Dvd Chronique animation - Dofus - Livre 1 : Julith
L'aventure Dofus et de tout son univers a commencé en 2004, lors de la sortie du jeu de rôle en ligne du même nom. Au fur et à mesure des années Ankama, l'entreprise à l'origine du jeu souhaite aller plus loin que le simple MMORPG. Au final, grâce à son monde coloré, ses personnages décalés et son background gargantuesque Ankama est devenue une des plus, si ce n'est la, plus importantes sociétés transmédia de France. Sous la bannière du Krosmoz, nom donné à tout l'univers et à sa mythologie, jeux vidéo, mangas, BD, jeux de plateau et autres dessins animés ont vu le jour. Mais il manquait encore un objectif à atteindre pour que le palmarès cross-media de la société roubaisienne soit rempli : un long métrage. Cette année en 2016, le but d'Ankama est atteint. Avec Dofus - Livre 1 – Julith, c'est un magnifique film d'animation Made in France qui nous est offert sur un plateau d'argent, où toute la passion et la motivation de leurs créateurs se déchaînent. Cocorico, fans de Dofus comme néophytes, embarquez pour cette aventure merveilleuse !
« Dans la majestueuse citée de Bonta, le jeune Joris coule des jours heureux dans la boutique d’objets magiques de son père adoptif, Kerubim Crépin. Mais le jour où il se décide à approcher Khan Karkass, son idole de toujours, une mégastar du Boufbowl, un mal étrange le prend. Un mal qui pourrait bien menacer toute la ville… »
Dès les premières minutes, l'objectif du film est clair : il se veut accessible à tous. Voulant parler au plus grand nombre, aussi bien aux joueurs de Dofus de la première heure qu'aux nouveaux venus. Le film présente dès le début un résumé clair et limpide présentant les enjeux et le contexte de son univers ! Puis on est plongé dans l'intrigue même.
De par son histoire, Dofus - Livre 1 – Julith est un film d'aventure, abordant des thèmes universels comme la famille, l'amitié ou la prise de responsabilité, mais le tout saupoudré à la sauce Ankama. Effectivement, le film se révèle plein d'humour, comme l'est l'univers original dont il est tiré. Mais cet humour, à la grande surprise des petits nouveaux, tapera souvent en dessous de la ceinture ! Au vu de son univers chatoyant et de son statut de film d'animation, certains auraient pu croire à tort qu'il ne viserait qu'un public jeune uniquement. Grave erreur, ça serait sous-estimé le Krosmoz et ses grands écarts entre sa forme et son fond. On se retrouve ainsi souvent avec des blagues totalement en décalage, prenant à contre-pied total le spectateur, et permettant à ses touches de fantaisie de taper encore plus fort. Bien sûr, ce pan potache ne plaira pas à tous, mais a le mérite de presque toujours taper juste, sans tomber dans le vulgaire. Le seul moment où ce parti pris tombe malheureusement un peu à côté, c'est lors de la scène finale. Sans trop vous en dire, l’élément principal de ce climax ne se prend pas au sérieux également, ce qui fera retomber légèrement le souffle épique qui faisait effet tout du long. Rien de réellement préjudiciable, mais ce choix fait louper de peu au film un grand final haletant digne des plus grands récits d'aventures.
Mais vraiment, de très peu ! Car au-delà de toutes les vannes échangées, le film regorge de combats. Et c'est là que le petit studio roubaisien devenu grand nous en met plein la vue. On prend une leçon d'animation, tout simplement. Décors fournis, détaillés et bariolés, bourrés de références pour les plus attentifs d'entre nous. Et le tout prend vraiment son sens lors des scènes d'affrontements. Parfaitement rythmées, les animations sont tout ce qu'il y a de plus fluides et dynamiques. Le tout est porté par une bande originale sans répit, jouée ni plus ni moins par l'Orchestre National de Lille, dont la réputation n'est plus à faire. Avec ses sonorités classiques, l'Orchestre donne toute sa grandeur au film. On s'y prend à retenir son souffle lors des duels, tant on est aspiré à la fois par l'image et le son.
Mais un bon film ne serait pas, sans de bons personnages. Certes, l'originalité des caractères n'est pas ce qui marquera de prime abord. Par exemple notre héros Joris est un orphelin qui aspire à un grand avenir, en tant que boufbowler, et est plein de bons sentiments. Khan Karkass est le sidekick rigolo, qui n'a rien dans le ciboulot, mais tout dans le pantalon. Mais cette absence d'originalité réelle n'est pas un handicap, tant le travail fait autour des protagonistes est probant. Aucun n'est mis de côté et ils rythment tous le film à leur manière. Et c'était sans parler de Julith, qui donne son nom au film. Une femme forte et belle, loin des schémas manichéens et auquel on ne peut s'empêcher de s'attacher. Elle se détache nettement. C'est le personnage le plus complexe et on prend un réel plaisir à suivre. Drame et humour se mêlent habillement et elle y apporte toute sa gravité. À elle toute seule, elle pourrait porter l'histoire !
