Produits dérivés Interview de Sébastien Agogué, Responsable de la communication de Tsume
J’ai eu l’occasion d’interviewer Sébastien Agogué de Tsume lors de la Japan Expo.
Je tiens à remercier Sébastien pour son temps et Tsume pour cette opportunité.
Avant de parler de l’actualité de Tsume, peux-tu nous expliquer comment est venue l’idée de créer Tsume ?
Cyril (Marchiol, le fondateur de Tsume) possédait une entreprise appelée KM Import, spécialisée dans la Japanim et vendait des goodies dont des figurines. En développant l’entreprise, il est devenu le distributeur européen exclusif d’Art of War qui est le fabricant de statuettes en résine issues de Berserk. En rentrant dans ce milieu, il s’est dit qu’il aimait le travail des résines et qu’il aimerait vendre ses propres produits. Il a donc mûri le projet de faire des figurines de Japanim avec une touche artistique européenne. De là est née l’idée de fonder Tsume.
Vous avez organisé le mois Naruto en Juin lors duquel une figurine issue de la licence était présentée chaque semaine. Comment s’est passé l’événement pour vous ?
Cet événement a été un gros succès. La High Quality Statue (HQS) d’Itachi est tombée en rupture en trois jours seulement. Plus globalement, les figurines PVC ont aussi été très bien accueillies que ce soit en terme de critiques que de ventes. Nous réfléchissons donc à la possibilité de refaire un mois spécial, peut-être avec d’autres licences.
High Quality Statue (HQS) d'Itachi Uchiwa.
Les annonces relatives à Naruto ont été concentrées. Cela signifie-t-il qu’il faudra attendre plusieurs mois avant d’avoir droit à de nouvelles annonces liées à la licence ?
Probablement.
Cela risque d’être frustrant vu l’engouement qu’a suscité le mois Naruto.
(Rires) C’est vrai mais il faut laisser le temps au porte-monnaie de respirer pour les personnes qui ont commandées tous ces produits afin de ne pas créer une autre frustration.
L’autre grosse actualité de Tsume sont les Tsume Fan Days 2.
Absolument, qui ont eu lieu du 13 au 14 Septembre à Sandweiler au Luxembourg, là où sont nos locaux. Pendant deux jours nous avons reçu nos fans. Il s’agit de la deuxième édition. L’événement a réuni environ 200 personnes. L’idée était de faire la fête pendant un week-end autour de Tsume et ses licences. Concrètement, il s'agissait de montrer où et comment Tsume travaille, et qui sont les employés derrière nos figurines.
Nous souhaitons également montrer que nous ne lançons pas des mots en l’air lorsque nous disons que nous aimons ces licences. Les fans ont pu en effet voir au terme d’animations que si nous donnons autant de nous-même pour faire des figurines c’est bien que nous avons un vrai amour pour ces licences et que nous ne sommes pas là par hasard.
Il y a également eu des animations annexes car avant d’être fans de figurines nous sommes aussi fans de mangas, d’animés, de culture geek.
Enfin, comme ce sont les journées pour les fans de Tsume, il y a eu des révélations sur nos nouveaux produits, donc tout un tas de surprises.
Les Tsume Fan Days ont pour vocation de créer une communauté de fans mais les employés de Tsume ne le sont-ils pas eux-mêmes ?
C’est cela. Nous avons tous plusieurs figurines Tsume chez nous parce que nous les trouvons magnifiques. A chaque nouvelle réalisation, nous ne nous contentons pas de prendre un artwork dans la bible de l’ayant-droit. Nous allons chercher une illustration qui nous parle. Lorsque nous n’en trouvons pas une qui nous paraît adaptée, par rapport au ressenti que nous pouvons avoir par rapport au personnage, nous allons essayer de proposer des choses différentes. C’est le cas pour la licence Naruto. Nous travaillons sur l’animé mais nous avons fait la figurine Summon of Gamakichi à partir d’une illustration de Kishimoto Masashi parce qu’elle nous avait retourné le cerveau et on voulait vraiment faire cette figurine. Nous pensions qu’il s’agissait d’une bonne façon de représenter Naruto.
HQS Naruto Uzumaki, Summon of Gamakichi.
