Alors qu’un ancien allié fait une entrée en scène plutôt remarquée, permettant à Jolyne et sa bande de reprendre instamment leur souffle, le prêtre se révèle inarrêtable. Rapidement, le ton de l’ouvrage est donné : une inéluctable tragédie.
Certains passages glacent le sang. Un sentiment de petitesse et de désarroi pourra saisir le lecteur face à la spirale crépusculaire des évènements. Jamais la tension n’aura été aussi présente depuis le début de la saga. La mise en scène servira un climat de peur et d’effroi. Alors que emporté par l’intensité des évènements qui nous dépassent, c’est avec une difficulté croissante que nous tournons les frêles pages de cet ouvrage ; successivement choqués de voir nos héros rendre l’âme, les uns après les autres, encore et encore. Et, ici, l’auteur excelle : nous sommes interpellés de toute la brutalité de cette mort qui frappe sans crier gare, pour nous laisser comme désemparé, impuissant, en incapacité ; sans avoir, de surcroit, la délicatesse et la possibilité de nous y recueillir tant la situation n’a de cesse de devenir davantage périlleuse et assassine pour les quelques survivants en reste, lesquels ne sont que les prochaines victimes.
Dans le désespoir, Jolyne cède la main à un de ses proches les plus fidèles pour une surprenante course poursuite à travers l’espace-temps : afin de se clôturer sur un ultime retournement de situation dans un des lieux les plus raffinés jamais conceptualisé par l’auteur. Araki ose introduire l’astrophysique, vulgarise la notion d’espace-temps pour l’intégrer au récit avant de la coupler de certaines libertés et ainsi teinter l’ensemble d’une touche poétique et, in fine, se donner carte blanche pour la suite de la série : et c’est ici sans doute une sorte de coup de maître.
La fin du livre, ou plutôt l’épilogue sublime, agira, pour suite au calvaire des précédents évènements, à l’instar d’un « ascenseur émotionnel » dont la beauté du silence et des larmes nous secouent paradoxalement une dernière fois : et assurément de la manière la plus violente : un poignant vacarme muet. Le trait est précis, chargé, artistique : cela en accroît l’intensité du capharnaüm. Certaines planches sont d’un rare lyrisme tandis que d’autres sont particulièrement délétères à l’instar de celles consacrées au Stand « Made in Heaven » tapi dans l’ombre.
De la lecture de ce tome, il est difficile de se remettre : un machin de barge ; à chaque fin de partie l'auteur aime sortir le grand jeu, mais là... quel mythique maelstrom de fou furieux. Le plus dantesque pavé qui s'en vient parachever, à mon sens, la meilleure partie shonen de la saga : probablement son meilleur ouvrage à ce stade. En lisant le mot de l'auteur, en début de tome, on ne peut être qu'épris d'un sentiment de peur quant à ce qui nous attend, mais nul ne pouvait prédire ou concevoir tout cela, impossible, inimaginale.
Pour ma part, j'ai plutôt été séduit par cette 6ème partie. Peut-être parce que ce n'est que la 2ème partie que je lis après Golden Wind. Je vais pouvoir enchaîné sur Steel Ball Run qui s'annonce déjà très réussi ! Je mets une note pour l'ensemble de la série...
Bon voilà, maintenant que j'ai fini moi aussi cette partie, je vais pouvoir donner un avis et en même temps parler des critiques de notre cher Erkael, car j'ai lu tes critiques sur cette partie 6 et j'ai quelques p'tits trucs à dire à ce propos.
Pour ma part, même si cette partie est l'une des plus faibles de la série (la plus faible après Phantom Blood), elle n'en reste pas moins d'assez bonne qualité pour avoir sa place au sein de la saga JoJo's Bizarre Adventure. Je trouve que t'as été vachement dur avec cette partie (t'es quand même allé jusqu'à mettre un 7/20, pour ma part, je pense que tu l'as plus mis par frustration de ne pas retrouver la qualité d'époque que pour la qualité du tome en lui même qui en mon sens se révélait être de bonne facture). Alors bien sûr, la mise en scène est brouillone, certes les personnages sont moins charismatiques qu'à l'accoutumé, certes les Stands sont moins originaux et funs... Mais est-ce que cela justifie un tel acharnement sur cette partie ? Je ne crois pas.
