Manga Sentaku, nouvelle start-up pour promouvoir le manga de création française
Ce mois-ci s'est dévoilée Sentaku, une plateforme innovante désireuse de mettre en avant les mangas de créateurs français via un modèle novateur.
Startup aujourd'hui intégrée à l'incubateur Burgundy School of Business, Sentaku propose l'édition de mangas français sur un modèle digital-physique. Une partie des œuvres est accessible sur la plateforme internet, et les lecteurs sont invités à passer des précommandes qui serviront à financer l'impression et les frais inhérents à la production du manga ainsi que la rémunération de l'auteur.
Le site Le site web Sentaku est déjà ouvert avec deux premières œuvres qu'il est possible de soutenir : Les larmes d'Ara et Bestiaire.
A l'origine de Sentaki trois élèves de la Burgundy School of Business.
Lucas Santos, l'un des trois créateurs de la startup avec Elisabeth Dier et Jorge Martins, présente ainsi le projet : "Nous avons opté pour ce nom car Sentaku a pour leitmotiv de donner l'opportunité aux amateurs français de mangas de choisir les œuvres qu'ils pourront lire demain, pouvoir jusqu'à maintenant réservé aux maisons d'édition". Selon le trio, la motivation derrière Sentaku vient d'une frustration personnelle quant au manga français : "Les mangas d'origine française ne représentent qu'une infime partie des mangas publiés dans le pays, alors que le potentiel est très élevé. Mais généralement les maisons d'éditions françaises ne veulent pas prendre de risque avec des amateurs nationaux, et seuls les mangas ayant très bien marchés au Japon sont édités en France. Nous avons donc décidé de changer les choses et de propulser nos mangakas !"
Rendez-vous sur le site de Sentaku pour découvrir les projets projets de la plateforme !
Startup aujourd'hui intégrée à l'incubateur Burgundy School of Business, Sentaku propose l'édition de mangas français sur un modèle digital-physique. Une partie des œuvres est accessible sur la plateforme internet, et les lecteurs sont invités à passer des précommandes qui serviront à financer l'impression et les frais inhérents à la production du manga ainsi que la rémunération de l'auteur.
Le site Le site web Sentaku est déjà ouvert avec deux premières œuvres qu'il est possible de soutenir : Les larmes d'Ara et Bestiaire.
A l'origine de Sentaki trois élèves de la Burgundy School of Business.
Lucas Santos, l'un des trois créateurs de la startup avec Elisabeth Dier et Jorge Martins, présente ainsi le projet : "Nous avons opté pour ce nom car Sentaku a pour leitmotiv de donner l'opportunité aux amateurs français de mangas de choisir les œuvres qu'ils pourront lire demain, pouvoir jusqu'à maintenant réservé aux maisons d'édition". Selon le trio, la motivation derrière Sentaku vient d'une frustration personnelle quant au manga français : "Les mangas d'origine française ne représentent qu'une infime partie des mangas publiés dans le pays, alors que le potentiel est très élevé. Mais généralement les maisons d'éditions françaises ne veulent pas prendre de risque avec des amateurs nationaux, et seuls les mangas ayant très bien marchés au Japon sont édités en France. Nous avons donc décidé de changer les choses et de propulser nos mangakas !"
Rendez-vous sur le site de Sentaku pour découvrir les projets projets de la plateforme !
De Digibix, le 24 Juillet 2018 à 17h55
La partie intéressante est à la fin. ????????
Je suis moi-même en école de co et passionné de manga mais bon je reste sceptique. On verra bien ce que ça donne mais se rendent-ils compte du nombre de donateur qu'il faudrait pour financer chaque œuvre ou du montant que chaque donateur devrait donner ? Après je me doute qu'ils ont dû faire leurs petites études de marché, le projet doit être viable sur le papier mais en tant que fan de manga j'aurais du mal à pré-commander des œuvres sans connaître le taff précédent de l'auteur ou avoir vraiment les moyens de connaître son potentiel et franchement c'est pas pour avec un scan que je vais prendre la décision.
Je pense que le format du site correspond aux jeunes adultes mais tout le monde cherche la rapidité, l'immédiateté, alors payer un manga à l'avance, voir plusieurs ça me tente pas vraiment.
J'ai rien contre le manga français mais pour trouver des pépites, on peut se tourner vers le Japon à tout moment donc bon voilà quoi.
Un très beau principe mais pas un très bon principe d'après moi. Bien sûr je vous encourage !! ???? On verra bien ce que ça donne mais ça marcherait encore mieux si c'était un site de passionné à passionné avec un retour sur investissement. L'auteur ne serait pas rémunéré via la plate-forme mais gagnerait de la notoriété ce qui lui permettrait d'aller toquer chez les maisons d'édition. Le lecteur, lui, aurait un retour de ses sous. J'ai pas envie de dire retour sur investissement, il s'agirait d'un prêt, l'investissement sera pour lui de contribuer à la sortie d'un manga qui plaît.
Finalement il faudrait développer un peu cette start-up et aller la revendre à Média Participation (Maison mère de Kana) par exemple.
De Dharma [1875 Pts], le 24 Juillet 2018 à 16h58
Ouais, faut voir...
Si ça peut amener du positif sur le marché, vraiment aider des artistes, alors tant mieux.
Mais j'avoue que je suis très perplexe aussi. Parce que école de commerce (avec un nom ''international'' ridicule, by the way r_r), parce que ''start-up'', même si ça à la limite... C'est pas forcément pire que des collections / labels sortis par de gros éditeurs, si ils le font de manière passionnée.
Je sais pas comment sont fait ce genre d'articles, si ce sont eux qui demandent de poster le truc ou si c'est un rédacteur de Manga-News qui décide du contenu, mais perso ça ne m'attire pas, bien que le concept puisse être intéressant.
C'est un peu caricatural, on dirait que c'est plus destiné à de futurs investisseurs, qu'à de futurs lecteurs / acheteurs.
Puis je ne crois que pas ce soit une bonne idée de mettre en avant le fait que ce projet sorte d'une ''Business School'' quand on veut vendre de la passion. Personnellement (ça vaut c'que ça vaut), je pars avec un a priori.
Et pourquoi faire fonctionner ça comme un simple site de crowdfunding ?
40 jours pour que des artistes très peu connus récoltent 10 000€, c'est vraiment court, non ?
J'ai du mal à imaginer qu'un dixième de leurs projets voit le jour... Tous ne sont pas Aerinn, malheureusement.
Bref, j'y crois pas des masses, mais j'suis pas éditeurs. Peut être que ça cartonnera ? C'est tout le mal que je leur souhaite en tout cas, si ils gèrent ça de manière pas trop business.
De Lyendith, le 24 Juillet 2018 à 11h42
Les mangas d'origine française ne représentent qu'une infime partie des mangas publiés dans le pays, alors que le potentiel est très élevé.
Moui, en même temps ça fait même pas 15 ans qu'on fait des mangas, et ça ne prend vraiment que depuis quelques années… La cadence de travail des Japonais n'est pas la même non plus. Dieu merci les mangakas français ne sont pas obligés de sortir un tome tous les deux mois !
Enfin bon, si cette initiative permet de porter des projets intéressants, pourquoi pas.
De Igor mon Titi, le 24 Juillet 2018 à 11h35
start-up : rien que ce nom me fait gerber !
De Yacine [1349 Pts], le 24 Juillet 2018 à 11h29
seuls les mangas ayant très bien marchés au Japon sont édités en France
Non.