De la même façon pour One Piece nous avons décidé de travailler uniquement sur le nouveau monde. Pour nous le passage le plus représentatif et dans lequel il y avait le plus de matière était l’arc des hommes poissons. Dans cet arc Zoro est bien mis en valeur. On voulait représenter cette scène car nous pensions que l’attaque était stylée mais le personnage regarde vers le bas ce qui n’est pas idéal pour une figurine. Il vaut mieux pouvoir croiser le regard du personnage. Il y avait donc la pose où le personnage finit son attaque mais il s’agissait d’une pose un peu plus museum. Cyril a alors décidé de faire les deux. Il ne s’agit pas là d’une décision d’un chef d’entreprise qui ne va penser qu’à la rentabilité mais bien celle d’un passionné qui se dit qu’il serait dommage de ne pas faire la figurine comme il l’entend et le fait.
HQS de Zoro Roronoa.
Pourquoi toujours lancer une licence avec un personnage secondaire ?
Tout d’abord parce qu’il y a plusieurs personnages secondaires qu’on aime parfois plus que les personnages principaux. Cyril est fan de Kenpachi par exemple. En France, de nombreux fans préfèrent Ikki à Seiya.
Ensuite, il est intéressant de démarrer une licence avec un personnage secondaire pour créer une attente et surtout donner une direction à une collection afin que celle-ci soit bien ancrée lorsque sort la figurine du personnage principal.
Lors des conférences en ligne tu avais montré un prototype de Renji Abarai. Peux-tu nous dire où en est le projet ?
Nous avons montré l’impression 3D. L’étape suivante était de faire un tirage résine qui est sur le chemin pour arriver chez nous. La prochaine étape sera donc la peinture.
Hokuto no Ken qui est une licence culte a également été annoncée. Peux-tu nous en dire plus ?
Il s’agira d’une HQS. Il est évident que si on acquiert une licence telle qu’Hokuto no Ken ce n’est pas pour faire des XTRA.
En ce qui concerne les licences pour lesquelles vous disposez des droits d’exploitation depuis un moment, quel est l’avenir de la licence Black Butler ?
Nous avions un contrat pour deux pièces. Celui-ci n’a pas vocation à être renouvelé. Nous n’avons en effet pas trouvé notre public, sans doute parce que nous n’avons pas été en mesure de faire des produits qui convenaient aux fans de la série.
Y a-t-il de nouvelles licences en approche ?
Les choses bougent beaucoup à ce niveau et je serai bien en mal de dire quoi que ce soit car je ne sais pas ce qui sera décidé. Il y a bien de nouvelles licences qui arrivent comme Hokuto no Ken dont tu viens de parler.
Vous allez sortir des figurines issues de Street Fighter. Est-ce que Tsume aimerait sortir davantage de figurines issues de licences liées aux jeux vidéo ?
Nous sommes désireux de développer des choses qui ne sont pas nécessairement liées à l’animation. Le tout est que la licence nous plaise et qu’il y ait une demande du public. Par exemple, lorsque nous avons annoncé Chun-Li et Vega des fans nous ont demandé une figurine de Zangief ou de Sagat. Ma réponse est toujours la même : nous travaillons une licence à partir du moment où le public veut qu’on la travaille. Donc si nous voyons qu’il y a une vraie demande sur les figurines Street Figther IV nous allons continuer à en faire.
Photo du prototype de la HQF de Vega prise lors de la Japan Expo.
Si au contraire nous constatons que nous ne trouvons pas notre public nous allons reconsidérer la situation mais j’ai eu l’occasion de voir la version quasi-finale de Vega et je suis confiant. Il s’agit de ce que nous appelons un T3, c’est-à-dire le troisième prototype envoyé par l’usine, et qui sera un produit fini si nous n’avons pas de remarques. Nous sommes sur un produit pour lequel la qualité est incomparable avec les précédentes High Quality Figures (HQF). Nous avons recours à une nouvelle usine dont le niveau est supérieur à la précédente en termes de qualité et d’exigence. Les figurines ressemblent à de petites HQS puisqu’elles incluent des éléments de décor et en ce qui concerne le costume de Chun-Li, les liserés or ne sont pas peints mais tamponnés, il n’y a donc pas de débordements. Les peintures de la tête sont également très bien réalisées et l’ingénierie de la pièce a été bien pensée. Lorsque nous avons montré des photos du prototype de Vega certaines pièces n’étaient pas très bien ajustées, puisqu’il s’agissait d’un prototype, et nous avons reçu certaines remarques sur la jointure du bras gauche. Je pense que les fans seront très heureux de voir le produit fini car cette jointure est beaucoup plus discrète. Il y a des jointures qu’on ne peut éviter car il est impossible de mouler une figurine en un seul morceau.
Comment a été accueillie la figurine d’Asura’s Wrath ?
