Jeux Video Test du jeu Okami Den sur DS
Voici notre test du jeu Okami Den, sorti sur DS en 2011.
Laisser le titre en anglais, cela a sans doute gêné les ventes et c'est dommage. Sorti de là, il faut avouer que l'effet visuel s'avère chatoyant dès les premières secondes. Tout en 3D, le jeu arbore une patte artistique faisant penser aux superbes estampes japonaises. Pour accrocher l'œil du joueur, les développeurs ont tout simplement utilisé la technique du cel-shading, consistant à entourer les éléments de gros traits noirs. Cela donne un aspect dessin animé des plus réussis. Si les lieux sont moins vastes que dans l'original, ils n'en demeurent pas moins très efficaces et évitent de se retrouver dans une situation de "couloirs à suivre", même si les zones sont, cette fois, délimitées. L'ensemble est appuyé par des musiques aux sonorités nippones, qui rappelleront de nombreux souvenirs aux fans des deux Shenmue. Et le langage "yaourt" (comme dans Animal Crossing) apporte une touche amusante, et moins énervante que le dialecte de Kristal dans Star Fox Adventures sur Gamecube. Bref, techniquement, Okamiden est une vraie réussite.
Sur le plan du gameplay, Capcom s'est adapté aux contraintes de la portable, en se passant des services du charismatique Amateratsu. Le joueur incarne ainsi son fils, le petit Chibiteratsu, qui fera craquer n'importe quelle Brigitte Bardot qui sommeille en vous. Il faut dire que les mouvements du louveteau sont à croquer, tout comme sa bouille rappelant les chiots de Nintendogs+Cats de la 3DS. Mais pas question de rester s'extasier devant sa truffe, vous avez une mission à accomplir : terrasser le mal qui ronge le pays. Convoqué par le sautillant Issun, vous allez donc devoir ramener la paix dans votre contrée, à l'aide d'un gamin maladroit : Kuni, qui n'est autre que le fils du vieillard Susano (du premier volet). Au fil de l'aventure, Kuni est remplacé par d'autres protagonistes, Capcom ayant vraiment soigné le moment où Chibi doit quitter son partenaire. Émotionnellement, le niveau est assez prodigieux pour une "simple" portable. Et l'humour est omniprésent.
Comme dans Spirit Tracks, le duo agit dans un seul et même but. A l'aide de la croix directionnelle, vous dirigez Chibiteratsu, tandis que le stylet sert à dessiner le chemin à suivre du personnage qui l'accompagne. Tour à tour, vous utilisez à la fois vos pouvoirs ainsi que ceux de vos partenaires, et la matière grise est plutôt bien sollicitée, sans que cela soit rédhibitoire. Au début de l'aventure, il faut l'avouer, les indications ne sont pas très claires et un temps d'adaptation est nécessaire pour connaître la direction à suivre. Cette situation s'étiole petit à petit dès lors que vous avez découvert Kuni. Le vrai problème d'Okamiden, c'est son manque d'ergonomie. A l'inverse de Spirit Tracks, il faut d'abord appuyer sur L ou R pour pouvoir commencer à tracer les lignes (ou silhouettes) à l'aide du stylet. Résultat, il faut garder la console dans la main et jouer avec les boutons et la croix, tout en se débrouillant pour tenir le stylet à portée de doigts. A la longue, cela fatigue. Et encore, on est sur Nintendo DS et le bâtonnet est situé sur le côté droit de la console, alors que sur 3DS, il est carrément à l'arrière de la machine. Bien évidemment, comme pour tout, on s'y habitue au bout de quelques minutes.
Okamiden est donc un bon titre mais qui pêche par un manque de magie notoire. Il est aussi dommage, outre sa traduction passée à la trappe, que les combats aient lieu dans une sorte d'arène cloisonnée. Sorti de là, il faut avouer que le jeu est original et tombe à point nommé pour celles et ceux qui ne veulent pas passer à la 3DS.
Laisser le titre en anglais, cela a sans doute gêné les ventes et c'est dommage. Sorti de là, il faut avouer que l'effet visuel s'avère chatoyant dès les premières secondes. Tout en 3D, le jeu arbore une patte artistique faisant penser aux superbes estampes japonaises. Pour accrocher l'œil du joueur, les développeurs ont tout simplement utilisé la technique du cel-shading, consistant à entourer les éléments de gros traits noirs. Cela donne un aspect dessin animé des plus réussis. Si les lieux sont moins vastes que dans l'original, ils n'en demeurent pas moins très efficaces et évitent de se retrouver dans une situation de "couloirs à suivre", même si les zones sont, cette fois, délimitées. L'ensemble est appuyé par des musiques aux sonorités nippones, qui rappelleront de nombreux souvenirs aux fans des deux Shenmue. Et le langage "yaourt" (comme dans Animal Crossing) apporte une touche amusante, et moins énervante que le dialecte de Kristal dans Star Fox Adventures sur Gamecube. Bref, techniquement, Okamiden est une vraie réussite.
Sur le plan du gameplay, Capcom s'est adapté aux contraintes de la portable, en se passant des services du charismatique Amateratsu. Le joueur incarne ainsi son fils, le petit Chibiteratsu, qui fera craquer n'importe quelle Brigitte Bardot qui sommeille en vous. Il faut dire que les mouvements du louveteau sont à croquer, tout comme sa bouille rappelant les chiots de Nintendogs+Cats de la 3DS. Mais pas question de rester s'extasier devant sa truffe, vous avez une mission à accomplir : terrasser le mal qui ronge le pays. Convoqué par le sautillant Issun, vous allez donc devoir ramener la paix dans votre contrée, à l'aide d'un gamin maladroit : Kuni, qui n'est autre que le fils du vieillard Susano (du premier volet). Au fil de l'aventure, Kuni est remplacé par d'autres protagonistes, Capcom ayant vraiment soigné le moment où Chibi doit quitter son partenaire. Émotionnellement, le niveau est assez prodigieux pour une "simple" portable. Et l'humour est omniprésent.
Comme dans Spirit Tracks, le duo agit dans un seul et même but. A l'aide de la croix directionnelle, vous dirigez Chibiteratsu, tandis que le stylet sert à dessiner le chemin à suivre du personnage qui l'accompagne. Tour à tour, vous utilisez à la fois vos pouvoirs ainsi que ceux de vos partenaires, et la matière grise est plutôt bien sollicitée, sans que cela soit rédhibitoire. Au début de l'aventure, il faut l'avouer, les indications ne sont pas très claires et un temps d'adaptation est nécessaire pour connaître la direction à suivre. Cette situation s'étiole petit à petit dès lors que vous avez découvert Kuni. Le vrai problème d'Okamiden, c'est son manque d'ergonomie. A l'inverse de Spirit Tracks, il faut d'abord appuyer sur L ou R pour pouvoir commencer à tracer les lignes (ou silhouettes) à l'aide du stylet. Résultat, il faut garder la console dans la main et jouer avec les boutons et la croix, tout en se débrouillant pour tenir le stylet à portée de doigts. A la longue, cela fatigue. Et encore, on est sur Nintendo DS et le bâtonnet est situé sur le côté droit de la console, alors que sur 3DS, il est carrément à l'arrière de la machine. Bien évidemment, comme pour tout, on s'y habitue au bout de quelques minutes.
Okamiden est donc un bon titre mais qui pêche par un manque de magie notoire. Il est aussi dommage, outre sa traduction passée à la trappe, que les combats aient lieu dans une sorte d'arène cloisonnée. Sorti de là, il faut avouer que le jeu est original et tombe à point nommé pour celles et ceux qui ne veulent pas passer à la 3DS.