Jeux Video Test du jeu Catherine FullBody
Sorti au Japon en 2011 puis en France en 2012, le jeu Catherine est un OVNI du jeu-vidéo qui a surpris à sa sortie. Les visuels aguicheurs du soft ont fait germer l'idée d'une production érotique, alors que le jeu s'est véritablement révélé être un puzzle game complexe sur fond de scénario mature, et parfois sombre.
Si le jeu a aussi fait parler de lui, c'est pour son trio phare à la tête du titre. Catherine premier du nom fut dirigé par Katsura Hashino, sur une conception des personnages de Shingenori Soejima, tandis que Shôji Meguro était à la composition musicale. Trois noms qui parleront aux fans d'Atlus, le développeur, puisqu'il s'agit du trio phare des épisodes 3,4 et 5 de Persona.
En 2018, Atlus annonce qu'une remake enrichit est en cours de production. Intitulé Catherine FullBody, il sort au Japon début 2019, puis en Europe à l'occasion de la rentrée scolaire. Cette nouvelle version, dirigée cette fois par Kenichi Goto au sein de la branche « Zero Studio » d'Atlus, n'est pas un format incohérent du développeur et éditeur. Atlus a souvent recourt à ce type de remake sur des consoles plus modernes, en atteste l'excellent Persona4 Golden et le futur Persona5 Royal.
Un nouveau cru plus complexe
Le titre FullBody de ce nouveau Catherine n'a pas été choisit par hasard. L'affiliation entre le jeu et les alcools est forte depuis le premier épisode, aussi bien dans l'esthétique que sur certains choix de gameplay, et l'idée de présenter un remake qui a davantage de corps est une allégorie aussi séduisante que cohérente. Car, oui, Catherine FullBody est loin d'un simple portage. Il est graphiquement plus adéquat avec la Playstation 4 (bien que l'on sente que le jeu est initialement un soft PS3), mais bénéficie d'un gros nombre de rajouts. Le plus important d'entre-eux, c'est la présence d'une troisième fille qui sera un potentiel intérêt amoureux pour le joueur et Vincent : Qatherine, alias Rin. Jeune femme amnésique au visage d'ange, elle sera un soutien pour le protagoniste, tout en conservant une grande part de mystère. Son arc amènera une route totalement inédite et qui différèra du scénario que l'on connaissait déjà... mais encore faut-il savoir la débloquer. Nous n'en dirons pas plus, mais certains auront peut-être besoin d'une solution pour connaître le moyen de débloquer le scénario de l'attachante Rin.
Un cru plus complexe en terme d'intrigue, donc, mais aussi en terme de gameplay. L'aventure principale est ainsi proposée dans un mode classique, mais aussi en mode « Fullbody » qui a lui seul constitue un challenge supplémentaire, tandis que le joueur pourra aussi choisir sa difficulté en parallèle. Petit conseil pour les nouveaux venus : ne surestimez pas vos capacités, car le jeu ne sera pas du tout tendre avec vous en mode normal, et encore moins en version « FullBody » dont la particularité principale est l'intégration de nouveaux blocs unis qui forcent parfois le joueur à revoir toute sa vision de certains niveaux.
En parallèle, des petits ajouts sont de la partie : des cinématiques plus nombreuses qui en apprennent notamment sur la passé de Vincent et Katherine, quelques musiques supplémentaires pour le jukebox (forcément issues des productions Atlus plus récentes), et des DLC qui permettront notamment au joueur d'incarner Joker de Persona5 dans les modes de jeu parallèle.
Un jeu d'adulte aux thématiques fortes
Ceux qui ont joué au premier volet de Catherine le savent, le jeu n'a rien d'un soft érotique, malgré les visuels aguicheurs qui peuvent piéger le chaland. Au contraire, l'intrigue originale aborde le passage à l'âge adulte et nos rapports à l'Amour avec un certain sérieux, nous permettant de nous questionner quant à nos propres choix de vie. Les quizz posés de manière récurrente dans l'aventure, s'ils servent essentiellement à déterminer la fin débloquée lors d'une partie, permettent aussi à chacun de s'interroger. Catherine ne légitime donc pas l'adultère (penser ainsi serait une lecture bien maladroite de l'intrigue), mais de pousser chacun à faire des choix de vie qui lui correspondrait au mieux.