Artistiquement, elle a été vraiment très appréciée. Ensuite, le jeu n’a pas eu le succès escompté notamment parce que l’éditeur a sorti le dernier chapitre en DLC, et les joueurs sont peut-être passés à côté du jeu. Ce n’est donc pas un très grand succès commercial mais il s’agit d’une pièce dont nous sommes très fiers parce qu’elle est magnifique, très technique, très détaillée.
Avez-vous l’ambition d’acquérir des licences Capcom autres que Street Fighter et Asura’s Wrath, ou l’acquisition de ces deux licences Capcom est-elle un concours de circonstances ?
Il ne s’agit pas du tout d’un concours de circonstances. Nous avons d’abord demandé les droits pour Asura’s Wrath. La réussite de la figurine nous a ensuite donné une légitimité pour demander les droits sur Street Fighter. Ensuite, nous discutons avec Capcom à propos d’autres licences. Il s’agit d’un ayant droit très ouvert à la discussion. Je n’ai rien de concret à annoncer à ce sujet mais nous avons une discussion permanente avec eux et nous verrons bien quel sera le résultat.
Photos de la HQS d'Asura's Wrath prises lors de la Japan Expo.
Pour en revenir à la nouvelle usine que tu viens de mentionner, le niveau des nouvelles XTRA est-il dû à celle-ci ?
Oui et non ... parce que ce que les fans ont vu sont des prototypes que nous faisons en interne. La différence vient du fait que les XTRA de Naruto et Pain sont des pièces que nous avons commencé à travailler il y a plus de deux ans. Nous avons donc énormément progressé entre-temps. Les produits sur lesquels nous travaillons sont plus ambitieux, plus techniques, et mieux pensés. De plus, nous avons acquis nos imprimantes 3D et avons donc un meilleur contrôle sur le prototype puisque nous imprimons les pièces au niveau de qualité souhaité. Comme nous avons l’habitude de travailler avec nos usines, nous savons ce qu’elles peuvent faire ou non. Mais il est vrai qu'ayant trouvé cette nouvelle usine qui travaille très bien, on peut se dépasser maintenant. Nous savons donc ce que nous pouvons faire alors qu’à l’époque nous nous sommes limités.
Interview réalisée par Romu.
Je tiens à remercier Sébastien pour son temps et Tsume pour cette opportunité.
Avant de parler de l’actualité de Tsume, peux-tu nous expliquer comment est venue l’idée de créer Tsume ?
Cyril (Marchiol, le fondateur de Tsume) possédait une entreprise appelée KM Import, spécialisée dans la Japanim et vendait des goodies dont des figurines. En développant l’entreprise, il est devenu le distributeur européen exclusif d’Art of War qui est le fabricant de statuettes en résine issues de Berserk. En rentrant dans ce milieu, il s’est dit qu’il aimait le travail des résines et qu’il aimerait vendre ses propres produits. Il a donc mûri le projet de faire des figurines de Japanim avec une touche artistique européenne. De là est née l’idée de fonder Tsume.
Vous avez organisé le mois Naruto en Juin lors duquel une figurine issue de la licence était présentée chaque semaine. Comment s’est passé l’événement pour vous ?
Cet événement a été un gros succès. La High Quality Statue (HQS) d’Itachi est tombée en rupture en trois jours seulement. Plus globalement, les figurines PVC ont aussi été très bien accueillies que ce soit en terme de critiques que de ventes. Nous réfléchissons donc à la possibilité de refaire un mois spécial, peut-être avec d’autres licences.
Les annonces relatives à Naruto ont été concentrées. Cela signifie-t-il qu’il faudra attendre plusieurs mois avant d’avoir droit à de nouvelles annonces liées à la licence ?
Probablement.
Cela risque d’être frustrant vu l’engouement qu’a suscité le mois Naruto.
(Rires) C’est vrai mais il faut laisser le temps au porte-monnaie de respirer pour les personnes qui ont commandées tous ces produits afin de ne pas créer une autre frustration.
L’autre grosse actualité de Tsume sont les Tsume Fan Days 2.
Absolument, qui ont eu lieu du 13 au 14 Septembre à Sandweiler au Luxembourg, là où sont nos locaux. Pendant deux jours nous avons reçu nos fans. Il s’agit de la deuxième édition. L’événement a réuni environ 200 personnes. L’idée était de faire la fête pendant un week-end autour de Tsume et ses licences. Concrètement, il s'agissait de montrer où et comment Tsume travaille, et qui sont les employés derrière nos figurines.
