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Jmusic Rencontre avec Yoshiki

Lundi, 15 Février 2016 à 19h00 - Source :Rubrique interviews

Yoshiki, le leader du groupe de rock japonais X-Japan, fondateur du visual-kei, a rencontré ses fans français pour la deuxième année consécutive au cours de Japan Expo. Mais s’il l’an dernier sa présence était liée à ses prestations en tant que pianiste, il est revenu avec d’excellentes nouvelles autour du retour de X-Japan, vingt ans après la sortie du précédent album. Une fois n’est pas coutume, la rédaction a eu l’honneur de s’entretenir avec l’artiste qui nous en dit plus sur sa carrière, cette fois du point de vue du groupe par lequel tout a commencé…
  
  
  
  
Quel bilan tirez-vous de vos projets musicaux de 2014 et 2015 ?
En 2014, j’ai effectué une tournée solo à travers dix pays en tant que pianiste, sur des compositions personnelles. En 2015, nous avons fait un concert au Japon avec X-Japan, et nous préparons actuellement l’album qui sortira l’année prochaine.
 
 
En effet, X-Japan s’apprête à sortir son premier album depuis 20 ans, cette annonce fut retentissante auprès des fans. Vous attendiez-vous à connaître un tel succès en démarrant l’aventure avec le groupe ?
C’est intéressant parce qu’avec Toshi (ndt : chanteur du groupe), nous avons rêvé de gloire à l’âge de 10 ans, on voulait devenir des rock-stars. On ne pensait vraiment pas que ce rêve allait se réaliser. Mes parents me tannaient pour que j’étudie au lieu de jouer du rock et pourtant, nous avons fondé X-Japan. Malheureusement, ces rêves sont tombés à l’eau lorsque le groupe s’est dissout, après la mort de mon ami Hide… Néanmoins, nous sommes revenus puisque nous avons joué l’an dernier au Madison Square Garden.
 
Le nouvel album est donc lancé, pouvez-vous en parler ? Notamment sur les thèmes qui seront abordés ?
Il s’agira essentiellement d’un album de rock alternatif, mais pas que. Il se focalisera sur la vie, sur la manière dont nous avons conquis notre douleur. Nous voulons toutefois en sortir un message positif, et ce même si les paroles sont parfois sombres. Mais je suis sûr qu’il s’agit du meilleur album que nous ayons fait.
 
Le 12 mars 2016, le X-Day se tiendra à Londres. On remarque alors que vous êtes très présent sur la scène européenne. Est-ce que le Vieux Continent vous attire, par sa culture ou ses environnements ?
J’ai commencé à faire de la musique classique à l’âge de dix ans et dans ce domaine, on se focalise naturellement sur l’Europe. Aussi, lorsque nous avons fait notre tournée mondiale, on a ressenti une connexion profonde avec les fans européens. Ça nous a donné l’envie de faire davantage de représentations en Europe.
 
 
 
 
 
L’an dernier, nous nous sommes entretenus sur le mouvement visual-kei, notamment ce qu’il représentait pour vous.  A ce propos, est-ce que certains groupes du mouvement ont retenu votre attention ?
Lorsque nous avons créé X-Japan, on ne s’attendait pas à l’essor du mouvement, ni à ce que des groupes prennent notre relève. J’aime beaucoup de groupes de visual-kei, il serait difficile d’en citer. J’aimerais remarquer qu’il existe des groupes dans le monde entier, même en Europe. Ce mouvement représente la liberté de se représenter dans la musique, c’est une musique sans frontières.
  
  

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