Manga Rencontre avec Hiro Mashima à Angoulême
Hiro Mashima fut l'un des invités manga phare de la 45ème édition du Festival International de la Bande-Dessinée d'Angoulême qui s'est tenue fin janvier 2018. Si ce n'est pas la première fois que l'auteur venait en France et que nous le rencontrions, sa venue avait une signification particulière, Fairy Tail s'étant achevé en 2017 au Japon. L'occasion pour nous de revenir sur la carrière de l'auteur, son futur, et sa vision de sa série phare.
Fairy Tail s'est achevé après 63 volumes. Quel regard avez-vous sur cette série sur laquelle vous avez travaillé tant d'années ? Avez-vous pu raconter tout ce que vous aviez en tête ?
Hiro Mashima : Oui, de mon point de vue j'ai dit tout ce que j'avais envie de dire dans Fairy Tail. Je suis content que la série se soit terminée de cette manière.
Quelles sont les principales difficultés que vous avez pu rencontrer au cours de la publication de la série ? Avec du recul, y a t-il certains éléments que vous aimeriez modifier ?
Hiro Mashima : Le plus difficile pour moi fut l'arc Tartaros. C'est un arc assez sombre sur lequel j'ai dû passer certains caps. Et si on m'offrait la possibilité de changer des éléments de la série en elle-même, il y a évidemment certains choses que j'aimerais modifier ou améliorer. Mais je sais que beaucoup de fans aiment Fairy Tail tel qu'il est, aussi je ne mentionnerai pas tel ou tel passage que je souhaiterais modifier, de peur de les décevoir.
Le genre de la fantasy est très présent dans vos œuvres, elle se mélange à l'aventure et aux affrontements magiques. Qu'est-ce qui vous attire tant dans ce registre ? Pensez-vous aborder quelque chose de complètement différent à l'avenir ?
Hiro Mashima : Je suis un grand fan de fantasy d'une manière générale, c'est donc normal pour moi d'intégrer ce genre aux mangas que je dessine. A l'avenir, du moins dans mon prochain manga, je vais rester dans ce registre tout en m'en éloignant. Ce sera un nouveau genre de fantasy.
Sur une série aussi longue que Fairy Tail, qui inclut notamment énormément de personnages, quelles sont les difficultés à entretenir une cohérence globale et développer les histoires de chacun ?
Hiro Mashima : C'est vrai qu'il est difficile de garder une cohérence globale sur une série aussi longue. C'est d'autant plus compliqué qu'on peut se retrouver "coincé" avec des petits couacs dans l'histoire. Mais si je commence à trop m'attacher à ça, je ne m'en sors plus. Je fais mon possible pour ne pas trop y prêter attention.
Votre dessin a évolué, vous avez développé votre propre style graphique, on voit aussi que vous aimez représenter un grand nombre de personnages sur vos illustrations couleur. Quels sont les éléments visuels qui vous posent le plus de difficulté quand vous créez une illustration ou un chapitre ?
Hiro Mashima : Pour les planches en noir et blanc, il y a une grande difficulté à entretenir un équilibre entre les nuances, le noir et le blanc. C'est le point le plus compliqué à gérer car s'il y a trop de blanc, la planche manque de force et si on met trop de noir, elle devient trop illisible. Dans le cas de la couleur, plus il y a de personnages et plus le travail devient chronophage, il y a donc une difficulté sur la gestion du temps.
Fairy Tail a développé un véritable univers étendu, notamment avec les différents spin-off. La saga n'est plus constituée uniquement de votre manga. De quelle manière contribuez-vous à ces dérivés ? Avez-vous un regard sur eux afin de garder une cohérence globale ?
Hiro Mashima : Comme vous l'avez souligné, il existe beaucoup de dérivés autour de Fairy Tail, ce qui fait que je ne peux pas tout superviser moi-même. Je le fais dans la mesure du possible et du temps qui m'est imparti. Je peux aussi vous dire que quand je reçois un dérivé créé à l'étranger, que je n'ai jamais vu, je ressens toujours une forme d'excitation à l'idée de la découverte. (rires)
Je peux vous citer un exemple récent. On m'a envoyé une peluche de Happy faite à l'étranger, je n'avais pas du tout supervisé ce produit dérivé. Quand j'ai ouvert le paquet, j'ai vu une peluche toute ronde que je n'avais jamais vue, c'était une découverte vraiment sympa. (rires)
Interview réalisée par Koiwai et Takato. Remerciements à Hiro Mashima, son équipe éditoriale et à Thibaud Desbief, son interprète.
