Evènemen Retour sur l'édition 2017 du Toulouse Game Show
Le week-end du 2 et 3 Décembre 2017 avait lieu la 11ème édition du TGS, soit en même temps que la Japan Touch à Lyon. Cette convention du Sud-Ouest réunit les geek et les otaku, fans d'animé et de séries américaines, de mangas et de comics, et de jeux vidéo.
Compte tenu du fait que sa cousine lyonnaise se base surtout sur le Japon, très peu de stands étaient dédiés à l'univers manga. D'ailleurs, l'éditeur Taifu/Ototo, généralement présent, s'est rendu dans le Rhône.
C'est sans doute cette année que l'écart entre les deux univers s'est le plus creusé. Même si depuis ses débuts la convention invite surtout des artistes américains, comme la Comic Con, cela fait plusieurs éditions qu'elle délaisse le côté manga.
Cependant, on pouvait assister à la Coupe de France de Cosplay, visiter le musée du Dok' sur One Piece, se rendre sur le stand de l'éditeur Issenkinicho qui publie des livres/BD en lien avec le Japon, sur celui du créateur de figurines européen Tsume, ou encore les stands amateurs proposant fanart et dessins originaux.
Le samedi, dès 10h00, il semblait y avoir eu ouverture pile à l'heure, puisqu'à notre arrivée il y avait déjà foule. Aussi, lorsqu'on avait la chance de rentrer plus tôt, il ne fallait pas manquer d'en profiter pour découvrir chaque stands à l'aise. Et ayant assisté à la convention pour la première fois en tant que « presse », même en arrivant le dimanche pour 9h00, il aura fallu juste 30 minutes pour voir affluer les gens, comme sortis de nulle part. Il faut dire qu'à cause du froid et le risque de pluie, les organisateurs avaient décidé d'ouvrir un hall aux visiteurs, afin que ceux-ci puissent patienter à l'abri. Un très bon point. Il se trouve même que les gens étaient plutôt satisfait de l'accueil de cette année.
Pendant qu'au point dédicace quelques visiteurs se posaient déjà, la cérémonie d'ouverture était sur le point de débuter. Pour faire patienter, un groupe de danseurs composé de quatre garçons et deux filles incarnaient pour les premiers des ninjas, pour les secondes, des geisha. Ce n'était pas sans défauts, scénaristiquement et scéniquement, mais ils étaient pleinement investi dans leur show. Ensuite il a bien fallu attendre 20 minutes (« quart d'heure toulousain » dixit l'animateur) pour vraiment entamer la cérémonie. Les acteurs américains ont été les premiers à se présenter, dans un ordre qui a une ou deux fois changé. Puis les comédiens français (de doublage et de cinéma) et les youtubeurs.
Il était après cela temps de trouver comment procéder aux interviews et également de passer un coucou pour une dédicace à James Marsters. Vu qu'aucun plan n'avait été offert à l'accueil presse, c'était compliqué de trouver tout le monde. Et surtout, il fallait réussir à trouver le moment pour interroger puisque parfois absent, parfois pas le temps. Heureusement, grâce aux renseignements pris auprès des organisateurs, et à la gentillesse des personnes présentes sur les stands, il a été possible de récolter quelques informations auprès des intéressés. Notamment avec Donald Reignoux qui a débuté le doublage à 10 ans et continue d'officier depuis. Chez Tsume, trois membres de la société se sont prêtés au jeu, apportant leur vision du monde de la figurine, du jeu de plateau et de la mode. Pour Issenkinicho, ce sont ses éditeurs Delphine Vaufrey et Alexandre Bonnefoy, ainsi que le duo Atelier Sentou, qui ont répondu à nos questions. Le Dok', lui, a pris un moment pour partager sa passion de One piece. Et enfin Lady Sundae a bien voulu parler de son amour pour le cosplay.