Forcément, parce que l'histoire d'origine est complètement présente dans la version FullBody, tous ces questionnements nous sont de nouveaux posés avec cette nouvelle mouture. Ils sont même approfondis, avec un certain regard nostalgique, en présentant par exemple les prémices de la relation entre Vincent et Katherine, grâce à quelques nouvelles cinématiques. L'idée du passage à l'âge adulte est donc encore plus marqué puisqu'un regard sur ce qui était une amourette d'adolescents est directement porté. Et, plus encore que cette croissance vers l'âge adulte, Catherine FullBody nous questionne sur la manière de nourrir nos relations, sur la nécessité de suivre des codes imposés par la société, et véhicule en ce sens des messages anticonformistes dans la tendance d'un Persona5, ce qui n'a rien d'un hasard étant donné l'équipe initiale ayant oeuvré sur Catherine (bien que certains changements de postes aient eu lieu pour cette version).
Et cette opposition entre l'Amour et la société, elle est encore approfondie par la nouvelle venue dans l'intrigue : Qatherine, alias Rin. Présente dès le début de l'aventure, elle amène à elle seule un segment totalement inédit qui déterminera plusieurs fins. Louper sa route, et par conséquent toutes les révélations autour de la jeune fille, est d'une simplicité étonnante, comme dit précédemment.
Avec Rin, ce n'est plus tant l'idée du passage à l'âge adulte qui est développée, mais plus un message d'amour universel. A l'heure où on assiste à des polémiques sur des notions amoureuses qui n'ont pas lieu d'être, Catherine FullBody développe un message d'une simplicité déconcertante : L'Amour n'a pas de frontières. On n'en dira pas plus pour ne pas dévoiler certaines informations de l'intrigue, mais force est de constater que la route de Rin apporte de beaux messages qui viennent sûrement balayer quelques polémiques faites autour du jeu, alors que celui-ci n'avait dévoilé que quelques spots promotionnels.
A ce propos, on saluera certaines initiatives de Koch Media dans la correction de maladresses de la part d'Atlus, concernant la transidentité d'un certain personnage notamment. Si son deadname était, par exemple, mentionné dans l'artbook, celui-ci a été évincé de la version occidentale, un choix plus cohérent par rapport aux messages du jeu et qu'on pourrait difficilement qualifier de censure à proprement parler.
Catherine FullBody, ou le jeu du challenge
Outre son apsect scénaristique très dense, Catherine FullBody apporte une nouvelle fois une expérience de jeu qui aura de quoi ravir les amateurs de challenge. S'il peut rebuter dans un premier, l'aspect puzzle-game se révèle finalement très addictif tant il est bien pensé dans toutes ses mécaniques. A ce titre, on ne peut que saluer le travail de level-design opéré, tant celui-ci met parfois nos nerfs à rude épreuve, de plus en plus en fil des niveaux avec l'apparitions de blocs et de nouveaux pièges.
La version FullBody apporte justement un nouveau type de pierres : les blocs unis, qui a eux seuls représentent un bon morceau de difficulté supplémentaire. Si jouer en mode facile ne pose pas trop de problèmes, c'est une autre pair de manche dès le mode normal. Les amateurs de difficultés seront alors servis rien qu'avec le mode histoire.
Car d'autres modes de jeux, purement accès puzzle-game, sont proposés. Le mode Babel est davantage compétitif et peut être joué en ligne, soit une bien bonne manière de confronter ses talents d'escaladeur face à autrui. Ceux qui ne s'intéressent à Catherine que pour l'histoire et les personnages passeront sans doute à côté de ce mode, mais les compétiteurs seront satisfaits.
