Jeux Video Test import du jeu Hitman Reborn ! DS - Flame Rumble
Grâce à son succès, l’anime Reborn ! a vite engendré pléthore de projets et de produits dérivés après le début de sa diffusion sur les petits écrans nippons. Démarré en octobre 2006, la série télévisée a eu droit à un premier jeu-vidéo dérivé en juin 2007, à destination de la Nintendo DS qui restera la console fétiche de l’œuvre d’Akira Amano, bien que certains jeux verront le jour sur Wii, PSP et Playstation 2. Reborn ! Flame Rumble : Mukuro Kyôshû (L’assaut de Mukuro, traduit littéralement) est le premier volet de la saga des Flame Rumble bâtie autour de cinq jeux couvrant l’intégralité de la série animée. Et comme souvent c’est le cas pour ce genre de soft, les fans de la première heure sont les premiers visés puisque ce premier opus ne présente rien de révolutionnaire pour les joueurs acharnés.
Le jeu parait sur le sol nippon tandis que l’adaptation animée entamait tout juste l’arc Varia, autrement dit le contenu à adapter était minime sachant que la série venait juste de s’orienter vers un style d’action pure. Cela n’a pas empêché Takara Tomy de produire un jeu orienté vers l’action puisque la saga des Flame Rumble oscille entre le jeu d’action et de combat, sur un style très arcade qui apporte un charme indéniable à cette série vidéoludique. Etant donné la situation de l’anime lors de la sortie du jeu, celui-ci couvre essentiellement l’arc Kokuyô (épisodes 20 à 26) … ou presque puisque les personnages de Basil et Squalo, issus de l’arc qui suivra, se permettent une place dans le casting de ce premier épisode qui propose pas moins de dix-huit personnages jouables, un bon chiffre pour un soft agissant comme produit dérivé plus qu’un jeu à part entière.
Ce premier Flame Rumble propose ainsi l’affrontement entre une poignée de personnages, un peu à la façon Smash Bros où les terrains sont en relief et octroient au joueur la possibilité de débloquer certains items à partir de caisses. La recette, associée à l’univers de Reborn !, est tout à fait alléchante mais le jeu montre très rapidement ses limites. Le nombre de personnages, intéressant pour ce type de jeu, ne représente finalement pas grand-chose étant donné le gameplay minimaliste de ce Flame Rumble : la palette de coup est similaire d’un combattant à l’autre, composé par les touches d’une attaque faible, une autre plus puissante mettant à l’honneur l’arme ou le pouvoir du personnage, un saut (pouvant devenir un double-saut) et la garde permettant de se protéger. Des attaques spéciales, il y en a, variant entre trois et quatre selon le combattant choisi, et se débloquant après avoir chargé les jauges de flammes. La palette de coups est donc fortement réduite, chaque gamme de combo se ressemble et patient sera le joueur qui aura pris le temps de tester la panoplie de chaque personnage.
Afin de combler un peu ce vide, le jeu propose trois modes de combat véritable. Le mode arcade propose une succession de challenge en suivant une logique scénaristique puisque les affrontements se dirigent progressivement vers l’arc Kokuyô en obligeant le joueur à affronter Mukuro et ses sbires. Le mode parvient toutefois assez bien à se renouveler, proposant des combats simples, des combats en équipe et d’autre et vous serez seuls face à deux ou trois opposants, incluant alors une montée de la difficulté bien que le joueur soit d’abord amené à choisir son niveau de jeu avant les combats. Il faudra parfois s’y reprendre à plusieurs reprises pour passer un combat, le jeu nécessitant finalement un certain doigté par moments.
Le mode combat, un autre en ligne, et un certain « mode family » accompagnent le mode arcade. Concernant le dernier cité, il est le plus original du jeu et propose une succession d’affrontements en équipes composées au hasard, incluant une hiérarchie mafieuse où le boss est doté de plus de vie que ses sous-fifres, le plus étant alors de défaire les familles adverses. Si on veut tester efficacement l’ensemble des personnages du soft sans passer par le classique mode arcade, alors ce style de jeu est le plus pertinent et le plus plaisant à jouer.
Aussi, on passera volontairement à côté du mode « collection », minimaliste puisqu’il inclut essentiellement des artworks de personnages et d’armes à débloquer au fil du jeu.
Techniquement, ce premier Flame Rumble s’avère agréable mais bien faible comparé aux standards de la Nintendo DS. Le style arcade est coloré, sans compter que les personnages sont correctement modélisés et que les terrains de combats reprennent des environnements connus de la première partie de la série. Néanmoins, le tout s’avère pixelisé, et on sait que la console de Nintendo est capable de bien mieux puisque l’un de ses premiers jeux étaient… Mario 64 DS, excusez-nous du peu. Sur le plan de la réalisation, le fan se voit caressé dans le sens du poil par ses différents clins d’œil à l’anime entre les artworks présents ci et là et l’incrustation des voix officielles des personnages de l’anime. Bon point, mais là aussi mieux vaut être fan de Reborn ! si on veut espérer apprécier la recette.
