Jeux Video Test du jeu Splatterhouse sur PlayStation 3
Si le Splatterhouse original reste un monument du beat'em all, adapter son gameplay primaire à la génération actuelle n'est au départ pas chose facile. On retrouve tout de même ce bon vieux Rick, qui encore une fois, doit partir à la recherche de Jennifer. Le jeu débute sur une séquence animée de très bonne facture, où l'on voit notre héros gisant dans une mare de sang : sa dulcinée capturée par un savant fou, Rick n'a plus d'autre choix que de servir un mystérieux masque. Même si le scénario tient sur un timbre poste déchiré en deux, on est ravi de constater que le reboot se veut fidèle à l'original.
Affronte la bête
Le titre s'apparente à un beat'em all pur jus, à la différence près qu'il use à foison d'effets en cell-shading. Si les graphismes ne sont pas d'une finesse notable, on remarque tout de même le soin apporté à l'univers totalement dérangé de Splatterhouse. Malheureusement, la caméra n'a clairement pas été optimisée : rigide et bancale, elle est souvent la cause de bugs en tout genre. Des bugs justement, il y en a tellement qu'il est impossible de tous les lister : collisions approximatives, ralentissements, clipping, scripts qui ne se lancent pas (et qui obligent à redémarrer la partie), on en passe et des meilleurs. En bref on pourrait juger hâtivement que Splatterhouse a été développé par-dessus la jambe, mais ce n'est pas le cas.
Et les démons prirent le pouvoir
En jouant à ce titre, il faut absolument s'attendre à un déluge de violence gratuite, de démembrements et de répliques de série Z. Servi par une bande-son métal bien lourde (dans tous les sens du terme, selon vos goûts en la matière), Splatterhouse prône l'arrachage de bras, à tour de... bras. En plus des conventionnels "finish moves", on peut remarquer que notre héros se décompose littéralement au fur et à mesure qu'il perd de la vie. Il se peut d'ailleurs qu'il perde un membre au combat, ce dernier repoussant au fil du temps : un délice ! Notez également la possibilité d'utiliser diverses armes comme une tronçonneuse, un fusil à pompe ou quelques morceaux d'ennemis. Cependant, comme tout n'est pas d'or dans un monde de bidoche en décomposition, les limites du gameplay dégagent très vite une odeur de rance. Répétitifs et imprécis, les coups assenés par Rick ne sont pas suffisamment bien calibrés pour qu'on s'y attache longuement. Et ce n'est pas la possibilité de rentrer en mode "furie" ou le fait de pouvoir se régénérer grâce au sang des ennemis qui nous fera changer d'avis.
Fan Service
On ne peut tout de même pas rester insensible devant les efforts déployés pour proposer un contenu décent à Splatterhouse. Avec un mode histoire plutôt long -pour un jeu du genre- et une option survie finalement usante, ce sont tous les petits "à côté" qui s'en sortent le mieux. Au cours de l'aventure, on peut récupérer quelques bandes audio, dont la présence se justifie certainement dans la volonté d'épaissir le scénario. Plus facultativement, il est également possible de récolter des fragments de photographies, qui rassemblés représentent souvent Jennifer dans son plus simple appareil. Toujours au menu des attentions, on remarque les passages en deux dimensions à scrolling horizontal, qui renvoient directement aux précédents opus de la série. Enfin, le plus intéressant reste l'intégration des trois jeux Splatterhouse originaux, directement sur le disque : une excellente initiative.
Mi-figue, mi-intestin
Rares sont ceux à se souvenir de Thrill Kill, un jeu complètement déjanté qui devait sortir à l'époque sur Playstation première du nom. Le jeu mettait en scène des combats de psychopathes (jusqu'à 4 joueurs), dans des arènes tout aussi dérangées. La censure a finalement eu la peau de ce titre, qui n'a jamais vu le jour autrement que par des moyens illégaux. En 2015 devant Splatterhouse, on constate finalement que les mœurs sont devenues plus souples. Les amateurs de gore, de violence et de chair fraîche seront certainement ravis de retrouver un opus qui sent bon le old-school. Les autres n'y verront qu'un beat'em all supplémentaire, qui plus est bourré de défauts. Si Splatterhouse n'est pas une semelle immangeable, il lui manque cette pointe de sel qui en aurait fait un bon plat. Dommage.