Enfin, on appréciera le retour des bornes de jeu Raiponce au sein de l'histoire. Présenté comme un jeu rétro, celui-ci propose des casses-têtes assez différents des puzzles principaux, tout en fonctionnant avec des mécaniques similaires. Les joueurs les plus aguérris chercheront à boucler le secondaire, tandis que les autres laisseront sans doute tomber après quelques essais.
Côté technique...
L'aspect visuel du jeu n'est sans doute pas un gros point fort. Malgré tout le charme de l'esthétique, l'ambiance intimiste du bar Stray Sheep, les designs variés des personnages et l'atmosphère lugubre du monde des cauchemars, le rendu graphique n'est sûrement pas ce qu'on pourrait espérer d'une Playstation 4 qui est sans doute plus proche de la fin de vie que du début. On sent que le jeu est un soft Playstation 3 d'origine, ce qu'Atlus a respecté en utilisant le même moteur graphique pour les séquences rajoutées. Certes il y a bien un petit lifting, et le jeu garde tout de même un côté visuel très plaisant. Après tout, Catherune FullBody n'est pas un titre misant sur ses graphismes, et y jouer pour ce prétexte serait mal considérer le jeu.
A côté de ça, on retrouve le travail musical toujours exemplaire de Shôji Meguro, à base de reprises de musiques classiques mêlées à des compositions originales. Quelques nouvelles pistes dans le lot, des reprises aussi, tout étant fait pour garder l'ambiance musicale d'origine tout en l'approfondissant un chouïa.
Conclusion
Catherine FullBody constitue un très bonne nouvelle version du jeu original, justifiant amplement un rachat pour ses nombreux rajouts. Pour ceux qui découvrent le soft avec ce remake enrichit, il en résultera une expérience étonnante, addictive dans la phase puzzle-game, et passionnante dans le scénario raconté, riche en thématiques fortes et universelles. Avec son nombre de fin assez grand, le titre propose aussi une rejouabilité conséquente, quand même bien énormément de séquences se répéteraient (on apprécie d'autant plus la possibilité de zapper les scènes dans ce cas).
Si le jeu a aussi fait parler de lui, c'est pour son trio phare à la tête du titre. Catherine premier du nom fut dirigé par Katsura Hashino, sur une conception des personnages de Shingenori Soejima, tandis que Shôji Meguro était à la composition musicale. Trois noms qui parleront aux fans d'Atlus, le développeur, puisqu'il s'agit du trio phare des épisodes 3,4 et 5 de Persona.
En 2018, Atlus annonce qu'une remake enrichit est en cours de production. Intitulé Catherine FullBody, il sort au Japon début 2019, puis en Europe à l'occasion de la rentrée scolaire. Cette nouvelle version, dirigée cette fois par Kenichi Goto au sein de la branche « Zero Studio » d'Atlus, n'est pas un format incohérent du développeur et éditeur. Atlus a souvent recourt à ce type de remake sur des consoles plus modernes, en atteste l'excellent Persona4 Golden et le futur Persona5 Royal.
Un nouveau cru plus complexe
Le titre FullBody de ce nouveau Catherine n'a pas été choisit par hasard. L'affiliation entre le jeu et les alcools est forte depuis le premier épisode, aussi bien dans l'esthétique que sur certains choix de gameplay, et l'idée de présenter un remake qui a davantage de corps est une allégorie aussi séduisante que cohérente. Car, oui, Catherine FullBody est loin d'un simple portage. Il est graphiquement plus adéquat avec la Playstation 4 (bien que l'on sente que le jeu est initialement un soft PS3), mais bénéficie d'un gros nombre de rajouts. Le plus important d'entre-eux, c'est la présence d'une troisième fille qui sera un potentiel intérêt amoureux pour le joueur et Vincent : Qatherine, alias Rin. Jeune femme amnésique au visage d'ange, elle sera un soutien pour le protagoniste, tout en conservant une grande part de mystère. Son arc amènera une route totalement inédite et qui différèra du scénario que l'on connaissait déjà... mais encore faut-il savoir la débloquer. Nous n'en dirons pas plus, mais certains auront peut-être besoin d'une solution pour connaître le moyen de débloquer le scénario de l'attachante Rin.
