Drama Chronique Drama - The Guardians
Sorti en 2016 et ayant fait beaucoup parlé de lui à l'époque, « The Guardians» est un thriller politique sorti initialement en 32 épisodes d'une demie heure. Depuis peu, le drama est disponible sur Netflix sous un format plus classique de 16 épisodes d'une heure. Cette histoire de format, on y reviendra plus tard, il est maintenant temps de parler de l'histoire.
« The Guardians » suit l'histoire de Jo Soo-Ji, une inspectrice mère célibataire qui élève avec sa propre mère sa fille Yu-Na. Un jour, celle-ci est retrouvée morte après une chute de plusieurs étages. Pour Soo-Ji, sa fille a été assassinée par un jeune lycéen qui était bénévole dans l'école de sa fille. Pas de chance, celui-ci nie les faits et il est appuyé par son père,un procureur haut placé. Commence alors une véritable descente aux enfers pour l'inspectrice de police, qui n'hésitera pas à remuer ciel et terre pour réclamer justice pour sa fille...
Comme vous devez vous en douter, ce drama est une série policière typiquement coréenne, c'est à dire qu'elle implique une histoire de vengeance mais également de corruption. Et la corruption, autant dire qu'elle est omniprésente dans les productions culturelles coréennes. Et est-ce vraiment étonnant quand on voit ce pays gangrené par ce fléau, dans toutes les sphères du pouvoir. Il suffit de voir le récent scandale du « Burning Sun », qui est loin, trèèèèès loin, d'être un cas isolé dans ce pays. Pour ceux qui aimerait en apprendre plus sur ce scandale, je vous invite à regarder la très complète vidéo youtube faite par Togen à ce sujet.
Autant dire que ce problème de société en Corée du Sud transparaît dans la plupart des série, et notamment dans celle-ci. Ici, on suit une affaire de corruption qui attend les sphères politiques mais aussi de la justice et les hautes sphères policières. Au centre de celles-ci : le procureur Yun Seung-Ro. Père de Si-Wan, le lycéen suspecté pour le meurtre de Yu-Na, celui-ci n'hésite pas à se servir de ses relations pour étouffer les affaires qui pourraient déranger sa carrière. Et autant dire que sa carrière s'apprête à prendre un tournant assez spectaculaire alors qu'on lui propose le poste de Ministre de la Justice. Cette partie du drama est d'ailleurs la plus intéressante du drama, car on découvre comment est nommé une personne à un tel poste.
À côté de ça, nous avons les deux comparses de Soo-Ji dans cette recherche de vérité, Seo Beo-Mi et Gong Kyung-Soo, deux personnages à la forte personnalité, charismatique, qui aideront notre héroïne. Les deux sont hackeurs, l'une ayant infiltré les réseaux de vidéo surveillances de la capitale depuis sa chambre tandis que l'autre n'hésite pas à aller sur le terrain pour hacker des téléphones ou des données d'entreprises...
Pourquoi regarder cette série ? Et bien pour cette galerie de personnages d'abord, notamment le personnage de Jang Do Han, un procureur en apparence obéissant et ambitieux. C'est lui qui réunira Soo-Ji, Kyung-Soo et Beo-Mi et leur permettra de travailler ensemble sur Seung-Ro. S'il agit en se dissimulant dans un premier temps, Soo-Ji le démasquera rapidement et le forcera à avouer ses véritables intentions, autrement dit la vengeance. Il a été lui aussi la victime des actes de Seung-Ro, et c'est ce qui le poussera à chercher sa perte, à n'importe quel prix. Et c'est tout ce qui entoure les manigances de Do-Han et Seung-Ro qui est vraiment intéressante, contrairement à la sous-intrigue autour de Si-Wan, le fils de Seung-Ro. Cet image du psychopathe qui a l'air d'être un ange est assez classique dans les dramas coréens, et quand le personnage n'est pas très bien joué, et bien... On aurait aimé s'en passer.
Bon, abordons maintenant le gros problème de ce drama : son rythme et sa réalisation. A la base, le drama était sorti sous un format de 32 épisodes d'une trentaines de minutes. Pour ceux qui sont habitués aux dramas coréens, vous devez savoir que le format commun d'une série coréenne correspond à 16 épisodes d'une heure, format sous lequel nous est présenté « The Guardian » sur Netflix d'ailleurs !
On a donc ici un drama dont les épisodes ont été coupé en deux de manière artificiel, mais pour quelle raison ? Et bien, pour justifier la réalisation sans moyen je pense. Car oui, si la réalisation tient à peu près la route, elle manque grandement d'ambition et surtout, elle nous fait penser à la réalisation de séries qui date d'il y a 7 ou 8 ans, ce qui est plutôt un comble. Les scènes d'actions sont vraiment faibles, et c'est un peu dommage pour une série qui se base quand même un peu dessus, surtout dans les premiers épisodes.
« The Guardians » est un drama sympathique mais qui souffre de manque de rythme, de clichés trop visibles et d'un manque d'ambition au niveau de la réalisation. Il y a également un petit problème de casting avec les personnages adolescents, notamment pour le personnage de Si-Wan, qui nous donne des prestations soit insipides soit totalement cliché et exagérées.