Nous souhaitons également montrer que nous ne lançons pas des mots en l’air lorsque nous disons que nous aimons ces licences. Les fans ont pu en effet voir au terme d’animations que si nous donnons autant de nous-même pour faire des figurines c’est bien que nous avons un vrai amour pour ces licences et que nous ne sommes pas là par hasard.
Il y a également eu des animations annexes car avant d’être fans de figurines nous sommes aussi fans de mangas, d’animés, de culture geek.
Enfin, comme ce sont les journées pour les fans de Tsume, il y a eu des révélations sur nos nouveaux produits, donc tout un tas de surprises.
Les Tsume Fan Days ont pour vocation de créer une communauté de fans mais les employés de Tsume ne le sont-ils pas eux-mêmes ?
C’est cela. Nous avons tous plusieurs figurines Tsume chez nous parce que nous les trouvons magnifiques. A chaque nouvelle réalisation, nous ne nous contentons pas de prendre un artwork dans la bible de l’ayant-droit. Nous allons chercher une illustration qui nous parle. Lorsque nous n’en trouvons pas une qui nous paraît adaptée, par rapport au ressenti que nous pouvons avoir par rapport au personnage, nous allons essayer de proposer des choses différentes. C’est le cas pour la licence Naruto. Nous travaillons sur l’animé mais nous avons fait la figurine Summon of Gamakichi à partir d’une illustration de Kishimoto Masashi parce qu’elle nous avait retourné le cerveau et on voulait vraiment faire cette figurine. Nous pensions qu’il s’agissait d’une bonne façon de représenter Naruto.
De la même façon pour One Piece nous avons décidé de travailler uniquement sur le nouveau monde. Pour nous le passage le plus représentatif et dans lequel il y avait le plus de matière était l’arc des hommes poissons. Dans cet arc Zoro est bien mis en valeur. On voulait représenter cette scène car nous pensions que l’attaque était stylée mais le personnage regarde vers le bas ce qui n’est pas idéal pour une figurine. Il vaut mieux pouvoir croiser le regard du personnage. Il y avait donc la pose où le personnage finit son attaque mais il s’agissait d’une pose un peu plus museum. Cyril a alors décidé de faire les deux. Il ne s’agit pas là d’une décision d’un chef d’entreprise qui ne va penser qu’à la rentabilité mais bien celle d’un passionné qui se dit qu’il serait dommage de ne pas faire la figurine comme il l’entend et le fait.
HQS de Zoro Roronoa.
Pourquoi toujours lancer une licence avec un personnage secondaire ?
Tout d’abord parce qu’il y a plusieurs personnages secondaires qu’on aime parfois plus que les personnages principaux. Cyril est fan de Kenpachi par exemple. En France, de nombreux fans préfèrent Ikki à Seiya.
Ensuite, il est intéressant de démarrer une licence avec un personnage secondaire pour créer une attente et surtout donner une direction à une collection afin que celle-ci soit bien ancrée lorsque sort la figurine du personnage principal.
Lors des conférences en ligne tu avais montré un prototype de Renji Abarai. Peux-tu nous dire où en est le projet ?
Nous avons montré l’impression 3D. L’étape suivante était de faire un tirage résine qui est sur le chemin pour arriver chez nous. La prochaine étape sera donc la peinture.
Hokuto no Ken qui est une licence culte a également été annoncée. Peux-tu nous en dire plus ?
Il s’agira d’une HQS. Il est évident que si on acquiert une licence telle qu’Hokuto no Ken ce n’est pas pour faire des XTRA.
En ce qui concerne les licences pour lesquelles vous disposez des droits d’exploitation depuis un moment, quel est l’avenir de la licence Black Butler ?
Nous avions un contrat pour deux pièces. Celui-ci n’a pas vocation à être renouvelé. Nous n’avons en effet pas trouvé notre public, sans doute parce que nous n’avons pas été en mesure de faire des produits qui convenaient aux fans de la série.
Y a-t-il de nouvelles licences en approche ?
Les choses bougent beaucoup à ce niveau et je serai bien en mal de dire quoi que ce soit car je ne sais pas ce qui sera décidé. Il y a bien de nouvelles licences qui arrivent comme Hokuto no Ken dont tu viens de parler.
Vous allez sortir des figurines issues de Street Fighter. Est-ce que Tsume aimerait sortir davantage de figurines issues de licences liées aux jeux vidéo ?