Quand à la fin, elle m'a vraiment surpris ! C'est sûrement la fin la plus originale, atypique et surprenante de toute la saga ! Non seulement elle est la plus dantesque, la plus grandiloquente, mais l'auteur a vraiment pris un risque avec cette fin, il ne peut y avoir d'avis objectif sur celle-ci ! Il est sûr qu'elle divisera les foules ! Elle ne pourra satisfaire tous le monde ! Pour ma part, j'ai à la fois trouvé la fin énorme et elle m'a laissée perplexe. Le ressenti final dépendra énormément de la personne, vous me direz que c'est le cas pour tout et n'importe quoi, mais je pense que c'est bien plus vrai avec la fin de Stone Ocean ! Pour le coup, c'était vraiment osé, surtout de faire ça après 80 tomes (!) d'une longue aventure ! Au final, j'ai un avis globalement positif de ce final que nous a offert Araki, mais je suis conscient de voir à quel point elle va faire parler d'elle (si ce n'est pas déjà fait) et beaucoup comme moi trouveront cette fin énorme et d'autres la trouveront moisie, et le pire dans tout ça c'est que je ne pourrais leur donner tort tout comme je ne peux donner tort aux gens qui trouvent cette fin énorme (en même temps, je suis de leur côté) ! Il y a vraiment beaucoup à dire, à débattre, de questions à se poser sur cette fin ! C'est à la fois un nouveau coup de génie mais également une traîtrise de la part de l'auteur !
Je vais m'arrêter là avec cette fin. Mon mot de la fin sur Stone Ocean : Malgré sa faiblesse par rapport aux autres parties, elle reste quand même un sympathique arc pour la saga JoJo. Même si elle est loin d'égaler les parties 3 et 4, elle possède certaines qualités indéniables qui fait qu'elle trouvera difficilement mais sûrement son cercle de fans défendeurs.
Sur ce je me retire. Pas de note, ça fait un bout de temps que je ne met plus de note sur des tomes (mon opinion sur ce système n'engage que moi).
De Alphonse [421 Pts], le 03 Mars 2016 à 23h44
Alors qu’un ancien allié fait une entrée en scène plutôt remarquée, permettant à Jolyne et sa bande de reprendre instamment leur souffle, le prêtre se révèle inarrêtable. Rapidement, le ton de l’ouvrage est donné : une inéluctable tragédie.
Certains passages glacent le sang. Un sentiment de petitesse et de désarroi pourra saisir le lecteur face à la spirale crépusculaire des évènements. Jamais la tension n’aura été aussi présente depuis le début de la saga. La mise en scène servira un climat de peur et d’effroi. Alors que emporté par l’intensité des évènements qui nous dépassent, c’est avec une difficulté croissante que nous tournons les frêles pages de cet ouvrage ; successivement choqués de voir nos héros rendre l’âme, les uns après les autres, encore et encore. Et, ici, l’auteur excelle : nous sommes interpellés de toute la brutalité de cette mort qui frappe sans crier gare, pour nous laisser comme désemparé, impuissant, en incapacité ; sans avoir, de surcroit, la délicatesse et la possibilité de nous y recueillir tant la situation n’a de cesse de devenir davantage périlleuse et assassine pour les quelques survivants en reste, lesquels ne sont que les prochaines victimes.
Dans le désespoir, Jolyne cède la main à un de ses proches les plus fidèles pour une surprenante course poursuite à travers l’espace-temps : afin de se clôturer sur un ultime retournement de situation dans un des lieux les plus raffinés jamais conceptualisé par l’auteur. Araki ose introduire l’astrophysique, vulgarise la notion d’espace-temps pour l’intégrer au récit avant de la coupler de certaines libertés et ainsi teinter l’ensemble d’une touche poétique et, in fine, se donner carte blanche pour la suite de la série : et c’est ici sans doute une sorte de coup de maître.
La fin du livre, ou plutôt l’épilogue sublime, agira, pour suite au calvaire des précédents évènements, à l’instar d’un « ascenseur émotionnel » dont la beauté du silence et des larmes nous secouent paradoxalement une dernière fois : et assurément de la manière la plus violente : un poignant vacarme muet. Le trait est précis, chargé, artistique : cela en accroît l’intensité du capharnaüm. Certaines planches sont d’un rare lyrisme tandis que d’autres sont particulièrement délétères à l’instar de celles consacrées au Stand « Made in Heaven » tapi dans l’ombre.
