De Mediathecaire en doc, le 13 Octobre 2020 à 17h01
17/20
Dès les premières pages du premier tome on sait que cette série et ses personnages vont nous toucher car chacun d’eux est, ou a été, anéanti par une suite de malencontreux accidents au sein de sa famille.
Frère a louer est un manga particulier où tristesse, incompréhension, et chaleur humaine se mêlent.
Le titre dit clairement le contenu de l’histoire mais le début où une petite fille s’amuse follement avec son grand-frère en mangeant des sucreries, crêpes et gagnant des peluches étonne tout de même à la sonnerie du bip marquant la fin de la location.
Ce son brise l’image de joie, ramène brutalement sur terre et créé des questions : pourquoi cette petite loue-t-elle un jeune homme comme frère ? La réponse est simple et funeste. Bien qu’elle ait un vrai frère chez elle, il est sinistre et fait comme si elle n’existait pas.
Est-ce sa manière à lui de faire le deuil de leur parents ? En laissant la maison devenir un dépotoir rempli de poubelle, en jouant toute la journée sans jamais regarder ou dire bonjour à sa sœur ? Ce n’est pas acceptable. Frapper une enfant pour évacuer sa frustration et l’insulter non plus.
À ce sinistre frère s’ajoute le harcèlement scolaire. La méchanceté des enfants dépasse toujours ma compréhension. Pourquoi se moquer d’une enfant qui n’a plus de parents ? Effet de masse, plaisir mesquin ?
Mine de rien, et malgré le côté surréaliste du fait de louer une personne comme un loue un DVD (je rappelle tout de même que cette forme de location existe pour de vrai), on aborde des thèmes comme la maltraitance infantile, le harcèlement scolaire, le deuil, le poids psychologique pour une enfant qui n’a plus de repères et d’une certaine façon, ce qu’on peut être prêt à faire pour un peu de chaleur.
La location d'une relation humaine... Au Japon, ca existe déjà avec les locations de petit ami. Un premier tome interessant par son originalité et par les sentiments qui y sont exposés. Peut on vraiment acheté de l'amour fraternel ? Hate de découvrir le deuxième tome.
De Mediathecaire en doc, le 13 Octobre 2020 à 17h01
De Ryuku [2749 Pts], le 15 Novembre 2019 à 23h03
Frère a louer est un manga particulier où tristesse, incompréhension, et chaleur humaine se mêlent.
Le titre dit clairement le contenu de l’histoire mais le début où une petite fille s’amuse follement avec son grand-frère en mangeant des sucreries, crêpes et gagnant des peluches étonne tout de même à la sonnerie du bip marquant la fin de la location.
Ce son brise l’image de joie, ramène brutalement sur terre et créé des questions : pourquoi cette petite loue-t-elle un jeune homme comme frère ? La réponse est simple et funeste. Bien qu’elle ait un vrai frère chez elle, il est sinistre et fait comme si elle n’existait pas.
Est-ce sa manière à lui de faire le deuil de leur parents ? En laissant la maison devenir un dépotoir rempli de poubelle, en jouant toute la journée sans jamais regarder ou dire bonjour à sa sœur ? Ce n’est pas acceptable. Frapper une enfant pour évacuer sa frustration et l’insulter non plus.
À ce sinistre frère s’ajoute le harcèlement scolaire. La méchanceté des enfants dépasse toujours ma compréhension. Pourquoi se moquer d’une enfant qui n’a plus de parents ? Effet de masse, plaisir mesquin ?
Mine de rien, et malgré le côté surréaliste du fait de louer une personne comme un loue un DVD (je rappelle tout de même que cette forme de location existe pour de vrai), on aborde des thèmes comme la maltraitance infantile, le harcèlement scolaire, le deuil, le poids psychologique pour une enfant qui n’a plus de repères et d’une certaine façon, ce qu’on peut être prêt à faire pour un peu de chaleur.
De Einah [4313 Pts], le 20 Octobre 2019 à 18h53
La location d'une relation humaine... Au Japon, ca existe déjà avec les locations de petit ami. Un premier tome interessant par son originalité et par les sentiments qui y sont exposés. Peut on vraiment acheté de l'amour fraternel ? Hate de découvrir le deuxième tome.