Une bien triste famille est un manga semi-documentaire sur les mines à charbons du début du XIXième au Japon. Shinichi Abe est un des grands auteurs des années 70 qui a principalement été publié par le magasine d'avant-garde Garo. Abe est un habitué de l'autobiographie (Un gentils garçon). Il change ici un peu de registre pour dessiner le portrait d'une micro société organisé autour des cités-mines. L'autobiographie n'est jamais loin quand on sais qu'il a grandi dans un de ces mines.
Le récit est sombre et pessimiste mais il décrit des conditions de vie très dure, sans jugement ni romance. L'auteur s'intéresse à l'organisation des cités minières. Le système instauré été presque féodale. Le travail était réparti par équipe. Les ouvriers étaient logés par les chefs d'équipes en échange d'un loyer. Tout était organisé de manière pyramidale afin que les mineurs du bas de l'échelle sois réduit à l'état de presque esclave tout en rapportant un maximum. Seul le directeur de la compagnie minière possédait un réel pouvoir, tout les échelons en dessous de lui pouvaient seulement utiliser les plus faibles qu'eux.
La femme était considéré comme un objet de plaisir aux cotés de la nourriture et du saké. Travaillant sous terre plus de 12 heures par jours sans oublier les nombreux typhons, la vie était courte et les morts récurent.
Le dessin de Abe se montre presque clinique. Très précis dans les gestes et dans l'architecture de la mine. Le dessin n'est pas avenant mais reste très réussi. Loin des standards, il se montre beau et très efficace si l'on accepte son aspect parfois froids.
Une œuvre réservé à un public averti, cherchant a découvrir un auteur important ou a en connaître plus sur les conditions des travailleurs au début du XIXième siècle. Souvenir d'un passé douloureux, une bien triste famille porte bien son nom et se montre être une œuvre particulièrement marquante.
De nolhane [6612 Pts], le 06 Juillet 2018 à 14h34
Une bien triste famille est un manga semi-documentaire sur les mines à charbons du début du XIXième au Japon. Shinichi Abe est un des grands auteurs des années 70 qui a principalement été publié par le magasine d'avant-garde Garo. Abe est un habitué de l'autobiographie (Un gentils garçon). Il change ici un peu de registre pour dessiner le portrait d'une micro société organisé autour des cités-mines. L'autobiographie n'est jamais loin quand on sais qu'il a grandi dans un de ces mines.
Le récit est sombre et pessimiste mais il décrit des conditions de vie très dure, sans jugement ni romance. L'auteur s'intéresse à l'organisation des cités minières. Le système instauré été presque féodale. Le travail était réparti par équipe. Les ouvriers étaient logés par les chefs d'équipes en échange d'un loyer. Tout était organisé de manière pyramidale afin que les mineurs du bas de l'échelle sois réduit à l'état de presque esclave tout en rapportant un maximum. Seul le directeur de la compagnie minière possédait un réel pouvoir, tout les échelons en dessous de lui pouvaient seulement utiliser les plus faibles qu'eux.
La femme était considéré comme un objet de plaisir aux cotés de la nourriture et du saké. Travaillant sous terre plus de 12 heures par jours sans oublier les nombreux typhons, la vie était courte et les morts récurent.
Le dessin de Abe se montre presque clinique. Très précis dans les gestes et dans l'architecture de la mine. Le dessin n'est pas avenant mais reste très réussi. Loin des standards, il se montre beau et très efficace si l'on accepte son aspect parfois froids.
Une œuvre réservé à un public averti, cherchant a découvrir un auteur important ou a en connaître plus sur les conditions des travailleurs au début du XIXième siècle. Souvenir d'un passé douloureux, une bien triste famille porte bien son nom et se montre être une œuvre particulièrement marquante.