Des nuances plus que bienvenues et prouvant une nouvelle fois que le Dofus - Livre 1 – Julith ne s'adresse pas qu'à un public jeune. Les références sont nombreuses, et ceux qui ont été biberonnés au Club Dorothée entre autres s'amuseront à noter les diverses inspirations. D'ailleurs comme dit plus tôt, certaines plaisanteries sauce grivoises ne seront comprises que par une assistance adulte ! Et comme on ne tombera jamais dans le graveleux pur et dur, toute la famille pourra se rendre à la séance ensemble pour y passer un bon moment tous réuni.
Dofus - Livre 1 – Julith est avant tout une merveilleuse déclaration d'amour à sa communauté, mais aussi une magnifique porte d'entrée sur l'univers Dofus, qui est gigantesque et passionnant en plus d'être un projet généreux et ambitieux. Dofus mérite d'être connu, pas seulement par ses joueurs, mais par un large public, ce qui est un des objectifs du film. Ouvrir au plus grand nombre les portes du Krosmoz pour conquérir un nouveau public. Il ne leur restera plus qu'à se laisser entraîner dans l'univers étendu pour comprendre la richesse de la création d'Ankama.
Rien que pour féliciter ce pari 100% français, qui casse les codes à travers son esthétisme, son ton décalé et son univers abondant, il vaut le déplacement. Le film appelle clairement à une suite et il mérite de réussir. Alors pour être à nouveau embarquer dans une aventure fantastique en compagnie de Joris et de ses amis, et pour nous permettre d'éclairer les secrets dissimilés ci et là pendant ce premier opus, vous savez ce qu'il vous reste à faire : foncer au cinéma.
« Dans la majestueuse citée de Bonta, le jeune Joris coule des jours heureux dans la boutique d’objets magiques de son père adoptif, Kerubim Crépin. Mais le jour où il se décide à approcher Khan Karkass, son idole de toujours, une mégastar du Boufbowl, un mal étrange le prend. Un mal qui pourrait bien menacer toute la ville… »
Dès les premières minutes, l'objectif du film est clair : il se veut accessible à tous. Voulant parler au plus grand nombre, aussi bien aux joueurs de Dofus de la première heure qu'aux nouveaux venus. Le film présente dès le début un résumé clair et limpide présentant les enjeux et le contexte de son univers ! Puis on est plongé dans l'intrigue même.
De par son histoire, Dofus - Livre 1 – Julith est un film d'aventure, abordant des thèmes universels comme la famille, l'amitié ou la prise de responsabilité, mais le tout saupoudré à la sauce Ankama. Effectivement, le film se révèle plein d'humour, comme l'est l'univers original dont il est tiré. Mais cet humour, à la grande surprise des petits nouveaux, tapera souvent en dessous de la ceinture ! Au vu de son univers chatoyant et de son statut de film d'animation, certains auraient pu croire à tort qu'il ne viserait qu'un public jeune uniquement. Grave erreur, ça serait sous-estimé le Krosmoz et ses grands écarts entre sa forme et son fond. On se retrouve ainsi souvent avec des blagues totalement en décalage, prenant à contre-pied total le spectateur, et permettant à ses touches de fantaisie de taper encore plus fort. Bien sûr, ce pan potache ne plaira pas à tous, mais a le mérite de presque toujours taper juste, sans tomber dans le vulgaire. Le seul moment où ce parti pris tombe malheureusement un peu à côté, c'est lors de la scène finale. Sans trop vous en dire, l’élément principal de ce climax ne se prend pas au sérieux également, ce qui fera retomber légèrement le souffle épique qui faisait effet tout du long. Rien de réellement préjudiciable, mais ce choix fait louper de peu au film un grand final haletant digne des plus grands récits d'aventures.
Mais vraiment, de très peu ! Car au-delà de toutes les vannes échangées, le film regorge de combats. Et c'est là que le petit studio roubaisien devenu grand nous en met plein la vue. On prend une leçon d'animation, tout simplement. Décors fournis, détaillés et bariolés, bourrés de références pour les plus attentifs d'entre nous. Et le tout prend vraiment son sens lors des scènes d'affrontements. Parfaitement rythmées, les animations sont tout ce qu'il y a de plus fluides et dynamiques. Le tout est porté par une bande originale sans répit, jouée ni plus ni moins par l'Orchestre National de Lille, dont la réputation n'est plus à faire. Avec ses sonorités classiques, l'Orchestre donne toute sa grandeur au film. On s'y prend à retenir son souffle lors des duels, tant on est aspiré à la fois par l'image et le son.