Scénario :
Le joueur qui a vu l’anime ou lu le manga devine que le mode arcade adapte l’arc Kokuyô de la série. Néanmoins, rien (ou presque) n’est réellement raconté et quand dialogues il y a, la maîtrise du japonais est primordiale. Le jeu est voué à permettre à chacun de faire s’affronter les différents personnages de l’œuvre, pas de raconter son histoire.
Graphismes :
Si le tout est coloré et qu’on retrouve des environnements fidèles à la série, les personnages souffrent de pixelisation, sans compter que le tout est visuellement trop léger pour de la Nintendo DS qui a déjà quelques années. On sent alors que Takara Tomy a tenu à ce que le jeu sorte rapidement afin de promouvoir la série animée qui rentrait dans des arcs plus sérieux.
Jouabilité :
Le gameplay de ce premier Flame Rumble étant limité, la prise en main est simple et le contrôle des personnages intuitif. Néanmoins, avec cette palette de coups trop légère, on finit par vite se lasser de ce que propose cet épisode en terme de jouabilité.
Bande son :
Les musiques composées pour le jeu servent assez bien l’ambiance dynamique et fun de ce premier opus. Nous avons là des compositions originales qui ne cherchent jamais à reprendre la bande originale de Toshihiko Sahashi. Les mélodies ne restent alors pas vraiment en tête mais font leur office correctement.
Le point fort de la bande son du jeu est la présence des voix de l’anime et des tirades les plus célèbres des personnages présents, permettant alors à tout fan de s’immerger un peu plus dans les affrontements.
Durée de vie :
Ce premier épisode de la saga Flame Rumble est si limité qu’il serait étonnant que le joueur y passe des journées entières. Jouer un personnage de temps à autre est plaisant, mais on se lasse vite de ce que le jeu peut proposer, sans compter que seul le contenu déblocable atteste de notre progression. Les plus déterminés chercheront à finir le mode arcade avec chaque personnage et dans ce cas-là, il faudrait bien une dizaine d’heure pour achever ce premier volet.
En résumé :
Jouer à un jeu d’action mettant en scène les personnages du début de Reborn ! est séduisant mais rapidement, les limites du soft se font ressentir et prennent le pas sur le plaisir du joueur. Reborn ! Flame Rumble : Mukuro Kyôshû n’est pas un mauvais jeu à proprement parler, il est correctement conçu, ne présente de de bugs notables et se dote d’une difficulté croissante. Le jeu est surtout vide de contenu, malgré le bon nombre de personnages pour un premier épisode et le mode family original et prenant. On peut cependant espérer que la saga des Flame Rumble saura s’enrichir vu que quatre épisodes suivent ce premier opus.
Le jeu parait sur le sol nippon tandis que l’adaptation animée entamait tout juste l’arc Varia, autrement dit le contenu à adapter était minime sachant que la série venait juste de s’orienter vers un style d’action pure. Cela n’a pas empêché Takara Tomy de produire un jeu orienté vers l’action puisque la saga des Flame Rumble oscille entre le jeu d’action et de combat, sur un style très arcade qui apporte un charme indéniable à cette série vidéoludique. Etant donné la situation de l’anime lors de la sortie du jeu, celui-ci couvre essentiellement l’arc Kokuyô (épisodes 20 à 26) … ou presque puisque les personnages de Basil et Squalo, issus de l’arc qui suivra, se permettent une place dans le casting de ce premier épisode qui propose pas moins de dix-huit personnages jouables, un bon chiffre pour un soft agissant comme produit dérivé plus qu’un jeu à part entière.
Ce premier Flame Rumble propose ainsi l’affrontement entre une poignée de personnages, un peu à la façon Smash Bros où les terrains sont en relief et octroient au joueur la possibilité de débloquer certains items à partir de caisses. La recette, associée à l’univers de Reborn !, est tout à fait alléchante mais le jeu montre très rapidement ses limites. Le nombre de personnages, intéressant pour ce type de jeu, ne représente finalement pas grand-chose étant donné le gameplay minimaliste de ce Flame Rumble : la palette de coup est similaire d’un combattant à l’autre, composé par les touches d’une attaque faible, une autre plus puissante mettant à l’honneur l’arme ou le pouvoir du personnage, un saut (pouvant devenir un double-saut) et la garde permettant de se protéger. Des attaques spéciales, il y en a, variant entre trois et quatre selon le combattant choisi, et se débloquant après avoir chargé les jauges de flammes. La palette de coups est donc fortement réduite, chaque gamme de combo se ressemble et patient sera le joueur qui aura pris le temps de tester la panoplie de chaque personnage.