En parlant de cosplay, cette année le TGS accueillait la 1ière édition de la Coupe de France de Cosplay, un concours à la Miss France, chaque participant représentait donc une région. A moins de l'avoir raté, il n'y avait pas de point pour accueillir la presse. Seuls les possesseurs d'un billet VIP avaient leur coin pour s'asseoir, bien que son emplacement ne prêtait pas vraiment à une vue pratique. Il aura fallu se rabattre sur une barrière et glisser plusieurs fois pour y assister. Les 20 participants, 18 filles et deux garçons, ont défilé les uns après les autres pour présenter des prestations allant de la simple chorégraphie à l'interprétation plus poussée, que ce soit sur le ton de l'humour ou du sérieux. Tous les costumes étaient de bonne facture. Juste à regretter que l'écran derrière eux, projetant des vidéos afin d'appuyer leur prestation, était bien trop présent au point de les éclipser fortement. Et notre Miss Cosplay de France 2017 nous vient de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit de Ellebasi avec son cosplay de Aloy (Horizon Zero Dawn).
La conférence du Dok', quant à elle, était un véritable partage comme promis. Malgré une voix fatiguée, il s'est donné à fond avec son ami Heat pour discuter de la série. Aimable attention de sa part, il a choisi de se baser uniquement sur ce qui a été jusque-là édité par Glénat, évitant les spoilers aux retardataires de la vo. Il aura même fait l'honneur à l'un de vos serviteurs en reprenant sa question sur les openings et endings.
Pour ce qui était de la composition du site, 4 halls (du 3 au 6) étaient ouverts au public, chacun étant plus ou moins relié à un thème.
Le 3 accueillait une scène et le coin restauration où les gens pouvaient s'installer pour manger.
Le 4 permettait de recevoir les invités, français et américains, sur stands ou points dédicaces, les éditeurs et librairies, et le photocall.
Le 5 possédait lui aussi une scène, des stands/ateliers sur le cosplay, et des boutiques portant davantage sur les séries TV.
Et dans le 6 se trouvait la scène principale, le vestiaire cosplay, le coin jeux vidéo entre ses stands éditeurs et ses arcades à disposition des visiteurs.
Dans chacun on pouvait retrouver des points de restauration (japonais ou « français »), ainsi que des stands amateurs/jeunes créateurs, ou des boutiques vendant goodies en tout genre. Concernant ces dernières, il était malheureux de se rendre compte que trop vendaient exactement les mêmes articles, que ce soit les sabres ou épées d'animés, coussins, peluches et autre objets du quotidien estampillés telles ou telles séries.
D'ailleurs, l'agencement des stands amateurs, disséminés sans vraiment de cohérence, empêchaient de fait de se retrouver correctement, bien que la forte fréquentation en était aussi la cause. Les allées n'étaient pas petites, elles étaient même plutôt assez larges. Mais le comportement de certains visiteurs, comme celui de se fixer systématiquement au milieu pour papoter, ne permettait pas de circuler aussi librement qu'on l'aurait souhaiter.
Peu de points négatifs pour cette année. Seule la manière de gérer le photocall sera revenue comme désastreuse. En effet, une fois que la photo était prise, il fallait se rendre à un coin aménagé pour récupérer celle-ci. Seulement, pour une raison inconnue, alors qu'une trentaine de personne était déjà passée, aucune n'avait encore récupérée sa photo en 30 minutes. L'accumulation provoqua un gros bouchon dans l'allée réservée et pour certains l'attente aura durée plus d'une heure. Heureusement, l'ambiance était plutôt bon enfant.
On pourrait aussi parler du retard de certains invités comme James Marsters ou Peter Weller, car coincés avec une interview, mais cela reste un classique.
Pour l'accueil presse, juste qu'il aurait été sympa d'avoir un dépliant programme/plan lors de la récupération du badge, histoire de savoir où aller dès qu'on rentrait puisque le point info le plus proche pour récupérer un exemplaire était dans le hall d'à côté. Sinon, les organisateurs étaient accueillants et à disposition lorsqu'il y avait besoin de se renseigner, indiquant entre autre quels horaires étaient disponibles pour des interviews dans des boxes spécialement créés pour l'occasion.
Et toutes les personnes qui se sont prêtées aux interviews ont été adorables. C'était une super expérience.
Bilan : malgré le retard sur certaines animations, les difficultés pour assister aux événements comme la Coupe de France de Cosplay (attention, les barrières ça fait des bleus) ou trop de boutiques avec des goodies similaires (jusqu'à trois fois la même pour les mêmes articles), il reste que le TGS est une convention qui dure et sur laquelle il faut compter aux mêmes titres que ces consœurs qu'elles soient sur Paris ou ailleurs en Province.
