Evènemen L'exposition Osamu Tezuka prolongée à Angoulême
Après avoir été présentée aux visiteurs du 45ème Festival International de la Bande-Dessinée d'Angoulême, l'exposition dédiée à Osamu Tezuka restera présentée au musée d'Angoulême jusqu'au mois prochain.
Cette véritable rétrospective autour de celui qu'on surnomme le Dieu du Manga restera donc exposée jusqu'au 11 mars, de quoi intéresser les retardataires et curieux qui auraient l'occasion de se rendre dans la ville capitale de la bande-dessinée.
L'exposition Osamu Tezuka - Manga no Kamisama fut mise à l'honneur lors du festival qui s'est tenu du 25 au 28 janvier. A noter que ceux qui seraient dans l'incapacité totale à se rendre à l'exposition peuvent se rabattre sur son catalogue, disponible sur la boutique du FIDB.
Présentation de l'exposition :
Au Japon, Osamu Tezuka (1928-1989) est surnommé Manga no kamisama, « Le Dieu du Manga ». Et pour cause, il est considéré comme l’inventeur du manga moderne. Dès 1947 dans La Nouvelle Île au trésor, Tezuka popularise une forme de récit au long cours. Sa narration montre une dynamique inédite, et l’esthétique est teintée de références à l’imaginaire américain, Walt Disney en tête. Jusqu’alors, le manga se cantonnait souvent à des formes courtes. Modèle pour les générations d'auteurs à venir, le dieu du manga participe à toutes les révolutions formelles qui suivront, s'emparant de tous les genres au fur et à mesure de leur apparition : bande dessinée pour jeunes garçons, pour jeunes filles, pour adultes, récits historiques. Dans les années 1960, Tezuka bouleverse enfin l’industrie naissante de l’animation japonaise en créant la première série pour la télévision, posant alors, sans le réaliser, les fondements de cette industrie.
Sans Tezuka, le manga et l’animation japonaise ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Ses créations sont nombreuses et la plus célèbre reste assurément Astro Boy (Tetsuwan Atom, 1952), un petit enfant robot alimenté par une pile nucléaire et célèbre dans le monde entier. Parmi les œuvres marquantes figurent également Le Roi Léo (1950), Phénix (1968), Ayako (1972), Bouddha (1972), Black Jack (1973) ou encore L’Histoire des 3 Adolf (1983).
Auteur mythique d’une époustouflante productivité, avec la réalisation de 170 000 pages de manga, Tezuka n’a jamais fait l’objet d’une véritable exposition en France. C’est donc une rétrospective exceptionnelle qui est présentée à Angoulême, avec de nombreux originaux mythiques. Une manière aussi de saluer la mémoire d’un auteur venu à Angoulême au début des années 1980, quelques années avant que la bande dessinée japonaise s’exporte massivement à travers le monde.
Cette véritable rétrospective autour de celui qu'on surnomme le Dieu du Manga restera donc exposée jusqu'au 11 mars, de quoi intéresser les retardataires et curieux qui auraient l'occasion de se rendre dans la ville capitale de la bande-dessinée.
L'exposition Osamu Tezuka - Manga no Kamisama fut mise à l'honneur lors du festival qui s'est tenu du 25 au 28 janvier. A noter que ceux qui seraient dans l'incapacité totale à se rendre à l'exposition peuvent se rabattre sur son catalogue, disponible sur la boutique du FIDB.
Présentation de l'exposition :
Au Japon, Osamu Tezuka (1928-1989) est surnommé Manga no kamisama, « Le Dieu du Manga ». Et pour cause, il est considéré comme l’inventeur du manga moderne. Dès 1947 dans La Nouvelle Île au trésor, Tezuka popularise une forme de récit au long cours. Sa narration montre une dynamique inédite, et l’esthétique est teintée de références à l’imaginaire américain, Walt Disney en tête. Jusqu’alors, le manga se cantonnait souvent à des formes courtes. Modèle pour les générations d'auteurs à venir, le dieu du manga participe à toutes les révolutions formelles qui suivront, s'emparant de tous les genres au fur et à mesure de leur apparition : bande dessinée pour jeunes garçons, pour jeunes filles, pour adultes, récits historiques. Dans les années 1960, Tezuka bouleverse enfin l’industrie naissante de l’animation japonaise en créant la première série pour la télévision, posant alors, sans le réaliser, les fondements de cette industrie.
Sans Tezuka, le manga et l’animation japonaise ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Ses créations sont nombreuses et la plus célèbre reste assurément Astro Boy (Tetsuwan Atom, 1952), un petit enfant robot alimenté par une pile nucléaire et célèbre dans le monde entier. Parmi les œuvres marquantes figurent également Le Roi Léo (1950), Phénix (1968), Ayako (1972), Bouddha (1972), Black Jack (1973) ou encore L’Histoire des 3 Adolf (1983).
Auteur mythique d’une époustouflante productivité, avec la réalisation de 170 000 pages de manga, Tezuka n’a jamais fait l’objet d’une véritable exposition en France. C’est donc une rétrospective exceptionnelle qui est présentée à Angoulême, avec de nombreux originaux mythiques. Une manière aussi de saluer la mémoire d’un auteur venu à Angoulême au début des années 1980, quelques années avant que la bande dessinée japonaise s’exporte massivement à travers le monde.
De Takato [1941 Pts], le 08 Février 2018 à 16h49
@ Aghnar, la fiche est créée, désolé de l'attente ! ;)
https://www.manga-news.com/index.php/serie/Osamu-Tezuka-Manga-no-Kamisama
De nolhane [6890 Pts], le 07 Février 2018 à 20h17
J'aimerai tellement pouvoir m'y rendre...
De Aghnar [284 Pts], le 07 Février 2018 à 13h25
(C'est pas ma première demande mais je retente ma chance, désolé :) ) Une fiche MangaNews pour le catalogue de l'exposition ? Merci d'avance !
De cm17, le 07 Février 2018 à 10h55
le roi léo, ma jeunesse (je suis déjà si vieux que ça!?).
Merci TEZUKA san, d'avoir inventé l'animation japonaise moderne!!!