Afin de combler un peu ce vide, le jeu propose trois modes de combat véritable. Le mode arcade propose une succession de challenge en suivant une logique scénaristique puisque les affrontements se dirigent progressivement vers l’arc Kokuyô en obligeant le joueur à affronter Mukuro et ses sbires. Le mode parvient toutefois assez bien à se renouveler, proposant des combats simples, des combats en équipe et d’autre et vous serez seuls face à deux ou trois opposants, incluant alors une montée de la difficulté bien que le joueur soit d’abord amené à choisir son niveau de jeu avant les combats. Il faudra parfois s’y reprendre à plusieurs reprises pour passer un combat, le jeu nécessitant finalement un certain doigté par moments.
Le mode combat, un autre en ligne, et un certain « mode family » accompagnent le mode arcade. Concernant le dernier cité, il est le plus original du jeu et propose une succession d’affrontements en équipes composées au hasard, incluant une hiérarchie mafieuse où le boss est doté de plus de vie que ses sous-fifres, le plus étant alors de défaire les familles adverses. Si on veut tester efficacement l’ensemble des personnages du soft sans passer par le classique mode arcade, alors ce style de jeu est le plus pertinent et le plus plaisant à jouer.
Aussi, on passera volontairement à côté du mode « collection », minimaliste puisqu’il inclut essentiellement des artworks de personnages et d’armes à débloquer au fil du jeu.
Techniquement, ce premier Flame Rumble s’avère agréable mais bien faible comparé aux standards de la Nintendo DS. Le style arcade est coloré, sans compter que les personnages sont correctement modélisés et que les terrains de combats reprennent des environnements connus de la première partie de la série. Néanmoins, le tout s’avère pixelisé, et on sait que la console de Nintendo est capable de bien mieux puisque l’un de ses premiers jeux étaient… Mario 64 DS, excusez-nous du peu. Sur le plan de la réalisation, le fan se voit caressé dans le sens du poil par ses différents clins d’œil à l’anime entre les artworks présents ci et là et l’incrustation des voix officielles des personnages de l’anime. Bon point, mais là aussi mieux vaut être fan de Reborn ! si on veut espérer apprécier la recette.
Scénario :
Le joueur qui a vu l’anime ou lu le manga devine que le mode arcade adapte l’arc Kokuyô de la série. Néanmoins, rien (ou presque) n’est réellement raconté et quand dialogues il y a, la maîtrise du japonais est primordiale. Le jeu est voué à permettre à chacun de faire s’affronter les différents personnages de l’œuvre, pas de raconter son histoire.
Graphismes :
Si le tout est coloré et qu’on retrouve des environnements fidèles à la série, les personnages souffrent de pixelisation, sans compter que le tout est visuellement trop léger pour de la Nintendo DS qui a déjà quelques années. On sent alors que Takara Tomy a tenu à ce que le jeu sorte rapidement afin de promouvoir la série animée qui rentrait dans des arcs plus sérieux.
Jouabilité :
Le gameplay de ce premier Flame Rumble étant limité, la prise en main est simple et le contrôle des personnages intuitif. Néanmoins, avec cette palette de coups trop légère, on finit par vite se lasser de ce que propose cet épisode en terme de jouabilité.
Bande son :
Les musiques composées pour le jeu servent assez bien l’ambiance dynamique et fun de ce premier opus. Nous avons là des compositions originales qui ne cherchent jamais à reprendre la bande originale de Toshihiko Sahashi. Les mélodies ne restent alors pas vraiment en tête mais font leur office correctement.
Le point fort de la bande son du jeu est la présence des voix de l’anime et des tirades les plus célèbres des personnages présents, permettant alors à tout fan de s’immerger un peu plus dans les affrontements.
Durée de vie :
Ce premier épisode de la saga Flame Rumble est si limité qu’il serait étonnant que le joueur y passe des journées entières. Jouer un personnage de temps à autre est plaisant, mais on se lasse vite de ce que le jeu peut proposer, sans compter que seul le contenu déblocable atteste de notre progression. Les plus déterminés chercheront à finir le mode arcade avec chaque personnage et dans ce cas-là, il faudrait bien une dizaine d’heure pour achever ce premier volet.
En résumé :
Jouer à un jeu d’action mettant en scène les personnages du début de Reborn ! est séduisant mais rapidement, les limites du soft se font ressentir et prennent le pas sur le plaisir du joueur. Reborn ! Flame Rumble : Mukuro Kyôshû n’est pas un mauvais jeu à proprement parler, il est correctement conçu, ne présente de de bugs notables et se dote d’une difficulté croissante. Le jeu est surtout vide de contenu, malgré le bon nombre de personnages pour un premier épisode et le mode family original et prenant. On peut cependant espérer que la saga des Flame Rumble saura s’enrichir vu que quatre épisodes suivent ce premier opus.