Chronique animation - Dragon Ball Super : Broly - Coffret prestige DVD & Blu-ray- Actus manga
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Dvd Chronique animation - Dragon Ball Super : Broly - Coffret prestige DVD & Blu-ray

Samedi, 24 Octobre 2020 à 14h00 - Source :Univers Animation

Le 14 décembre 2018, les cinémas japonais accueillent le premier long-métrage d'animation estampillé Dragon Ball Super (et l'unique, à ce jour) : Dragon Ball Super : Broly. Projet dévoilé après un teasing insistant, autour d'une histoire annoncée autour de la mythologie des saiyans, sa simple existence n'a pas manqué de surprendre les fans. En France, c'est fin janvier 2019 que nous pouvons découvrir le film via des avant-premières, puis avec une sortie nationale le 13 mars, pour un résultat qui a globalement grandement convaincu l'assemblée, entre une manière intéressante de revisiter certains concepts introduits dans les films Dragon Ball Z pour les intégrer au canon de l'histoire, et une générosité folle en terme de séquences de combat.

Pour rappel, ce nouveau film Broly a été dirigé par Tatsuya Nagamine, réalisateur cher au studio Toei Animation, qui s'est notamment occupé de l'arc de la survie de l'univers de Dragon Ball Super, parmi tant d'autres. Il fut aussi assistant réalisateur sur le deuxième film Digimon Adventure 02, métrage dirigé par Shigeyasu Yamauchi qui... réalisa le film Broly initial. Une sorte de manière de boucler la boucle. Une autre des raisons de l'esthétique si marquée fut la présence de Naohiro Shintani du côté de la direction de l'animation.

Après sa sortie cinéma française, le film a eu droit à plusieurs édition. La première fut classique, à savoir un DVD et un Blu-ray simples, mais rien qui puisse véritablement attirer le collectionneur. Un tir rectifié en novembre 2019 avec un coffret collector incluant une box prestige et... Une figurine de ce nouveau Broly, loin d'être inédite puisque nombreux furent ceux qui l'avaient acquis à l'unité, avant sortie de cette édition. Entre cette frustration et celle de ceux qui ne voulaient tout simplement pas de la statuette, le prix de 130 euros faisait largement grincer des dents. Et soit Kazé a eu conscience de cette déception, soit le collector ne s'est pas vraiment vendu (ou les deux), mais toujours est-il qu'une troisième mouture voit le jour en ce mois d'octobre 2020. Celui-ci n'est ni plus ni moins que le coffret prestige, sans la figurine et sans le flipbook. L'éditeur a réduit cette édition à son nécessaire, à savoir une jolie box accueillant le film et quelques suppléments.


Un film aux petits oignons


Parce que le rédacteur de cette chronique a déjà développé un avis sur le film après sa sortie cinéma, nous serons assez bref quant à notre retour sur le long métrage. Il serait peu dire que Dragon Ball Super : Broly est un film chiadé, que ce soit par son intrigue un tout petit peu plus ambitieuse que celle des films auxquels on a été habitués sur la licence (celle-ci prenant le soin de réinterpréter divers éléments pour les inclure à la mythologie canonique de l'univers de Toriyama), son Broly différent mais particulièrement touchant, le travail minutieux des animateurs qui ont su proposer un spectacle de quasiment tous les instants, ou le soin apporté aux chorégraphies d'affrontement, souvent sublimées par de réels choix de mise en scène. Ce nouveau film Broly est généreux, très généreux, et cherche à récompenser le fan par un grand spectacle. On en ressort globalement sonné tant l'ensemble résonne comme un feu d'artifice, mais aussi surpris par la direction de cette réinterprétation de l'histoire de Broly. La déception de certains semble s'allier à un affect du film d'origine, chose qui dépend de la sensibilité de chacun, sans compter le facteur nostalgie qui entre en compte. Puis, ne cachons pas que la création d'époque de Shigeyasu Yamauchi était digne de louanges, et a cristallisé un Broly bestial qui est resté dans les esprits.

Là où le film Dragon Ball Super : Broly met d'accord fans et détracteurs, c'est sans doute sur la gestion de la 3D. Celle-ci, utilisée lors de quelques points culminants de l'affrontement, a un rendu saccadé et tranche totalement de l'esthétique classique du long-métrage. La rupture est assez forte, même si la technique sert un choix d'affrontement bien pensé. Mais ces scènes 3D se font finalement rares à l'échelle de tout le film, et ne représentent finalement rien qui pourrait gâcher le visionnage global.


Une édition à la hauteur de nos attentes ?


Parlons maintenant de ce qui nous intéresse le plus dans cette chronique : L'édition prestige proposée par Kazé. Nous ne reviendrons donc pas sur la figurine de Broly et le flipbook distribués avec la version précédente, puisqu'il n'est pas question de ceci dans la recomposition de l'édition.