Nombre de visiteurs : 60 000, un nouveau record.
Compte-rendu rédigé par Persmegas.
Compte tenu du fait que sa cousine lyonnaise se base surtout sur le Japon, très peu de stands étaient dédiés à l'univers manga. D'ailleurs, l'éditeur Taifu/Ototo, généralement présent, s'est rendu dans le Rhône.
C'est sans doute cette année que l'écart entre les deux univers s'est le plus creusé. Même si depuis ses débuts la convention invite surtout des artistes américains, comme la Comic Con, cela fait plusieurs éditions qu'elle délaisse le côté manga.
Cependant, on pouvait assister à la Coupe de France de Cosplay, visiter le musée du Dok' sur One Piece, se rendre sur le stand de l'éditeur Issenkinicho qui publie des livres/BD en lien avec le Japon, sur celui du créateur de figurines européen Tsume, ou encore les stands amateurs proposant fanart et dessins originaux.
Le samedi, dès 10h00, il semblait y avoir eu ouverture pile à l'heure, puisqu'à notre arrivée il y avait déjà foule. Aussi, lorsqu'on avait la chance de rentrer plus tôt, il ne fallait pas manquer d'en profiter pour découvrir chaque stands à l'aise. Et ayant assisté à la convention pour la première fois en tant que « presse », même en arrivant le dimanche pour 9h00, il aura fallu juste 30 minutes pour voir affluer les gens, comme sortis de nulle part. Il faut dire qu'à cause du froid et le risque de pluie, les organisateurs avaient décidé d'ouvrir un hall aux visiteurs, afin que ceux-ci puissent patienter à l'abri. Un très bon point. Il se trouve même que les gens étaient plutôt satisfait de l'accueil de cette année.
Pendant qu'au point dédicace quelques visiteurs se posaient déjà, la cérémonie d'ouverture était sur le point de débuter. Pour faire patienter, un groupe de danseurs composé de quatre garçons et deux filles incarnaient pour les premiers des ninjas, pour les secondes, des geisha. Ce n'était pas sans défauts, scénaristiquement et scéniquement, mais ils étaient pleinement investi dans leur show. Ensuite il a bien fallu attendre 20 minutes (« quart d'heure toulousain » dixit l'animateur) pour vraiment entamer la cérémonie. Les acteurs américains ont été les premiers à se présenter, dans un ordre qui a une ou deux fois changé. Puis les comédiens français (de doublage et de cinéma) et les youtubeurs.
Il était après cela temps de trouver comment procéder aux interviews et également de passer un coucou pour une dédicace à James Marsters. Vu qu'aucun plan n'avait été offert à l'accueil presse, c'était compliqué de trouver tout le monde. Et surtout, il fallait réussir à trouver le moment pour interroger puisque parfois absent, parfois pas le temps. Heureusement, grâce aux renseignements pris auprès des organisateurs, et à la gentillesse des personnes présentes sur les stands, il a été possible de récolter quelques informations auprès des intéressés. Notamment avec Donald Reignoux qui a débuté le doublage à 10 ans et continue d'officier depuis. Chez Tsume, trois membres de la société se sont prêtés au jeu, apportant leur vision du monde de la figurine, du jeu de plateau et de la mode. Pour Issenkinicho, ce sont ses éditeurs Delphine Vaufrey et Alexandre Bonnefoy, ainsi que le duo Atelier Sentou, qui ont répondu à nos questions. Le Dok', lui, a pris un moment pour partager sa passion de One piece. Et enfin Lady Sundae a bien voulu parler de son amour pour le cosplay.
En parlant de cosplay, cette année le TGS accueillait la 1ière édition de la Coupe de France de Cosplay, un concours à la Miss France, chaque participant représentait donc une région. A moins de l'avoir raté, il n'y avait pas de point pour accueillir la presse. Seuls les possesseurs d'un billet VIP avaient leur coin pour s'asseoir, bien que son emplacement ne prêtait pas vraiment à une vue pratique. Il aura fallu se rabattre sur une barrière et glisser plusieurs fois pour y assister. Les 20 participants, 18 filles et deux garçons, ont défilé les uns après les autres pour présenter des prestations allant de la simple chorégraphie à l'interprétation plus poussée, que ce soit sur le ton de l'humour ou du sérieux. Tous les costumes étaient de bonne facture. Juste à regretter que l'écran derrière eux, projetant des vidéos afin d'appuyer leur prestation, était bien trop présent au point de les éclipser fortement. Et notre Miss Cosplay de France 2017 nous vient de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit de Ellebasi avec son cosplay de Aloy (Horizon Zero Dawn).
