Manga Chronique série manga - Love Junkies
Love Junkies est une comédie érotique en 26 volumes réalisée par la mangaka Kyô Hatsuki. Elle a été publiée au Japon de 2000 à 2009 chez Akita Shôten.
En France, le titre est paru chez Taifu Comics de juin 2007 à juin 2012. Dans nos contrées la série a sans réelle raison été fractionnée en deux saisons, la première comptant 15 tomes, la seconde 11.
L'histoire nous fait suivre les péripéties amoureuses d'Eitarô Sakakibara, un employé d'une agence de pub. Au début de l'aventure, Eitarô apparaîtra comme un puceau peu sûr de lui, très timide et plutôt maladroit avec la gent féminine. Mais très rapidement, les choses vont évoluer positivement pour le jeune homme, qui après une première expérience va enchaîner les conquêtes. Tout au long du récit, Eitarô aura trois relations sérieuses qui marqueront son parcours sentimental.
Appartenant au genre érotique, la série Love Junkies proposera très souvent des scènes de sexe durant lesquelles l'auteure aura l'occasion de dessiner dans toute leur beauté les courbes féminines. L'amateur du genre sera comblé de voir tous ces corps féminins plus parfaits les uns que les autres "céder" face aux assauts d'un Eitarô plein d'ardeur. Cependant, nous n'atteindrons jamais le niveau scabreux du hentai, les parties génitales étant cachées ou représentées de façon imagée. Ainsi le sexe d'Eitarô est "Monsieur Popol", une ombre a la forme évocatrice qui, lorsqu'elle est "en forme", a la musculature d'un bodybuilder. A souligner également: le sexe dans la série est quasiment toujours consenti, nous n'assisterons pas à des scènes de viol ou d'autres choses du même style. A un moment il y aura bien un pervers qui s'en prendra à un personnage féminin et tentera d'abuser d'elle, mais cette séquence est un passage assez marginal dans la série, et qui servira avant tout à mettre en avant le côté chevaleresque d'Eitarô, qui protégera ladite demoiselle.
Cependant, résumer Love Junkies à ses nombreuses scènes de sexe (qui tendent à se raréfier dans les derniers volumes) serait une grave erreur... En effet le titre est aussi une comédie romantique qui va toujours prendre le temps de présenter la psychologie de ses personnages. Ces derniers, Eitarô en tête, vont petit à petit évoluer et tirer beaucoup d'expérience de leurs rencontres. Un tel traitement est bien évidemment un excellent choix de la part de Kyô Hatsuki !
L'autre force de la série est la qualité de son casting, surtout celui de la gent féminine. En plus de ses nombreuses aventures, Eitarô va vivre trois relations importantes, et ces dernières seront autant d'étapes de son parcours personnel.
Dans un premier temps, Eitarô sortira avec Emu Ninomiya, une lycéenne. De par son jeune âge, Emu apportera une grande fraîcheur et beaucoup d'insouciance à la série. A son contact, Eitarô va découvrir les joies ainsi que les contraintes d'une relation suivie : complicité, tendresse, mais aussi jalousie et disputes... Après quelques mois de bonheur, leur relation va finir par se compliquer et même devenir éruptive, Emu, assez immature, ayant du mal à accepter les absences d'Eitarô souvent dues à son travail.
Par la suite, Eitarô va se lier avec Miho Ide, une magnifique étudiante que notre héros connaissait bien avant Emu. Après un premier contact durant lequel ils avaient un peu flirté, Miho et Eitarô vont se retrouver et s'aimer d'un amour passionnel. Malheureusement, la belle Miho, qui incarne à la perfection l'idée de tendresse, va devoir déménager en Angleterre pour y poursuivre ses études, et ce triste évènement sera la première rupture subie par Eitarô. Bien évidemment notre héros vivra très mal cette rupture et va avoir du mal à s'en remettre.
Enfin, la dernière relation suivie de notre héros, qui marque également le dernier grand cycle de la série, sera celle avec Shinako Jii, une dessinatrice gaffeuse et garçon manqué. Présente depuis le début de la série, Shinako est d'abord restée très en retrait tout en étant très liée à notre héros puisqu'elle entretient avec lui une correspondance par internet, sous le pseudonyme "Gina". Avec Gina, Eitarô a échangé bien des secrets et s'est énormément confié, sans savoir que Gina était en fait Shinako, qui collabore d'ailleurs assez souvent avec la société pour laquelle il travaille. Ensemble, nos deux tourtereaux formeront un "petit couple", et vivront une relation apaisée et amusante. Ils s'épanouiront ensemble et iront même jusqu'à parler de fiançailles, jusqu'à ce qu'un évènement bien particulier mette de l'eau dans le gaz... Les derniers volumes de la série vont d'ailleurs dépeindre la crise rencontrée par le couple, jusqu'à leurs retrouvailles émouvantes.
