Dans la continuité des tomes précédents, j'aime beaucoup le contraste instauré par l'auteur entre passages sérieux et moments de folie ultraviolent ou humour un peu déglingo.. ça marche vraiment bien et la lecture sort vraiment des sentiers battus.
Ce que j’aime dans “Fire punch”, c’est le côté très osé du mangaka qui aborde des sujets bien what’s the fuck, on ne peut pas prévoir ce qu’il va arriver.
Les personnages principaux sont tous très intéressants, que ce soit Togata ou Agni. Ce sont deux opposés
Les dialogues étaient profonds et dynamiques, je ne me suis en aucun cas ennuyée.
Le retournement de situation de Agni, j’ai trouvé ce moment très puissant. Agni est un personnage totalement perdu dans sa vie, il veut être le héros de l’histoire mais il se rend compte qu’il en est plutôt le méchant, malgré lui. Il est rempli de vengeance envers Doma mais ne veut plus faire souffrir les autres. Beaucoup de contradictions dans l’esprit de Agni.
Le moment de fin est mémorable et déchire le coeur. Des scènes choquantes et percutantes. Je vois très peu de points négatifs sur ce tome.
Blessée intérieurement, Togata montre enfin qu’elle possède des sentiments. Assez loin du personnage qu’on a vu dans les premiers tomes.
Mais de nouveau, je me demande concrètement, à quoi dessert le sujet de la trans-identité dans ce manga ? Ne vous y trompez pas. Ce n’est absolument pas creusé. Il y a juste un personnage (Togata en l’occurrence, comme le dit le résumé) qui se retrouve dans le corps d’une femme alors qu »intérieurement, elle est un homme : et comble de tout, à cause de sa capacité de régénération, une opération est inenvisageable.
Comme dès le début de ce manga, j’ai une étrange impression : faire un mélange de tous les thèmes divers et variés en passant du cannibalisme à l’inceste et à autre chose. Mais à contrario du cannibalisme que je trouvais justifié, là, ni la piste du nazisme ni celle de la trans identité n’ont plus été utiles que cela.
Elle s’embrouille avec Agni qui tente de la faire revenir, ce qui nous offre un panel d’échange puéril mais « drôles ». Et de nouveau l’éducation si essentielle est mis sur le devant de la scène : quand Agni retourne vers Doma pour se venger de la perte et souffrance qu’il lui a causé, on se demande s’il lui pardonnera, parce que Doma se repent en expliquant lui même son ignorance. Ou s’il causera une hécatombe. Se plaçant alors, si tel est le cas, dans le rôle de l’antagoniste complet.
Et les derniers chapitres sont saisissants, parce que l’auteur arrive à donner du spectaculaire aux actes d’Agni et à sa folie, et puis enfin, à Togata, avec un plot twist auquel on ne pouvait pas s’attendre.
Un tome un peu plus sérieux et mortuaire que le précédent. Le plan « nouveau monde » de « La sorcière des Glaces » a commencé.
Encore un excellent tome pour Fire Punch. Ce manga est clairement une grande réussite. J'ai l'impression pour la première fois, que son auteur est clairement libre de faire ce qu'il veut avec son œuvre. On sent qu'il y met ses tripes. Les sujets qu'il traite sont toujours fait avec justesse. L'histoire prend au cœur et on s'attache aux personnages.
Dans ce tome l'histoire prend son temps d'avancer a son rythme, mais on ne s'ennuie jamais car les propos sont tellement intéressant. Vivement la suite.
Même emballement ! Les échanges entre Agni et Togata sont puissants, et que dire de ce chapitre 45 où l'immobilisme du personnage n'a d'égal que la tempête qui jaillit dans son crâne. Suit un chapitre 46 (clin d'oeil à l'Habitant de l'Infini inside), où l'action se déroule sans une parole, sans un bruit. On avait de l'espoir, Tatsuki Fujimoto nous le retire. Et nous n'avions encore rien vu... C'est fort, très fort.
En prime on démarre un entretien croisé entre Hiroaki Samura et l'auteur, que demander de plus ?
Je mets une note presque trop élevée, mais j'ai été tellement emballé qu'elle correspond à mon ressenti :
Une claque (un fire punch, même) comme à chaque fois. Encore meilleur que le tome précédent mais pas pour les mêmes raisons.
On passe de la violence sourde, silencieuse et oppressante à des dialogues identitaires (voire féministes, oui oui) très bien menés.
Certes on dirait que l'histoire n'avance pas, mais pourtant certaines étapes narratives attendues ont été franchies, on se trouve maintenant dans l'inconnu mais assurément proche de la fin de l'histoire qui sera finie dans trois tomes.
Si vous n'avez pas lu le tome, je déconseille fortement la lecture de ce spoil :
La mort de Togata (de loin mon personnage préféré) est vraiment dure, j'ai ressenti un pincement en la (le ?) voyant s'embraser et aller au cinéma... Cependant, je trouve cette mort tellement bien traitée que je n'en suis pas attristé, l'auteur a fait du bon boulot avec ce personnage qui aura été génial à tous les niveaux :)
De nolhane [6594 Pts], le 12 Avril 2021 à 11h22
Dans la continuité des tomes précédents, j'aime beaucoup le contraste instauré par l'auteur entre passages sérieux et moments de folie ultraviolent ou humour un peu déglingo.. ça marche vraiment bien et la lecture sort vraiment des sentiers battus.
