigent même si le destinateur ne l’est pas… En étoffant malgré tout l’univers et les personnages, Le livre des Multivers permet toujours de rebondir en n’osant plus espérer une ambition narrative bien lointaine. Wait and see, il reste deux tomes.