Par pitié Alphonse, prend la place de Erkael pour critiquer Jojo ou demande à faire partie de la rédac.
Je dis pas, tout le monde peut donner son avis, à commencer par moi qui n'ai sans doute pas plus de connaissances que Erkael sur le sujet mais force est de constater que certaines personnes qui maîtrisent mieux le verbe, la culture générale ou encore l'analyse (voire la philosophie) sont plus à même de parler d'une oeuvre comme Jojo qui est incroyablement complexe et riche. Cette phrase l'indique bien:
les lecteurs qui n’auront pas apprécié les qualités conceptuelles du précédent tome estimeront fort probablement que ce nouveau volume relativement classique en sa seconde moitié, est meilleurement calibré. Une troisième partie d’ouvrage, donc, davantage dans la veine de Stardust Crusader...
ça veut tout dire et je me place très modestement parmis ces lecteurs sus-cités.
Il se dégage de la fin de l’affrontement entre Weather et Pucci un lyrisme assez particulier, dont le dénouement reposant sur la force et la probabilité des évènements en renforce le tragique. Les adieux sont pudiques et simples : très prenant ; et surtout rythmés par le poids des enjeux, de la fatalité. Par ailleurs, j’ai vraiment adoré ce passage en treize chapitres et s’écoulant donc sur trois tomes concernant ces escargots séculaires qui constituaient le cadre artistique de l’originelle relation taciturne existant entre Weather Report et Enrico Pucci, pour se clore dans une lutte fratricide : un des grands moments de Jojo à mon sens.
Cependant, le cœur de l’ouvrage réside dans la suite de ce qui nous est conté et qui transporte plutôt allègrement le lecteur dans la phase finale de Stone Ocean. Pendant trois chapitres l’auteur nous présente le petit voyage de Jolyne et ses alliés se rendant à Cap Canaveral pour stopper le prêtre. Et justement, ce Pucci, son pouvoir mute et provoque une sorte de catastrophe à grande échelle, une inversion de gravité, tout autour de lui nous avons le sentiment que le monde passe de l’horizontale à la verticale : tout tombe parallèlement au sol à l’instar de choses qui tomberaient du pinacle d’un building. L’auteur nous livre des planches assez démentes qui ont tendance à nous plonger dans le déluge, servi par une mise en scène remarquable.
La troisième partie de l’ouvrage se veut davantage ordinaire, mais néanmoins plutôt intense, en ce qu’elle se consacre à un affrontement physique entre Jolyne et Pucci. Un duel qui exploite bien lesdites capacités stand, comporte son lot de surprises, d’intelligence de situation et d’inédit ; les lecteurs qui n’auront pas apprécié les qualités conceptuelles du précédent tome estimeront fort probablement que ce nouveau volume relativement classique en sa seconde moitié, est meilleurement calibré. Une troisième partie d’ouvrage, donc, davantage dans la veine de Stardust Crusader, comme si l’auteur voulait évacuer cette phase ici, pour satisfaire ceux qui s’étaient plaint de la fin (« anti-fin » audacieuse) de Golden Wind ; et, justement, maintenant que c’est « évacué », espérons que lors du prochain tome, comme dans la précédente saison susdite, l’auteur nous surprenne en bouleversant encore les codes habituels, voire plus encore, pourquoi pas.
Un ouvrage qui, contrairement au très conceptuel précédent tome, se veut donc d’une facture davantage démocratique : comme si l’auteur souhaitait fédérer le nombre le plus large de ses lecteurs afin de les propulser avec efficience en plein dans l’épicentre de cette phase finale. Une lecture dont il émane un sentiment écrasant de puissance : un tome « tremplin » plutôt réussi.
De castiel, le 19 Novembre 2022 à 17h03
Par pitié Alphonse, prend la place de Erkael pour critiquer Jojo ou demande à faire partie de la rédac.