Un cru plus complexe en terme d'intrigue, donc, mais aussi en terme de gameplay. L'aventure principale est ainsi proposée dans un mode classique, mais aussi en mode « Fullbody » qui a lui seul constitue un challenge supplémentaire, tandis que le joueur pourra aussi choisir sa difficulté en parallèle. Petit conseil pour les nouveaux venus : ne surestimez pas vos capacités, car le jeu ne sera pas du tout tendre avec vous en mode normal, et encore moins en version « FullBody » dont la particularité principale est l'intégration de nouveaux blocs unis qui forcent parfois le joueur à revoir toute sa vision de certains niveaux.
En parallèle, des petits ajouts sont de la partie : des cinématiques plus nombreuses qui en apprennent notamment sur la passé de Vincent et Katherine, quelques musiques supplémentaires pour le jukebox (forcément issues des productions Atlus plus récentes), et des DLC qui permettront notamment au joueur d'incarner Joker de Persona5 dans les modes de jeu parallèle.
Un jeu d'adulte aux thématiques fortes
Ceux qui ont joué au premier volet de Catherine le savent, le jeu n'a rien d'un soft érotique, malgré les visuels aguicheurs qui peuvent piéger le chaland. Au contraire, l'intrigue originale aborde le passage à l'âge adulte et nos rapports à l'Amour avec un certain sérieux, nous permettant de nous questionner quant à nos propres choix de vie. Les quizz posés de manière récurrente dans l'aventure, s'ils servent essentiellement à déterminer la fin débloquée lors d'une partie, permettent aussi à chacun de s'interroger. Catherine ne légitime donc pas l'adultère (penser ainsi serait une lecture bien maladroite de l'intrigue), mais de pousser chacun à faire des choix de vie qui lui correspondrait au mieux.
Forcément, parce que l'histoire d'origine est complètement présente dans la version FullBody, tous ces questionnements nous sont de nouveaux posés avec cette nouvelle mouture. Ils sont même approfondis, avec un certain regard nostalgique, en présentant par exemple les prémices de la relation entre Vincent et Katherine, grâce à quelques nouvelles cinématiques. L'idée du passage à l'âge adulte est donc encore plus marqué puisqu'un regard sur ce qui était une amourette d'adolescents est directement porté. Et, plus encore que cette croissance vers l'âge adulte, Catherine FullBody nous questionne sur la manière de nourrir nos relations, sur la nécessité de suivre des codes imposés par la société, et véhicule en ce sens des messages anticonformistes dans la tendance d'un Persona5, ce qui n'a rien d'un hasard étant donné l'équipe initiale ayant oeuvré sur Catherine (bien que certains changements de postes aient eu lieu pour cette version).
Et cette opposition entre l'Amour et la société, elle est encore approfondie par la nouvelle venue dans l'intrigue : Qatherine, alias Rin. Présente dès le début de l'aventure, elle amène à elle seule un segment totalement inédit qui déterminera plusieurs fins. Louper sa route, et par conséquent toutes les révélations autour de la jeune fille, est d'une simplicité étonnante, comme dit précédemment.
Avec Rin, ce n'est plus tant l'idée du passage à l'âge adulte qui est développée, mais plus un message d'amour universel. A l'heure où on assiste à des polémiques sur des notions amoureuses qui n'ont pas lieu d'être, Catherine FullBody développe un message d'une simplicité déconcertante : L'Amour n'a pas de frontières. On n'en dira pas plus pour ne pas dévoiler certaines informations de l'intrigue, mais force est de constater que la route de Rin apporte de beaux messages qui viennent sûrement balayer quelques polémiques faites autour du jeu, alors que celui-ci n'avait dévoilé que quelques spots promotionnels.