Fairy Tail s'est achevé après 63 volumes. Quel regard avez-vous sur cette série sur laquelle vous avez travaillé tant d'années ? Avez-vous pu raconter tout ce que vous aviez en tête ?
Hiro Mashima : Oui, de mon point de vue j'ai dit tout ce que j'avais envie de dire dans Fairy Tail. Je suis content que la série se soit terminée de cette manière.
Quelles sont les principales difficultés que vous avez pu rencontrer au cours de la publication de la série ? Avec du recul, y a t-il certains éléments que vous aimeriez modifier ?
Hiro Mashima : Le plus difficile pour moi fut l'arc Tartaros. C'est un arc assez sombre sur lequel j'ai dû passer certains caps. Et si on m'offrait la possibilité de changer des éléments de la série en elle-même, il y a évidemment certains choses que j'aimerais modifier ou améliorer. Mais je sais que beaucoup de fans aiment Fairy Tail tel qu'il est, aussi je ne mentionnerai pas tel ou tel passage que je souhaiterais modifier, de peur de les décevoir.
Le genre de la fantasy est très présent dans vos œuvres, elle se mélange à l'aventure et aux affrontements magiques. Qu'est-ce qui vous attire tant dans ce registre ? Pensez-vous aborder quelque chose de complètement différent à l'avenir ?
Hiro Mashima : Je suis un grand fan de fantasy d'une manière générale, c'est donc normal pour moi d'intégrer ce genre aux mangas que je dessine. A l'avenir, du moins dans mon prochain manga, je vais rester dans ce registre tout en m'en éloignant. Ce sera un nouveau genre de fantasy.
Sur une série aussi longue que Fairy Tail, qui inclut notamment énormément de personnages, quelles sont les difficultés à entretenir une cohérence globale et développer les histoires de chacun ?
Hiro Mashima : C'est vrai qu'il est difficile de garder une cohérence globale sur une série aussi longue. C'est d'autant plus compliqué qu'on peut se retrouver "coincé" avec des petits couacs dans l'histoire. Mais si je commence à trop m'attacher à ça, je ne m'en sors plus. Je fais mon possible pour ne pas trop y prêter attention.
Votre dessin a évolué, vous avez développé votre propre style graphique, on voit aussi que vous aimez représenter un grand nombre de personnages sur vos illustrations couleur. Quels sont les éléments visuels qui vous posent le plus de difficulté quand vous créez une illustration ou un chapitre ?
Hiro Mashima : Pour les planches en noir et blanc, il y a une grande difficulté à entretenir un équilibre entre les nuances, le noir et le blanc. C'est le point le plus compliqué à gérer car s'il y a trop de blanc, la planche manque de force et si on met trop de noir, elle devient trop illisible. Dans le cas de la couleur, plus il y a de personnages et plus le travail devient chronophage, il y a donc une difficulté sur la gestion du temps.
Fairy Tail a développé un véritable univers étendu, notamment avec les différents spin-off. La saga n'est plus constituée uniquement de votre manga. De quelle manière contribuez-vous à ces dérivés ? Avez-vous un regard sur eux afin de garder une cohérence globale ?
Hiro Mashima : Comme vous l'avez souligné, il existe beaucoup de dérivés autour de Fairy Tail, ce qui fait que je ne peux pas tout superviser moi-même. Je le fais dans la mesure du possible et du temps qui m'est imparti. Je peux aussi vous dire que quand je reçois un dérivé créé à l'étranger, que je n'ai jamais vu, je ressens toujours une forme d'excitation à l'idée de la découverte. (rires)
Je peux vous citer un exemple récent. On m'a envoyé une peluche de Happy faite à l'étranger, je n'avais pas du tout supervisé ce produit dérivé. Quand j'ai ouvert le paquet, j'ai vu une peluche toute ronde que je n'avais jamais vue, c'était une découverte vraiment sympa. (rires)
Interview réalisée par Koiwai et Takato. Remerciements à Hiro Mashima, son équipe éditoriale et à Thibaud Desbief, son interprète.
De nolhane [6885 Pts], le 13 Mars 2018 à 21h47
Merci pour l'interview!