Celle que je suis Vol.1 - Actualité manga

Avis sur Celle que je suis Vol.1

Kono Koi ni Mirai wa nai

Einah

De Einah [4313 Pts], le 03 Mars 2019 à 14h27

15/20

Une belle petite découverte. Classé dans la catégorie shojo, on ne peut pas s'empécher de voir le côté yaoi.

Se sentir femme alors qu'on est homme n'est pas facile à vivre et surtout à l'admettre. L'auteur aurait pu aller plus en profondeur devant les interrogations, le déchirement et les angoisses. Le sentiment de ne pas être à sa place est difficle à vivre pour soit mais également avec les autres. 

Une lecture à découvrir.

Koiwai

De Koiwai [12685 Pts], le 02 Mars 2019 à 21h49

15/20

Premier constat; c'est beau, très beau, j'aime beaucoup le dessin et le découpage de Suwaru Koko qui fait attention aux détails et qui installe une ambiance immersive aux côtés de ce jeune homme se sentant femme. Côté histoire, malheureusement ce n'est pas toujours très approfondi (et ça ne le sera sûrement pas plus par la suite vu que la série ne fait que 2 tomes), et ça se ressent surtout dans les personnages secondaires qui sont plutôt nobmreux pour une série courte, mais on cerne l'essentiel, et même si Bingo Morihashi reste plutôt en surface dans les tourments intérieurs des personnages on se laisse sans mal capter par la volonté de réalisme et de compréhension. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus fort et dense dans le propos, mais ça reste vraiment joli.

Ryuku

De Ryuku [2749 Pts], le 11 Février 2019 à 08h21

16/20

Celle que je suis est un manga très poétique, mélancolique et bien dessinée. L’auteur met en relief différents problèmes pour chacun de ses personnages et le titre évocateur ainsi que la couverture sont très parlant

 

Un « simple  » regard peut traumatisé un enfant bien plus qu’il ne le laissera paraître, l’amenant à étouffer ce qu’il est vraiment, se détestant lui-même, haïssant son corps et se dégoûtant.

Il n’y a pas d’exagération dans ces pages. Pour ne pas être jugé, lynché et blessé aussi bien physiquement qu’émotionnellement on se conforme à la société, à ce qu’elle estime être « le droit chemin ». Ce qui est terrible quand on voit toute la souffrance que ça peut causer. Manase ne se sent bien nulle part, ne se « sent » pas tout simplement, et l’on verra qu’il tentera progressivement de ressentir un peu de joie par des éléments simples qui lui sont « refusés » parce qu’il est un homme.

Mais ça ne s’arrête pas là, « les apparences sont trompeuses » n’a jamais été aussi vrai qu’ici. La « grande gueule » nonchalante peut se révéler être le plus tendre de tous, et celle « garçon manqué » qui ne laisse rien paraître peut souffrir de son manque de féminité, se sentir diminuée et croire qu’il n’y a qu’en étant plus féminine qu’elle peut être « une femme ». J’ai hâte de lire la suite !

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