Culture Le Musée Guimet revient sur 2000 ans de Théâtre Asiatique

Joué, chanté, mimé, dansé ou animé, le théâtre en Asie relève de toutes ces formes d'art à la fois. Masqués ou maquillés, parés de somptueux costumes, parfois sobres, parfois richement décorés, assortis de parures qui permettent aux spectateurs d’identifier immédiatement le personnage. L’acteur peut même parfois disparaître complètement au profit de marionnettes articulées, ou de simples silhouettes découpées dans du cuir dont le spectateur ne voit que les ombres projetées.

  

Contrairement à ce qu’il est en Occident, le théâtre asiatique a presque toujours des racines religieuses mais il a su, malgré ses origines rituelles, prendre son indépendance et s’adapter à un public laïc pour devenir un vrai divertissement. Les théâtres d’art issus du religieux et sécularisés au fil du temps sont au centre de l’exposition. Ses origines expliquent sans doute la nature irréaliste du théâtre asiatique où s’illustrent dieux, démons, esprits...

   

Cette exposition s’attache à traiter toutes ces formes théâtrales d’Asie, en s’intéressant plus particulièrement à deux genres : le théâtre épique et le théâtre dramatique. Le premier est issu des épopées et des mythes et a valeur d’exemplarité, tandis que le second, que l’on peut qualifier de « dramatique », vise à distraire ou à susciter une émotion d’ordre esthétique.

  

Des costumes du théâtre indien comme le Kathakali inspiré des grandes épopées, aux cuirs découpés du théâtre d'ombres de l'Asie du Sud-est, en passant par les robes chatoyantes de l’Opéra de Pékin, jusqu'aux somptueux kimonos et masques de nô du Japon, c'est tout un monde de divinités, d'animaux et de personnages qui s'anime dans un art toujours vivant.

6, place d’Iéna

75116 Paris