Du côté des graphismes, le style de Kyô Hatsuki s'avère très plaisant. Si les faciès masculins ne sont pas particulièrement marquants, l'auteure a beaucoup de talent pour dépeindre les visages féminins. Lors des scènes érotiques, les corps sont bien proportionnés et les courbes féminines joliment dessinés. A noter que le talent graphique de Kyô Hatsuki ne se résume pas à son trait : dans les moments de tension entre personnages, l'auteure arrive à faire passer beaucoup d'émotion dans le regard de ses personnages ou plus généralement dans son découpage et la narration.
Au niveau de l'édition, nous avons droit à un travail correct de la part de Taifu Comics, on note de temps en temps quelques coquilles, mais rien qui ne nuise vraiment à la lecture. L'impression n'était pas excellente dans les premiers volumes, avec des problèmes de nuances notamment, mais s'améliore pas la suite.
En définitive, Love Junkies est une plaisante comédie érotique et romantique. Après des débuts sympathiques, mais loin d'être exceptionnels, la série va beaucoup gagner en qualité lorsque son héros va s'engager dans des relations plus sérieuses. Le titre va alors dépeindre avec beaucoup de justesse les bonheurs, mais aussi les affres inhérentes à toute relation, gagnant ainsi beaucoup de profondeur. Elle offre également une très bonne conclusion, qui ne provoquera aucune frustration chez le lecteur.
Une série à découvrir, même si l'achat des tomes risque d'être délicat puisque la série est aujourd'hui en arrêt de commercialisation.
En France, le titre est paru chez Taifu Comics de juin 2007 à juin 2012. Dans nos contrées la série a sans réelle raison été fractionnée en deux saisons, la première comptant 15 tomes, la seconde 11.
L'histoire nous fait suivre les péripéties amoureuses d'Eitarô Sakakibara, un employé d'une agence de pub. Au début de l'aventure, Eitarô apparaîtra comme un puceau peu sûr de lui, très timide et plutôt maladroit avec la gent féminine. Mais très rapidement, les choses vont évoluer positivement pour le jeune homme, qui après une première expérience va enchaîner les conquêtes. Tout au long du récit, Eitarô aura trois relations sérieuses qui marqueront son parcours sentimental.
Appartenant au genre érotique, la série Love Junkies proposera très souvent des scènes de sexe durant lesquelles l'auteure aura l'occasion de dessiner dans toute leur beauté les courbes féminines. L'amateur du genre sera comblé de voir tous ces corps féminins plus parfaits les uns que les autres "céder" face aux assauts d'un Eitarô plein d'ardeur. Cependant, nous n'atteindrons jamais le niveau scabreux du hentai, les parties génitales étant cachées ou représentées de façon imagée. Ainsi le sexe d'Eitarô est "Monsieur Popol", une ombre a la forme évocatrice qui, lorsqu'elle est "en forme", a la musculature d'un bodybuilder. A souligner également: le sexe dans la série est quasiment toujours consenti, nous n'assisterons pas à des scènes de viol ou d'autres choses du même style. A un moment il y aura bien un pervers qui s'en prendra à un personnage féminin et tentera d'abuser d'elle, mais cette séquence est un passage assez marginal dans la série, et qui servira avant tout à mettre en avant le côté chevaleresque d'Eitarô, qui protégera ladite demoiselle.
Cependant, résumer Love Junkies à ses nombreuses scènes de sexe (qui tendent à se raréfier dans les derniers volumes) serait une grave erreur... En effet le titre est aussi une comédie romantique qui va toujours prendre le temps de présenter la psychologie de ses personnages. Ces derniers, Eitarô en tête, vont petit à petit évoluer et tirer beaucoup d'expérience de leurs rencontres. Un tel traitement est bien évidemment un excellent choix de la part de Kyô Hatsuki !