Le tout se présente d'abord par une boîte donc le couvercle se retire par le dessus. La box reprend l'un des artworks promotionnels officiels de Gogeta en super saiyan blue, ce qui dévoile déjà l'un des rebondissements majeurs du long-métrage. Mais après tout, l'éditeur se doutait bien que celui qui mettrait la main sur le bébé serait un aficionados ayant déjà vu la production.

Le coffret accueille quatre éléments distincts : La plaque métallique, la carte lenticulaire, un mini écrin, et le steelbook. La plaque métallique reprend le visuel de l'affiche officielle, et propose un joli rendu grâce à son relief. La carte lenticulaire aura pour mérite de pouvoir être collée là où bon nous semble, à la matière d'un sticker. Concernant l'écrin souple, celui-ci accueille trois grand badges et deux cartes issues du jeu de cartes à jouer et à collectionner Dragon Ball Super. Petite déception : Il s'agit tout bonnement des deux cartes distribuées dans les cinémas, lors de la sortie en salle du film. Néanmoins, le fait qu'elles bénéficient d'un espace dédiées au sein de l'écran ne donne pas forcément envie de les tirer de là, afin de laisser le tout intact.

Un mot avant de passer au steelbook : Ces goodies sont de l'ordre du gadget pur. Kazé est en général friand de ce type de supplément pour ses licences grand public comme My Hero Academia, bien que le concept de la plaque métallique soit des plus sympathique puisqu'elle peut être exposée dignement. Mais ce qui intéressera le plus le spectateur, c'est le quatrième et dernier élément du coffret.

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Le steelbook, exclusif à cette édition, choisit le visuel de l'affiche principale du film et celui de Gogeta (aussi exploité sur la box principale) pour son recto et son verso. Pas de nouveauté sur le matériel utilisé, mais le boitier utilise de superbes effets métalliques sur différents éléments, pour un rendu très joli. A l'intérieur, un autre visuel est choisi, celui représentant Goku et Vegeta en super saiyan, en pleine action dans l'univers de glace où se déroule la grande bataille du métrage. Enfin, deux disques sont contenus dans le boitier : Le DVD proposant simplement le film, mais aussi une version spéciale du Blu-ray puisque celle-ci, en plus du long-métrage, inclus quelques bonus. Dans ces suppléments, un seul mot d'ordre : Les interviews des comédiens français. Un choix qui n'a rien d'anodin puisque l'affection des fans envers les voix qui ont bercé leur enfance est particulièrement forte. D'ailleurs, Kazé avait déjà proposé un reportage sur les coulisses du doublage du film La Résurrection de 'F', dans l'édition physique de celle-ci.

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Ainsi, Patrick Borg (Son Gokû), Brigitte Lecordier (Berryblue), Mark Lesser (Broly), Philippe Ariotti (Freezer & Piccolo) et Bruno Méyère (Whis) se livrent sur leur profession et leur travail sur Dragon Ball. On apprécie notamment que le casting se laisse aller, livrant des anecdotes aussi bien personnelles que quant à leur profession, évitant les redites de leurs propos autour de la licence maintes fois entendus dans les différents interviews. Certains discours sont particulièrement sincères, et c'est par eux qu'on pense découvrir davantage les humains derrière ces voix. Enfin, on apprécie que la parole soit aussi donnée à Bruno Méyère qui a intégré la troupe tardivement, via le rôle de Whis. Ce dernier étant l'un des rares à avoir été bercé par Dragon Ball dans sa jeunesse avant d'en devenir une voix, découvrir son point de vue est particulièrement rafraichissant. Sur une bonne demi-heure, ces différentes interviews constituent un supplément envoutant au long-métrage. Dommage cependant que la parole n'ait pas été donnée à Audrey Sourdive qui a campé une Cheelai épatante, vivante et attachante.

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Conclusion : Un coffret indispensable ?

Ceux qui sont intéressés par le film Dragon Ball Super : Broly et uniquement par le film, sans prêter attention à un packaging ou aux goodies et interviews en guide de bonus, pourront passer leur chemin face à une édition prestige pensée et conçue pour les fans et collectionneurs de la licence. Ces derniers auront de quoi être ravis, le coffret étant particulièrement séduisant, solide, et réservant un steelbook des plus jolis tandis que les quelques interviews des comédiens constitue un visionnage complémentaire intéressant. Si le prix semble élevé pour un seul long-métrage, il est justifié par la qualité de l'objet, en gardant à l'esprit qu'il s'agit d'une pure édition de collectionneurs, afin d'honorer la licence qu'est Dragon Ball et la qualité du film.

L'avis du chroniqueur
Takato

Samedi, 24 Octobre 2020
17 20

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