Limit Vol.6

Accablé par les remords, Hinata a choisi de sauter dans le vide. Morishige, quant à elle, est encore tourmentée par ses démons et Kamiya souffre énormément de sa blessure au dos. Alors que leur situation semble désespérée, Konno se promet de les ramener en vie, à n’importe quel prix...

Avec Limit, Keiko Suenobu signe un manga qui brise les codes du shôjo ! Loin des romances lycéennes, la mangaka nous entraîne dans un récit de survie à l’atmosphère sombre et pesante qui n’est pas sans rappeler Dragon Head de Minetaro Mochizuki.
 
À la suite d’un terrible accident, la quasi-totalité d’une classe de lycée a été décimée et les cinq filles restantes, blessées et meurtries, sont perdues et isolées dans la nature sans possibilité de communiquer avec le monde extérieur. L’une d’elle, autrefois brimée par les autres, en profite alors pour prendre sa revanche !
 
Ces filles commencent à s’affirmer les unes contre les autres tout en mettant en place une nouvelle « hiérarchie » où l'apparence et le style ne sont plus ce qui compte le plus. Ici, seule la survie est importante et ce sont celles qui ont les aptitudes qui leur permettront de tenir jusqu’à l’arrivée des secours et celles qui ont des armes qui ont le pouvoir. Dès lors, les relations évoluent et les personnalités changent pour révéler leurs aspects les plus sombres…
 
Keiko Suenobu a travaillé l’aspect psychologique de ses personnages et leur évolution au fil des chapitres : son manga explore la dynamique de groupe, les tensions, les rivalités mais aussi les alliances qui se forment parmi les survivantes dans une situation extrême et un environnement hostile. La touche graphique de la mangaka capture les émotions vives et violentes des lycéennes. Son trait réaliste, dynamique et acéré accentue l’aspect tragique du récit.

Dans ce récit de survie où la violence fait rage et où l’amitié ne semble plus avoir sa place, Mizuki n’a d’autre choix que de se plier à la volonté des plus fortes… mais combien de temps cela va-t-il durer ? La brutalité de leur situation aura-t-elle raison de l’humanité de ces lycéennes ?