Je dis pas, tout le monde peut donner son avis, à commencer par moi qui n'ai sans doute pas plus de connaissances que Erkael sur le sujet mais force est de constater que certaines personnes qui maîtrisent mieux le verbe, la culture générale ou encore l'analyse (voire la philosophie) sont plus à même de parler d'une oeuvre comme Jojo qui est incroyablement complexe et riche. Cette phrase l'indique bien:
les lecteurs qui n’auront pas apprécié les qualités conceptuelles du précédent tome estimeront fort probablement que ce nouveau volume relativement classique en sa seconde moitié, est meilleurement calibré. Une troisième partie d’ouvrage, donc, davantage dans la veine de Stardust Crusader...
ça veut tout dire et je me place très modestement parmis ces lecteurs sus-cités.
De Alphonse [421 Pts], le 02 Mars 2016 à 20h32
Il se dégage de la fin de l’affrontement entre Weather et Pucci un lyrisme assez particulier, dont le dénouement reposant sur la force et la probabilité des évènements en renforce le tragique. Les adieux sont pudiques et simples : très prenant ; et surtout rythmés par le poids des enjeux, de la fatalité. Par ailleurs, j’ai vraiment adoré ce passage en treize chapitres et s’écoulant donc sur trois tomes concernant ces escargots séculaires qui constituaient le cadre artistique de l’originelle relation taciturne existant entre Weather Report et Enrico Pucci, pour se clore dans une lutte fratricide : un des grands moments de Jojo à mon sens.
Cependant, le cœur de l’ouvrage réside dans la suite de ce qui nous est conté et qui transporte plutôt allègrement le lecteur dans la phase finale de Stone Ocean. Pendant trois chapitres l’auteur nous présente le petit voyage de Jolyne et ses alliés se rendant à Cap Canaveral pour stopper le prêtre. Et justement, ce Pucci, son pouvoir mute et provoque une sorte de catastrophe à grande échelle, une inversion de gravité, tout autour de lui nous avons le sentiment que le monde passe de l’horizontale à la verticale : tout tombe parallèlement au sol à l’instar de choses qui tomberaient du pinacle d’un building. L’auteur nous livre des planches assez démentes qui ont tendance à nous plonger dans le déluge, servi par une mise en scène remarquable.
La troisième partie de l’ouvrage se veut davantage ordinaire, mais néanmoins plutôt intense, en ce qu’elle se consacre à un affrontement physique entre Jolyne et Pucci. Un duel qui exploite bien lesdites capacités stand, comporte son lot de surprises, d’intelligence de situation et d’inédit ; les lecteurs qui n’auront pas apprécié les qualités conceptuelles du précédent tome estimeront fort probablement que ce nouveau volume relativement classique en sa seconde moitié, est meilleurement calibré. Une troisième partie d’ouvrage, donc, davantage dans la veine de Stardust Crusader, comme si l’auteur voulait évacuer cette phase ici, pour satisfaire ceux qui s’étaient plaint de la fin (« anti-fin » audacieuse) de Golden Wind ; et, justement, maintenant que c’est « évacué », espérons que lors du prochain tome, comme dans la précédente saison susdite, l’auteur nous surprenne en bouleversant encore les codes habituels, voire plus encore, pourquoi pas.
Un ouvrage qui, contrairement au très conceptuel précédent tome, se veut donc d’une facture davantage démocratique : comme si l’auteur souhaitait fédérer le nombre le plus large de ses lecteurs afin de les propulser avec efficience en plein dans l’épicentre de cette phase finale. Une lecture dont il émane un sentiment écrasant de puissance : un tome « tremplin » plutôt réussi.
De poppu [290 Pts], le 09 Novembre 2012 à 11h33
Superbe volume de fin de saison! J'adore le Père Pucci qui fait un boss de fin vraiment intéressant!
http://mangakingdom.overblog.com/
De manga27 [2075 Pts], le 29 Septembre 2012 à 21h54
Très belle couverture. ♥