L'autre force de la série est la qualité de son casting, surtout celui de la gent féminine. En plus de ses nombreuses aventures, Eitarô va vivre trois relations importantes, et ces dernières seront autant d'étapes de son parcours personnel.
Dans un premier temps, Eitarô sortira avec Emu Ninomiya, une lycéenne. De par son jeune âge, Emu apportera une grande fraîcheur et beaucoup d'insouciance à la série. A son contact, Eitarô va découvrir les joies ainsi que les contraintes d'une relation suivie : complicité, tendresse, mais aussi jalousie et disputes... Après quelques mois de bonheur, leur relation va finir par se compliquer et même devenir éruptive, Emu, assez immature, ayant du mal à accepter les absences d'Eitarô souvent dues à son travail.
Par la suite, Eitarô va se lier avec Miho Ide, une magnifique étudiante que notre héros connaissait bien avant Emu. Après un premier contact durant lequel ils avaient un peu flirté, Miho et Eitarô vont se retrouver et s'aimer d'un amour passionnel. Malheureusement, la belle Miho, qui incarne à la perfection l'idée de tendresse, va devoir déménager en Angleterre pour y poursuivre ses études, et ce triste évènement sera la première rupture subie par Eitarô. Bien évidemment notre héros vivra très mal cette rupture et va avoir du mal à s'en remettre.
Enfin, la dernière relation suivie de notre héros, qui marque également le dernier grand cycle de la série, sera celle avec Shinako Jii, une dessinatrice gaffeuse et garçon manqué. Présente depuis le début de la série, Shinako est d'abord restée très en retrait tout en étant très liée à notre héros puisqu'elle entretient avec lui une correspondance par internet, sous le pseudonyme "Gina". Avec Gina, Eitarô a échangé bien des secrets et s'est énormément confié, sans savoir que Gina était en fait Shinako, qui collabore d'ailleurs assez souvent avec la société pour laquelle il travaille. Ensemble, nos deux tourtereaux formeront un "petit couple", et vivront une relation apaisée et amusante. Ils s'épanouiront ensemble et iront même jusqu'à parler de fiançailles, jusqu'à ce qu'un évènement bien particulier mette de l'eau dans le gaz... Les derniers volumes de la série vont d'ailleurs dépeindre la crise rencontrée par le couple, jusqu'à leurs retrouvailles émouvantes.
Du côté des graphismes, le style de Kyô Hatsuki s'avère très plaisant. Si les faciès masculins ne sont pas particulièrement marquants, l'auteure a beaucoup de talent pour dépeindre les visages féminins. Lors des scènes érotiques, les corps sont bien proportionnés et les courbes féminines joliment dessinés. A noter que le talent graphique de Kyô Hatsuki ne se résume pas à son trait : dans les moments de tension entre personnages, l'auteure arrive à faire passer beaucoup d'émotion dans le regard de ses personnages ou plus généralement dans son découpage et la narration.
Au niveau de l'édition, nous avons droit à un travail correct de la part de Taifu Comics, on note de temps en temps quelques coquilles, mais rien qui ne nuise vraiment à la lecture. L'impression n'était pas excellente dans les premiers volumes, avec des problèmes de nuances notamment, mais s'améliore pas la suite.
En définitive, Love Junkies est une plaisante comédie érotique et romantique. Après des débuts sympathiques, mais loin d'être exceptionnels, la série va beaucoup gagner en qualité lorsque son héros va s'engager dans des relations plus sérieuses. Le titre va alors dépeindre avec beaucoup de justesse les bonheurs, mais aussi les affres inhérentes à toute relation, gagnant ainsi beaucoup de profondeur. Elle offre également une très bonne conclusion, qui ne provoquera aucune frustration chez le lecteur.
Une série à découvrir, même si l'achat des tomes risque d'être délicat puisque la série est aujourd'hui en arrêt de commercialisation.
De Kahn, le 24 Janvier 2017 à 13h20
Absolument pas d'accord sur la conclusion du manga : totalement baclée même si le résultat était attendu....une énorme déception vu l'intensité du dernier arc que l'auteure avait réussi à installer sur plusieurs tomes. Hatuski voulait finir vite et ca se voit bcp trop !
De Adzen, le 24 Janvier 2017 à 01h37
J'aime bien la phrase de fin de cette chronique gagnant ainsi beaucoup de profondeur... Ok je sors ;-)
De Ryukosama, le 22 Janvier 2017 à 13h57
Il va falloir que j'essaye de me la procurer ^^