La conférence du Dok', quant à elle, était un véritable partage comme promis. Malgré une voix fatiguée, il s'est donné à fond avec son ami Heat pour discuter de la série. Aimable attention de sa part, il a choisi de se baser uniquement sur ce qui a été jusque-là édité par Glénat, évitant les spoilers aux retardataires de la vo. Il aura même fait l'honneur à l'un de vos serviteurs en reprenant sa question sur les openings et endings.
Pour ce qui était de la composition du site, 4 halls (du 3 au 6) étaient ouverts au public, chacun étant plus ou moins relié à un thème.
Le 3 accueillait une scène et le coin restauration où les gens pouvaient s'installer pour manger.
Le 4 permettait de recevoir les invités, français et américains, sur stands ou points dédicaces, les éditeurs et librairies, et le photocall.
Le 5 possédait lui aussi une scène, des stands/ateliers sur le cosplay, et des boutiques portant davantage sur les séries TV.
Et dans le 6 se trouvait la scène principale, le vestiaire cosplay, le coin jeux vidéo entre ses stands éditeurs et ses arcades à disposition des visiteurs.
Dans chacun on pouvait retrouver des points de restauration (japonais ou « français »), ainsi que des stands amateurs/jeunes créateurs, ou des boutiques vendant goodies en tout genre. Concernant ces dernières, il était malheureux de se rendre compte que trop vendaient exactement les mêmes articles, que ce soit les sabres ou épées d'animés, coussins, peluches et autre objets du quotidien estampillés telles ou telles séries.
D'ailleurs, l'agencement des stands amateurs, disséminés sans vraiment de cohérence, empêchaient de fait de se retrouver correctement, bien que la forte fréquentation en était aussi la cause. Les allées n'étaient pas petites, elles étaient même plutôt assez larges. Mais le comportement de certains visiteurs, comme celui de se fixer systématiquement au milieu pour papoter, ne permettait pas de circuler aussi librement qu'on l'aurait souhaiter.
Peu de points négatifs pour cette année. Seule la manière de gérer le photocall sera revenue comme désastreuse. En effet, une fois que la photo était prise, il fallait se rendre à un coin aménagé pour récupérer celle-ci. Seulement, pour une raison inconnue, alors qu'une trentaine de personne était déjà passée, aucune n'avait encore récupérée sa photo en 30 minutes. L'accumulation provoqua un gros bouchon dans l'allée réservée et pour certains l'attente aura durée plus d'une heure. Heureusement, l'ambiance était plutôt bon enfant.
On pourrait aussi parler du retard de certains invités comme James Marsters ou Peter Weller, car coincés avec une interview, mais cela reste un classique.
Pour l'accueil presse, juste qu'il aurait été sympa d'avoir un dépliant programme/plan lors de la récupération du badge, histoire de savoir où aller dès qu'on rentrait puisque le point info le plus proche pour récupérer un exemplaire était dans le hall d'à côté. Sinon, les organisateurs étaient accueillants et à disposition lorsqu'il y avait besoin de se renseigner, indiquant entre autre quels horaires étaient disponibles pour des interviews dans des boxes spécialement créés pour l'occasion.
Et toutes les personnes qui se sont prêtées aux interviews ont été adorables. C'était une super expérience.
Bilan : malgré le retard sur certaines animations, les difficultés pour assister aux événements comme la Coupe de France de Cosplay (attention, les barrières ça fait des bleus) ou trop de boutiques avec des goodies similaires (jusqu'à trois fois la même pour les mêmes articles), il reste que le TGS est une convention qui dure et sur laquelle il faut compter aux mêmes titres que ces consœurs qu'elles soient sur Paris ou ailleurs en Province.
Nombre de visiteurs : 60 000, un nouveau record.
Compte-rendu rédigé par Persmegas.