Du divertissement de haut niveau
De Tsun [15 Pts], le 08 Juillet 2020 à 22h04
j'ai pas du tout aimer ce tome
je me suis ennuyer quasiment tout le long avec une grosse partie qui est a mon sens lourde et innutile
la discusion avec Dogma était intéréssante mais le reste du tome était vraiment dispensable
( et la mort de 2 des persos sort de nule part )
De bbre1110701 [1771 Pts], le 24 Avril 2020 à 10h49
Ce tome est vraiment une pépite, je l’ai dévoré !
Ce que j’aime dans “Fire punch”, c’est le côté très osé du mangaka qui aborde des sujets bien what’s the fuck, on ne peut pas prévoir ce qu’il va arriver.
Les personnages principaux sont tous très intéressants, que ce soit Togata ou Agni. Ce sont deux opposés
Les dialogues étaient profonds et dynamiques, je ne me suis en aucun cas ennuyée.
Le retournement de situation de Agni, j’ai trouvé ce moment très puissant. Agni est un personnage totalement perdu dans sa vie, il veut être le héros de l’histoire mais il se rend compte qu’il en est plutôt le méchant, malgré lui. Il est rempli de vengeance envers Doma mais ne veut plus faire souffrir les autres. Beaucoup de contradictions dans l’esprit de Agni.
Le moment de fin est mémorable et déchire le coeur. Des scènes choquantes et percutantes. Je vois très peu de points négatifs sur ce tome.
De Ryuku [2749 Pts], le 27 Mai 2019 à 11h34
Blessée intérieurement, Togata montre enfin qu’elle possède des sentiments. Assez loin du personnage qu’on a vu dans les premiers tomes.
Mais de nouveau, je me demande concrètement, à quoi dessert le sujet de la trans-identité dans ce manga ? Ne vous y trompez pas. Ce n’est absolument pas creusé. Il y a juste un personnage (Togata en l’occurrence, comme le dit le résumé) qui se retrouve dans le corps d’une femme alors qu »intérieurement, elle est un homme : et comble de tout, à cause de sa capacité de régénération, une opération est inenvisageable.
Comme dès le début de ce manga, j’ai une étrange impression : faire un mélange de tous les thèmes divers et variés en passant du cannibalisme à l’inceste et à autre chose. Mais à contrario du cannibalisme que je trouvais justifié, là, ni la piste du nazisme ni celle de la trans identité n’ont plus été utiles que cela.
Elle s’embrouille avec Agni qui tente de la faire revenir, ce qui nous offre un panel d’échange puéril mais « drôles ». Et de nouveau l’éducation si essentielle est mis sur le devant de la scène : quand Agni retourne vers Doma pour se venger de la perte et souffrance qu’il lui a causé, on se demande s’il lui pardonnera, parce que Doma se repent en expliquant lui même son ignorance. Ou s’il causera une hécatombe. Se plaçant alors, si tel est le cas, dans le rôle de l’antagoniste complet.
Et les derniers chapitres sont saisissants, parce que l’auteur arrive à donner du spectaculaire aux actes d’Agni et à sa folie, et puis enfin, à Togata, avec un plot twist auquel on ne pouvait pas s’attendre.
Un tome un peu plus sérieux et mortuaire que le précédent. Le plan « nouveau monde » de « La sorcière des Glaces » a commencé.
De Ryoki [771 Pts], le 17 Avril 2018 à 13h48
De evilly [191 Pts], le 13 Avril 2018 à 19h14
Ce tome 5 de Fire Punch est un tournant en terme de scénario,intrigue,personnages pour cette série qui se finit en 8 tomes ( hâte de lire la suite).
De Anvil [830 Pts], le 15 Mars 2018 à 16h26
Même emballement ! Les échanges entre Agni et Togata sont puissants, et que dire de ce chapitre 45 où l'immobilisme du personnage n'a d'égal que la tempête qui jaillit dans son crâne. Suit un chapitre 46 (clin d'oeil à l'Habitant de l'Infini inside), où l'action se déroule sans une parole, sans un bruit. On avait de l'espoir, Tatsuki Fujimoto nous le retire. Et nous n'avions encore rien vu... C'est fort, très fort.
En prime on démarre un entretien croisé entre Hiroaki Samura et l'auteur, que demander de plus ?
De Yacine [1327 Pts], le 11 Mars 2018 à 01h05
Je mets une note presque trop élevée, mais j'ai été tellement emballé qu'elle correspond à mon ressenti :
Une claque (un fire punch, même) comme à chaque fois. Encore meilleur que le tome précédent mais pas pour les mêmes raisons.
On passe de la violence sourde, silencieuse et oppressante à des dialogues identitaires (voire féministes, oui oui) très bien menés.
Certes on dirait que l'histoire n'avance pas, mais pourtant certaines étapes narratives attendues ont été franchies, on se trouve maintenant dans l'inconnu mais assurément proche de la fin de l'histoire qui sera finie dans trois tomes.
Si vous n'avez pas lu le tome, je déconseille fortement la lecture de ce spoil :
La mort de Togata (de loin mon personnage préféré) est vraiment dure, j'ai ressenti un pincement en la (le ?) voyant s'embraser et aller au cinéma... Cependant, je trouve cette mort tellement bien traitée que je n'en suis pas attristé, l'auteur a fait du bon boulot avec ce personnage qui aura été génial à tous les niveaux :)