Cela reste quand même un bon petit drama pour les amateurs de thriller mais qui sera loin de rester dans les mémoires.
« The Guardians » suit l'histoire de Jo Soo-Ji, une inspectrice mère célibataire qui élève avec sa propre mère sa fille Yu-Na. Un jour, celle-ci est retrouvée morte après une chute de plusieurs étages. Pour Soo-Ji, sa fille a été assassinée par un jeune lycéen qui était bénévole dans l'école de sa fille. Pas de chance, celui-ci nie les faits et il est appuyé par son père,un procureur haut placé. Commence alors une véritable descente aux enfers pour l'inspectrice de police, qui n'hésitera pas à remuer ciel et terre pour réclamer justice pour sa fille...
Comme vous devez vous en douter, ce drama est une série policière typiquement coréenne, c'est à dire qu'elle implique une histoire de vengeance mais également de corruption. Et la corruption, autant dire qu'elle est omniprésente dans les productions culturelles coréennes. Et est-ce vraiment étonnant quand on voit ce pays gangrené par ce fléau, dans toutes les sphères du pouvoir. Il suffit de voir le récent scandale du « Burning Sun », qui est loin, trèèèèès loin, d'être un cas isolé dans ce pays. Pour ceux qui aimerait en apprendre plus sur ce scandale, je vous invite à regarder la très complète vidéo youtube faite par Togen à ce sujet.
Autant dire que ce problème de société en Corée du Sud transparaît dans la plupart des série, et notamment dans celle-ci. Ici, on suit une affaire de corruption qui attend les sphères politiques mais aussi de la justice et les hautes sphères policières. Au centre de celles-ci : le procureur Yun Seung-Ro. Père de Si-Wan, le lycéen suspecté pour le meurtre de Yu-Na, celui-ci n'hésite pas à se servir de ses relations pour étouffer les affaires qui pourraient déranger sa carrière. Et autant dire que sa carrière s'apprête à prendre un tournant assez spectaculaire alors qu'on lui propose le poste de Ministre de la Justice. Cette partie du drama est d'ailleurs la plus intéressante du drama, car on découvre comment est nommé une personne à un tel poste.
À côté de ça, nous avons les deux comparses de Soo-Ji dans cette recherche de vérité, Seo Beo-Mi et Gong Kyung-Soo, deux personnages à la forte personnalité, charismatique, qui aideront notre héroïne. Les deux sont hackeurs, l'une ayant infiltré les réseaux de vidéo surveillances de la capitale depuis sa chambre tandis que l'autre n'hésite pas à aller sur le terrain pour hacker des téléphones ou des données d'entreprises...
Pourquoi regarder cette série ? Et bien pour cette galerie de personnages d'abord, notamment le personnage de Jang Do Han, un procureur en apparence obéissant et ambitieux. C'est lui qui réunira Soo-Ji, Kyung-Soo et Beo-Mi et leur permettra de travailler ensemble sur Seung-Ro. S'il agit en se dissimulant dans un premier temps, Soo-Ji le démasquera rapidement et le forcera à avouer ses véritables intentions, autrement dit la vengeance. Il a été lui aussi la victime des actes de Seung-Ro, et c'est ce qui le poussera à chercher sa perte, à n'importe quel prix. Et c'est tout ce qui entoure les manigances de Do-Han et Seung-Ro qui est vraiment intéressante, contrairement à la sous-intrigue autour de Si-Wan, le fils de Seung-Ro. Cet image du psychopathe qui a l'air d'être un ange est assez classique dans les dramas coréens, et quand le personnage n'est pas très bien joué, et bien... On aurait aimé s'en passer.
Bon, abordons maintenant le gros problème de ce drama : son rythme et sa réalisation. A la base, le drama était sorti sous un format de 32 épisodes d'une trentaines de minutes. Pour ceux qui sont habitués aux dramas coréens, vous devez savoir que le format commun d'une série coréenne correspond à 16 épisodes d'une heure, format sous lequel nous est présenté « The Guardian » sur Netflix d'ailleurs !
On a donc ici un drama dont les épisodes ont été coupé en deux de manière artificiel, mais pour quelle raison ? Et bien, pour justifier la réalisation sans moyen je pense. Car oui, si la réalisation tient à peu près la route, elle manque grandement d'ambition et surtout, elle nous fait penser à la réalisation de séries qui date d'il y a 7 ou 8 ans, ce qui est plutôt un comble. Les scènes d'actions sont vraiment faibles, et c'est un peu dommage pour une série qui se base quand même un peu dessus, surtout dans les premiers épisodes.
« The Guardians » est un drama sympathique mais qui souffre de manque de rythme, de clichés trop visibles et d'un manque d'ambition au niveau de la réalisation. Il y a également un petit problème de casting avec les personnages adolescents, notamment pour le personnage de Si-Wan, qui nous donne des prestations soit insipides soit totalement cliché et exagérées.
Cela reste quand même un bon petit drama pour les amateurs de thriller mais qui sera loin de rester dans les mémoires.