Adulteland - Actualité manga
Manga - Manhwa - Adulteland
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Age conseillé
Prix public
15.00 €

Résumé

Comment Seo Junho se retrouve-t’il à discuter avec une femme-robot, et à s’apercevoir que celle-ci a les souvenirs et la personnalité de sa défunte épouse ? Nous sommes à Séoul, dans un futur proche. Yongbae n’est pas un quinquagénaire heureux, mais ses vieux amis de promo ne valent pas mieux, sauf peut-être ceux qui osent quitter leur boîte. Youngbae voue sa vie à une entreprise qui fabrique des batteries, c’est tout juste s’il ose prendre quelques jours de vacances avec sa femme. Là, sur une île un peu décrépite, il découvre que des bars à hôtesses utilisent les services de « robots de conversation » très perfectionnés. Dans le même temps, les gens les plus pauvres en sont réduits à vendre certains de leurs organes.

Top de la rédaction

"Adulteland est la preuve que la bande dessinée coréenne peut avoir une personnalité propre et un style propre. Les éléments de science-fiction qu'Oh Yeong Jin évoque servent de support aux malheurs de la société qu'il dépeint. Le scénario est maitrisé de bout en bout et la narration est également surprenante : malgré un format "rigide" de six cases par page, l'auteur joue sur les flashbacks avec talent, et relie progressivement le long de la lecture toutes les pistes qu'il lance."

Critique

Oh Yeong Jin est un auteur coréen atypique, au trait tout droit venu de nulle part. Il ne semble ni s’être inspiré du manga, ni de la BD franco-belge. Il s’est illustré principalement avec Le Visiteur du Sud, un récit mettant en scène les relations entre les deux Corées. Dans Adulteland,...

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Les points forts de la série

Les innovations techniques que met en scène Oh Yeong Jin existent déjà mais ne sont pas encore popularisées : le futur proche qu’il décrit est aussi le support d’une critique de la technicisation des sociétés contemporaines : des humains de plus en plus seuls trouvent refuge dans une technologie qui « s’humanise », par le recours à la biologie et à l’intelligence artificielle.
Il adopte pour ce polar d’anticipation un style de dessin et une mise en scène très sobres. L’humour est noir, l’ironie sous-jacente, et le désenchantement permanent.