De la lecture de ce tome, il est difficile de se remettre : un machin de barge ; à chaque fin de partie l'auteur aime sortir le grand jeu, mais là... quel mythique maelstrom de fou furieux. Le plus dantesque pavé qui s'en vient parachever, à mon sens, la meilleure partie shonen de la saga : probablement son meilleur ouvrage à ce stade. En lisant le mot de l'auteur, en début de tome, on ne peut être qu'épris d'un sentiment de peur quant à ce qui nous attend, mais nul ne pouvait prédire ou concevoir tout cela, impossible, inimaginale.
De raphnqnt [486 Pts], le 28 Mai 2013 à 17h48
Pour ma part, j'ai plutôt été séduit par cette 6ème partie. Peut-être parce que ce n'est que la 2ème partie que je lis après Golden Wind. Je vais pouvoir enchaîné sur Steel Ball Run qui s'annonce déjà très réussi ! Je mets une note pour l'ensemble de la série...
De Shueisha, le 05 Décembre 2012 à 22h40
Bon voilà, maintenant que j'ai fini moi aussi cette partie, je vais pouvoir donner un avis et en même temps parler des critiques de notre cher Erkael, car j'ai lu tes critiques sur cette partie 6 et j'ai quelques p'tits trucs à dire à ce propos.
Pour ma part, même si cette partie est l'une des plus faibles de la série (la plus faible après Phantom Blood), elle n'en reste pas moins d'assez bonne qualité pour avoir sa place au sein de la saga JoJo's Bizarre Adventure. Je trouve que t'as été vachement dur avec cette partie (t'es quand même allé jusqu'à mettre un 7/20, pour ma part, je pense que tu l'as plus mis par frustration de ne pas retrouver la qualité d'époque que pour la qualité du tome en lui même qui en mon sens se révélait être de bonne facture). Alors bien sûr, la mise en scène est brouillone, certes les personnages sont moins charismatiques qu'à l'accoutumé, certes les Stands sont moins originaux et funs... Mais est-ce que cela justifie un tel acharnement sur cette partie ? Je ne crois pas.
Quand à la fin, elle m'a vraiment surpris ! C'est sûrement la fin la plus originale, atypique et surprenante de toute la saga ! Non seulement elle est la plus dantesque, la plus grandiloquente, mais l'auteur a vraiment pris un risque avec cette fin, il ne peut y avoir d'avis objectif sur celle-ci ! Il est sûr qu'elle divisera les foules ! Elle ne pourra satisfaire tous le monde ! Pour ma part, j'ai à la fois trouvé la fin énorme et elle m'a laissée perplexe. Le ressenti final dépendra énormément de la personne, vous me direz que c'est le cas pour tout et n'importe quoi, mais je pense que c'est bien plus vrai avec la fin de Stone Ocean ! Pour le coup, c'était vraiment osé, surtout de faire ça après 80 tomes (!) d'une longue aventure ! Au final, j'ai un avis globalement positif de ce final que nous a offert Araki, mais je suis conscient de voir à quel point elle va faire parler d'elle (si ce n'est pas déjà fait) et beaucoup comme moi trouveront cette fin énorme et d'autres la trouveront moisie, et le pire dans tout ça c'est que je ne pourrais leur donner tort tout comme je ne peux donner tort aux gens qui trouvent cette fin énorme (en même temps, je suis de leur côté) ! Il y a vraiment beaucoup à dire, à débattre, de questions à se poser sur cette fin ! C'est à la fois un nouveau coup de génie mais également une traîtrise de la part de l'auteur !
Je vais m'arrêter là avec cette fin. Mon mot de la fin sur Stone Ocean : Malgré sa faiblesse par rapport aux autres parties, elle reste quand même un sympathique arc pour la saga JoJo. Même si elle est loin d'égaler les parties 3 et 4, elle possède certaines qualités indéniables qui fait qu'elle trouvera difficilement mais sûrement son cercle de fans défendeurs.
Sur ce je me retire. Pas de note, ça fait un bout de temps que je ne met plus de note sur des tomes (mon opinion sur ce système n'engage que moi).
De manga27 [2075 Pts], le 29 Novembre 2012 à 21h36
La fin !!!!!! :(