Nous sommes désireux de développer des choses qui ne sont pas nécessairement liées à l’animation. Le tout est que la licence nous plaise et qu’il y ait une demande du public. Par exemple, lorsque nous avons annoncé Chun-Li et Vega des fans nous ont demandé une figurine de Zangief ou de Sagat. Ma réponse est toujours la même : nous travaillons une licence à partir du moment où le public veut qu’on la travaille. Donc si nous voyons qu’il y a une vraie demande sur les figurines Street Figther IV nous allons continuer à en faire.
Si au contraire nous constatons que nous ne trouvons pas notre public nous allons reconsidérer la situation mais j’ai eu l’occasion de voir la version quasi-finale de Vega et je suis confiant. Il s’agit de ce que nous appelons un T3, c’est-à-dire le troisième prototype envoyé par l’usine, et qui sera un produit fini si nous n’avons pas de remarques. Nous sommes sur un produit pour lequel la qualité est incomparable avec les précédentes High Quality Figures (HQF). Nous avons recours à une nouvelle usine dont le niveau est supérieur à la précédente en termes de qualité et d’exigence. Les figurines ressemblent à de petites HQS puisqu’elles incluent des éléments de décor et en ce qui concerne le costume de Chun-Li, les liserés or ne sont pas peints mais tamponnés, il n’y a donc pas de débordements. Les peintures de la tête sont également très bien réalisées et l’ingénierie de la pièce a été bien pensée. Lorsque nous avons montré des photos du prototype de Vega certaines pièces n’étaient pas très bien ajustées, puisqu’il s’agissait d’un prototype, et nous avons reçu certaines remarques sur la jointure du bras gauche. Je pense que les fans seront très heureux de voir le produit fini car cette jointure est beaucoup plus discrète. Il y a des jointures qu’on ne peut éviter car il est impossible de mouler une figurine en un seul morceau.
Comment a été accueillie la figurine d’Asura’s Wrath ?
Artistiquement, elle a été vraiment très appréciée. Ensuite, le jeu n’a pas eu le succès escompté notamment parce que l’éditeur a sorti le dernier chapitre en DLC, et les joueurs sont peut-être passés à côté du jeu. Ce n’est donc pas un très grand succès commercial mais il s’agit d’une pièce dont nous sommes très fiers parce qu’elle est magnifique, très technique, très détaillée.
Avez-vous l’ambition d’acquérir des licences Capcom autres que Street Fighter et Asura’s Wrath, ou l’acquisition de ces deux licences Capcom est-elle un concours de circonstances ?
Il ne s’agit pas du tout d’un concours de circonstances. Nous avons d’abord demandé les droits pour Asura’s Wrath. La réussite de la figurine nous a ensuite donné une légitimité pour demander les droits sur Street Fighter. Ensuite, nous discutons avec Capcom à propos d’autres licences. Il s’agit d’un ayant droit très ouvert à la discussion. Je n’ai rien de concret à annoncer à ce sujet mais nous avons une discussion permanente avec eux et nous verrons bien quel sera le résultat.
Photos de la HQS d'Asura's Wrath prises lors de la Japan Expo.
Pour en revenir à la nouvelle usine que tu viens de mentionner, le niveau des nouvelles XTRA est-il dû à celle-ci ?
Oui et non ... parce que ce que les fans ont vu sont des prototypes que nous faisons en interne. La différence vient du fait que les XTRA de Naruto et Pain sont des pièces que nous avons commencé à travailler il y a plus de deux ans. Nous avons donc énormément progressé entre-temps. Les produits sur lesquels nous travaillons sont plus ambitieux, plus techniques, et mieux pensés. De plus, nous avons acquis nos imprimantes 3D et avons donc un meilleur contrôle sur le prototype puisque nous imprimons les pièces au niveau de qualité souhaité. Comme nous avons l’habitude de travailler avec nos usines, nous savons ce qu’elles peuvent faire ou non. Mais il est vrai qu'ayant trouvé cette nouvelle usine qui travaille très bien, on peut se dépasser maintenant. Nous savons donc ce que nous pouvons faire alors qu’à l’époque nous nous sommes limités.
Interview réalisée par Romu.
De saqura [4377 Pts], le 30 Décembre 2014 à 01h48
pas mal tres intessente comme interview
De lilianneterrre, le 24 Novembre 2014 à 02h33
Personnellement, je trouve qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire pour les figurines/statuettes ; aussi bien techniquement, qu'artistiquement ...et niveau matière et peintures, etc...
Le mot usine est vague (pire ; on pense à usine délocalisée en Chine ou on ne sait où!)!
De Bobmorlet [5633 Pts], le 23 Novembre 2014 à 17h41
SYmpa comme interview!