Dans ce one shot, on est tout droit plongé dans l'adaption d'un des chapitres les plus connus de Tezuka, Le Chevalier Blue, un chapitre d'Astro Boy très sombre qui, à l'époque avait énormément marqué l'opinion publique japonais du fait qu'il posait des questions sociétales importantes ("Quel est le but profond d'une vie?" ; "Doit-on lui donner un sens ou se laisser vivre?" ; ...)
On retrouve ici encore une grande influence Disney sur Sensei Tezuka, dans le sens où, l'on part d'une adaption destiné à un très jeune publique et, en même temps, on cache derrière des messages plus matures, plus adultes.
Dans le one shot, La Legende du Chevalier Azur, la dessinatrice et la scénariste (qui ont déjà travaillées avec Astro, avec le manga hommage, Astro Boy 2003, ainsi qu'avec une collaboration au dernier film d'animation fait sur le petit robot) ont totalement réadaptées l'histoire, le scénario reste évidement à peu près le même, mais la narration, et la trame qu'elles nous offrent nous apporte un nouveaux point de vue de l'histoire.
Tout en gardant l'âme du manga original, celui ci nous plonge dans un univers plus moderne, plus construit. L'histoire y avance vite, très rapidement sur le plan narratif. Ceci étant boosté par le dessin, simple, mais efficace qui retransmet plutôt bien l'univers du Dieu manga, mais dans un cadre plus... "Young Shonen" que Kodomo.
Mais le plus important dans cette œuvre reste évidement la philosophie cachee, celle la même qui avait value autant de polémique autour du chapitre original dans les années 60. Et l'on peut dire, à mon avis, que l'idée est très bien retranscrite dans ce tome, même si l'on a pas vraiment le temps de se poser la question au cour de la lecture, l'histoire ce déroulant trop vite.
En résumé, La legende du Chevalier Azur est une bonne adaptation de l'univers de Tezuka, même si la profondeur n'est pas reproduite à 100% et que l'atmosphère créée par le style graphique n'est pas aussi sombre, on nous offre ici un bon petit manga, dans une édition relativement bien travaillée par les éditions Soleil.
De LejosdemiA [151 Pts], le 27 Décembre 2013 à 11h13
Astro Boy est de retour parmi nous.
Dans ce one shot, on est tout droit plongé dans l'adaption d'un des chapitres les plus connus de Tezuka, Le Chevalier Blue, un chapitre d'Astro Boy très sombre qui, à l'époque avait énormément marqué l'opinion publique japonais du fait qu'il posait des questions sociétales importantes ("Quel est le but profond d'une vie?" ; "Doit-on lui donner un sens ou se laisser vivre?" ; ...)
On retrouve ici encore une grande influence Disney sur Sensei Tezuka, dans le sens où, l'on part d'une adaption destiné à un très jeune publique et, en même temps, on cache derrière des messages plus matures, plus adultes.
Dans le one shot, La Legende du Chevalier Azur, la dessinatrice et la scénariste (qui ont déjà travaillées avec Astro, avec le manga hommage, Astro Boy 2003, ainsi qu'avec une collaboration au dernier film d'animation fait sur le petit robot) ont totalement réadaptées l'histoire, le scénario reste évidement à peu près le même, mais la narration, et la trame qu'elles nous offrent nous apporte un nouveaux point de vue de l'histoire.
Tout en gardant l'âme du manga original, celui ci nous plonge dans un univers plus moderne, plus construit. L'histoire y avance vite, très rapidement sur le plan narratif. Ceci étant boosté par le dessin, simple, mais efficace qui retransmet plutôt bien l'univers du Dieu manga, mais dans un cadre plus... "Young Shonen" que Kodomo.
Mais le plus important dans cette œuvre reste évidement la philosophie cachee, celle la même qui avait value autant de polémique autour du chapitre original dans les années 60. Et l'on peut dire, à mon avis, que l'idée est très bien retranscrite dans ce tome, même si l'on a pas vraiment le temps de se poser la question au cour de la lecture, l'histoire ce déroulant trop vite.
En résumé, La legende du Chevalier Azur est une bonne adaptation de l'univers de Tezuka, même si la profondeur n'est pas reproduite à 100% et que l'atmosphère créée par le style graphique n'est pas aussi sombre, on nous offre ici un bon petit manga, dans une édition relativement bien travaillée par les éditions Soleil.