Mais un bon film ne serait pas, sans de bons personnages. Certes, l'originalité des caractères n'est pas ce qui marquera de prime abord. Par exemple notre héros Joris est un orphelin qui aspire à un grand avenir, en tant que boufbowler, et est plein de bons sentiments. Khan Karkass est le sidekick rigolo, qui n'a rien dans le ciboulot, mais tout dans le pantalon. Mais cette absence d'originalité réelle n'est pas un handicap, tant le travail fait autour des protagonistes est probant. Aucun n'est mis de côté et ils rythment tous le film à leur manière. Et c'était sans parler de Julith, qui donne son nom au film. Une femme forte et belle, loin des schémas manichéens et auquel on ne peut s'empêcher de s'attacher. Elle se détache nettement. C'est le personnage le plus complexe et on prend un réel plaisir à suivre. Drame et humour se mêlent habillement et elle y apporte toute sa gravité. À elle toute seule, elle pourrait porter l'histoire !
Des nuances plus que bienvenues et prouvant une nouvelle fois que le Dofus - Livre 1 – Julith ne s'adresse pas qu'à un public jeune. Les références sont nombreuses, et ceux qui ont été biberonnés au Club Dorothée entre autres s'amuseront à noter les diverses inspirations. D'ailleurs comme dit plus tôt, certaines plaisanteries sauce grivoises ne seront comprises que par une assistance adulte ! Et comme on ne tombera jamais dans le graveleux pur et dur, toute la famille pourra se rendre à la séance ensemble pour y passer un bon moment tous réuni.
Dofus - Livre 1 – Julith est avant tout une merveilleuse déclaration d'amour à sa communauté, mais aussi une magnifique porte d'entrée sur l'univers Dofus, qui est gigantesque et passionnant en plus d'être un projet généreux et ambitieux. Dofus mérite d'être connu, pas seulement par ses joueurs, mais par un large public, ce qui est un des objectifs du film. Ouvrir au plus grand nombre les portes du Krosmoz pour conquérir un nouveau public. Il ne leur restera plus qu'à se laisser entraîner dans l'univers étendu pour comprendre la richesse de la création d'Ankama.
Rien que pour féliciter ce pari 100% français, qui casse les codes à travers son esthétisme, son ton décalé et son univers abondant, il vaut le déplacement. Le film appelle clairement à une suite et il mérite de réussir. Alors pour être à nouveau embarquer dans une aventure fantastique en compagnie de Joris et de ses amis, et pour nous permettre d'éclairer les secrets dissimilés ci et là pendant ce premier opus, vous savez ce qu'il vous reste à faire : foncer au cinéma.
De Bobmorlet [5629 Pts], le 08 Février 2016 à 21h36
Superbe film d'animation sorti d'un studio français, ça fait plaisir! J'ai toujours le graphisme de chez Ankama et là le film l'utilise au max. Humour que j'adore, même s'il divise je vois, et surtout j'ai aimé le fait que tout le monde puisse suivre, pas seulement les fans de Dofus. Franchement, j'en demande plus!
De Onukron [116 Pts], le 08 Février 2016 à 18h29
Je l'ai trouvé super bien et je pense qu'il mérite son 18
De Terra [761 Pts], le 08 Février 2016 à 17h40
Je suis trop pauvre pour aller au cinéma, snif.
De Tengaar [14 Pts], le 08 Février 2016 à 16h14
Après, je suis allée voir les PIngouins en VO et il y avait une tonne de blagues qui ne passent pas à la traduction ... ceci explique peut-être cela.
Sur Dofus, à ma séance ça ne rigolait pas beaucoup. Donc effectivement, un humour qui divise ! Mais c'est magnifique. Et ne connaissant pas du tout Dofus, je ne me suis pas retrouvée perdu dans des autoréférences, et ça c'était bien.
De mokochan [2269 Pts], le 08 Février 2016 à 14h37
Comme quoi.
Perso je trouve les pingouins de Madagascar sur-nuls, ce sont eux que je ne trouve pas drôles.
Pour Dofus, j'ai eu la bonne surprise d'entendre rire la salle, aux deux séances où je me suis rendue. Pourtant ce n'était pas gagné, car effectviement, ce genre d'humour c'est ça passe ou ça casse. Et pour le coup, ça semblait bien passer, mais je peux absolument comprendre que ça ne fonctionnera pas sur certains.
De Tengaar [14 Pts], le 08 Février 2016 à 14h30
Personnellement j'ai été gênée par ces blagues graveleuses parce qu'elles ne sont pas drôles d'abord et qu'elles tombent comme un cheveux sur la soupe pour la majorité d'entre-elles. Franchement il y a moyen de faire de l'humour adulte sans tomber là-dedans (voyez du côté des pingouins de Madagascar par exemple). Du coup je n'ai pas vraiment compris quel était le public visé. Mais soit. C'est très beau, captivant avec un univers original. Par contre, je ne suis pas convaincue par le doublage de Bakara.