A ce propos, on saluera certaines initiatives de Koch Media dans la correction de maladresses de la part d'Atlus, concernant la transidentité d'un certain personnage notamment. Si son deadname était, par exemple, mentionné dans l'artbook, celui-ci a été évincé de la version occidentale, un choix plus cohérent par rapport aux messages du jeu et qu'on pourrait difficilement qualifier de censure à proprement parler.
Catherine FullBody, ou le jeu du challenge
Outre son apsect scénaristique très dense, Catherine FullBody apporte une nouvelle fois une expérience de jeu qui aura de quoi ravir les amateurs de challenge. S'il peut rebuter dans un premier, l'aspect puzzle-game se révèle finalement très addictif tant il est bien pensé dans toutes ses mécaniques. A ce titre, on ne peut que saluer le travail de level-design opéré, tant celui-ci met parfois nos nerfs à rude épreuve, de plus en plus en fil des niveaux avec l'apparitions de blocs et de nouveaux pièges.
La version FullBody apporte justement un nouveau type de pierres : les blocs unis, qui a eux seuls représentent un bon morceau de difficulté supplémentaire. Si jouer en mode facile ne pose pas trop de problèmes, c'est une autre pair de manche dès le mode normal. Les amateurs de difficultés seront alors servis rien qu'avec le mode histoire.
Car d'autres modes de jeux, purement accès puzzle-game, sont proposés. Le mode Babel est davantage compétitif et peut être joué en ligne, soit une bien bonne manière de confronter ses talents d'escaladeur face à autrui. Ceux qui ne s'intéressent à Catherine que pour l'histoire et les personnages passeront sans doute à côté de ce mode, mais les compétiteurs seront satisfaits.
Enfin, on appréciera le retour des bornes de jeu Raiponce au sein de l'histoire. Présenté comme un jeu rétro, celui-ci propose des casses-têtes assez différents des puzzles principaux, tout en fonctionnant avec des mécaniques similaires. Les joueurs les plus aguérris chercheront à boucler le secondaire, tandis que les autres laisseront sans doute tomber après quelques essais.
Côté technique...
L'aspect visuel du jeu n'est sans doute pas un gros point fort. Malgré tout le charme de l'esthétique, l'ambiance intimiste du bar Stray Sheep, les designs variés des personnages et l'atmosphère lugubre du monde des cauchemars, le rendu graphique n'est sûrement pas ce qu'on pourrait espérer d'une Playstation 4 qui est sans doute plus proche de la fin de vie que du début. On sent que le jeu est un soft Playstation 3 d'origine, ce qu'Atlus a respecté en utilisant le même moteur graphique pour les séquences rajoutées. Certes il y a bien un petit lifting, et le jeu garde tout de même un côté visuel très plaisant. Après tout, Catherune FullBody n'est pas un titre misant sur ses graphismes, et y jouer pour ce prétexte serait mal considérer le jeu.
A côté de ça, on retrouve le travail musical toujours exemplaire de Shôji Meguro, à base de reprises de musiques classiques mêlées à des compositions originales. Quelques nouvelles pistes dans le lot, des reprises aussi, tout étant fait pour garder l'ambiance musicale d'origine tout en l'approfondissant un chouïa.
Conclusion
Catherine FullBody constitue un très bonne nouvelle version du jeu original, justifiant amplement un rachat pour ses nombreux rajouts. Pour ceux qui découvrent le soft avec ce remake enrichit, il en résultera une expérience étonnante, addictive dans la phase puzzle-game, et passionnante dans le scénario raconté, riche en thématiques fortes et universelles. Avec son nombre de fin assez grand, le titre propose aussi une rejouabilité conséquente, quand même bien énormément de séquences se répéteraient (on apprécie d'autant plus la possibilité de zapper les scènes dans ce cas).