Jigoku no senki – Le démon funeste Vol.1

Ancien inspecteur de police devenu chauffeur de taxi, Yajima mène une double vie. Le jour, il balade ses clients dans l’espoir de réunir assez d’argent pour couvrir les frais d’hôpitaux de sa fille, Maiko. La nuit, il revêt le masque de l’assassin professionnel. Froid et calculateur, Yajima enchaîne les contrats. Mais pas uniquement dans le but de pourvoir aux besoins de son enfant... À travers le sang et la violence, il semble également chercher à se libérer de la rage qu’il nourrit envers le monde. Sexe, mensonge et brutalité règnent en maîtres dans la cité qui voit sous ses yeux se déployer les ailes de ce nouveau démon.

Depuis quelques années déjà, les éditions Black Box ont entrepris de mieux nous faire découvrir la bibliographie de Toshio Maeda, et on ne va clairement pas s'en plaindre, la carrière de l'artiste étant loin de se limiter à ses deux séries érotiques cultes Urotsukidoji (1986) et La Blue...

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Épaulé de Shirô Azuma, Toshio Maeda s’inspire ici des antihéros du manga et du cinéma de son époque. La série en trois tomes se construit autour de plusieurs scénarios avec une idée fixe : rendre toujours plus palpable la noirceur de cet univers. Qui dit Toshio Maeda dit bien évidemment représentation graphique du sexe et de la violence. Cette œuvre, importante pour sa carrière, est composée de nombreuses planches aux dessins aussi explicites qu’impressionnants techniquement.