10/20
Chroniqueur : Argod Argam
Affronte la bête
Le titre s'apparente à un beat'em all pur jus, à la différence près qu'il use à foison d'effets en cell-shading. Si les graphismes ne sont pas d'une finesse notable, on remarque tout de même le soin apporté à l'univers totalement dérangé de Splatterhouse. Malheureusement, la caméra n'a clairement pas été optimisée : rigide et bancale, elle est souvent la cause de bugs en tout genre. Des bugs justement, il y en a tellement qu'il est impossible de tous les lister : collisions approximatives, ralentissements, clipping, scripts qui ne se lancent pas (et qui obligent à redémarrer la partie), on en passe et des meilleurs. En bref on pourrait juger hâtivement que Splatterhouse a été développé par-dessus la jambe, mais ce n'est pas le cas.
Et les démons prirent le pouvoir
En jouant à ce titre, il faut absolument s'attendre à un déluge de violence gratuite, de démembrements et de répliques de série Z. Servi par une bande-son métal bien lourde (dans tous les sens du terme, selon vos goûts en la matière), Splatterhouse prône l'arrachage de bras, à tour de... bras. En plus des conventionnels "finish moves", on peut remarquer que notre héros se décompose littéralement au fur et à mesure qu'il perd de la vie. Il se peut d'ailleurs qu'il perde un membre au combat, ce dernier repoussant au fil du temps : un délice ! Notez également la possibilité d'utiliser diverses armes comme une tronçonneuse, un fusil à pompe ou quelques morceaux d'ennemis. Cependant, comme tout n'est pas d'or dans un monde de bidoche en décomposition, les limites du gameplay dégagent très vite une odeur de rance. Répétitifs et imprécis, les coups assenés par Rick ne sont pas suffisamment bien calibrés pour qu'on s'y attache longuement. Et ce n'est pas la possibilité de rentrer en mode "furie" ou le fait de pouvoir se régénérer grâce au sang des ennemis qui nous fera changer d'avis.
Fan Service
On ne peut tout de même pas rester insensible devant les efforts déployés pour proposer un contenu décent à Splatterhouse. Avec un mode histoire plutôt long -pour un jeu du genre- et une option survie finalement usante, ce sont tous les petits "à côté" qui s'en sortent le mieux. Au cours de l'aventure, on peut récupérer quelques bandes audio, dont la présence se justifie certainement dans la volonté d'épaissir le scénario. Plus facultativement, il est également possible de récolter des fragments de photographies, qui rassemblés représentent souvent Jennifer dans son plus simple appareil. Toujours au menu des attentions, on remarque les passages en deux dimensions à scrolling horizontal, qui renvoient directement aux précédents opus de la série. Enfin, le plus intéressant reste l'intégration des trois jeux Splatterhouse originaux, directement sur le disque : une excellente initiative.
Mi-figue, mi-intestin
Rares sont ceux à se souvenir de Thrill Kill, un jeu complètement déjanté qui devait sortir à l'époque sur Playstation première du nom. Le jeu mettait en scène des combats de psychopathes (jusqu'à 4 joueurs), dans des arènes tout aussi dérangées. La censure a finalement eu la peau de ce titre, qui n'a jamais vu le jour autrement que par des moyens illégaux. En 2015 devant Splatterhouse, on constate finalement que les mœurs sont devenues plus souples. Les amateurs de gore, de violence et de chair fraîche seront certainement ravis de retrouver un opus qui sent bon le old-school. Les autres n'y verront qu'un beat'em all supplémentaire, qui plus est bourré de défauts. Si Splatterhouse n'est pas une semelle immangeable, il lui manque cette pointe de sel qui en aurait fait un bon plat. Dommage.
10/20
Chroniqueur : Argod Argam
De saorikido53 [1567 Pts], le 09 Novembre 2015 à 18h04
C'est trash, bon dieu ! :O
De Tal67 [3 Pts], le 08 Novembre 2015 à 09h23
Dur dur la note, pour autant que je me souvienne, le jeux ma laissé de très bons souvenirs.
Un bon gros défouloir pour décompresser ^_^ !!!