Jeux Video Test rétro - Pokémon Argent
En ce début de semaine, notre chroniqueur Raimaru vous propose de revenir sur la deuxième génération de jeux Pokémon, avec sont est rétro de Pokémon Argent !
Après la génération rouge/bleu/jaune qui a déchainé les passions de bien des gamins (et des grands aussi !) à travers le monde, Nintendo lance sa deuxième génération de jeux Pokémon, toujours sur la GameBoy. C’est en 2001 que les cartouches Or et Argent sont disponibles en France. Et alors ? Quelle stratégie adopter ? Comment renouveler un concept aussi novateur ? Comme Nintendo le fait d’habitude avec Mario et consorts : en changeant pas grand-chose, mais juste assez pour conserver le fun, et même, l’amplifier.
Commençons donc par raconter le plot du jeu : vous incarnez « silver », un jeune garçon du village de Bourg Geon, dans la région de Johto. Nous mettons là le doigt sur un des changements majeurs du jeu, à savoir la carte qui n’est pas la même que la génération précédente. Vous êtes dans votre chambre, et lorsque vous descendez dans le séjour, votre maman vient vous parler pour vous annoncer que le Prof. Orme, un célèbre savant des Pokémons, vous cherche. Elle vous demande aussi de configurer votre PokéMatos. Ce nouveau système va beaucoup bouleverser le déroulement du jeu. Désormais, l’heure, le jour et la nuit sont pris en compte dans l’univers Pokémon, en se calquant sur le fuseau horaire réel du joueur. Et selon que l’on joue le jour ou la nuit, on ne te tombera pas sur les mêmes Pokémons. Le PokéMatos contient également le Pokédex, la carte, une radio (qui permet de changer la musique du jeu, ou à d’autres fonctionnalités à certains moments du jeu) et un téléphone portable ! Désormais, il devient possible d’entrer en contact avec des personnages importants et d’autres dresseurs du jeu. Une fois votre PokéMatos configuré, vous vous rendez chez le prof. Orme, vous choisissez votre Pokémon starter parmi Kaiminus (eau), Héricendre (feu) et Germignon (plante) et en avant l’aventure ! Très vite, le prof vous rappelle pour annoncer qu’un des starter que vous n’avez pas pris a été volé par un malotru, qui devient un rival que vous croiserez souvent.
Une fois ces évènements du début passé, vous pouvez vous gambader sur tous les lieux accessibles de la carte, en traversant les villes, dans le but de vaincre les dresseurs d’arènes et récupérer les badges de maitres qui vous permettront d’accéder au conseil des quatre. Les maitres d’arène employant des Pokémons pierre, eau, foudre, plante, poison, feu, sol et psy existant déjà, ce sont ceux maniant d’autres types contre lesquels il faudra s’armer, à savoir : les Pokémons de types vol, spectre, normal, dragon, acier, insecte, combat, et glace.
Vous l’aurez compris, la trame de jeu ressemble beaucoup à la précédente génération, mais quelques apports viennent sensiblement modifier la structure du jeu, ou du moins, la rendre plus complète. Le point le plus est important est sûrement la mise en place du système jour/nuit, qui influe directement dans les péripéties du scénario par moment. Sinon, le scénario consiste toujours à attraper tous les Pokémons pour affronter le conseil des quatre, avec quelques évènements qui viennent s’intercaler entre deux combats de maitres d’arènes pour obtenir des badges, comme la Team Rocket qui continue à faires des siennes « après qu’elle ait été vaincue il y trois ans par un mystérieux dresseur ». Le principe de collecte et de capture des Pokémons, ne change pas : ils sont stockés sur des boites dans des PC si on en a plus de 6 sur soi. Le transfert est par contre plus ergonomique.
Les séquences de combat se présentent de la même manière que pour les précédentes versions, mais avec un lifting bienvenu. Le Pokémon que l’on envoie, au premier plan, est dessiné beaucoup plus finement, l’envoi des PokéBall est plus fluide, les animations des attaques sont plus soignées… Bref, que de bons points.
Malgré ce déroulement presque identique, l’apparition de 100 nouveaux Pokémons (dont les oiseaux légendaires Oh-Oh, Lugia, et les chiens légendaires Raikou, Suicune et Hentei qui apparaissent aléatoirement sur toute la carte une fois qu’ils ont été libérés), les deux nouveaux types de Pokémon (acier et ténèbres), la sexuation des Pokémon (on peut les faire se reproduire pour obtenir les fameux bébés Pokémons comme Pichu, le petit de Pikachu ou Raichu) et de nombreux nouveaux objets viennent rythmer le jeu, et permet finalement d’apprécier cette version comme un jeu totalement nouveau. Il y a pas mal de petites innovations qu’il est difficile d’énumérer totalement. Citons pêle-mêle les Pokémon brillants (extrêmement rares, hormis le Léviator rouge), les nouvelles PokéBall plus efficaces sur certains types de Pokémon, etc.
Puisqu’en 1999 (sortie japonaise), les développeurs de jeu ont su tirer un meilleur parti des capacités de la console, les couleurs du jeu sont identiques entre la Or et la Argent, contrairement à Rouge, Bleu et Jaune, presque unicolores et différentes les unes des autres. Ici, elles sont beaucoup plus variées et plaisantes. Les seules différences entre les versions restent des Pokémon inédits chez l’une et pas chez l’autre, et l’ordre d’accès aux oiseaux légendaires Lugia et Oh-Oh : sur la version argent, on peut affronter Lugia plus vite, au niveau 40, avec un fort d’évolution le concernant si on l’attrape. Bien plus tard, on pourra accéder à Oh-Oh au niveau 70, mais avec des stats assez faibles.
Une fois les arènes de Johto tombées sous votre coupe et le conseil des quatre vaincu, une jolie surprise vous attend… Vous avez accès à Kant, la carte de l’ancienne génération ! Vous pourrez également affronter les maitres d’arènes, encore plus puissants, attraper des Pokémon inaccessibles à Johto et rencontrer d’autres personnages bien connus. Le temps de jeu est, du coup, presque doublé, en plus d’offrir un fan-service des plus joyeux au près des grands fans.
Graphismes :
Comme les précédents Pokémon, cette génération de jeu arrive un petit peu en retard sur le continent européen, et de ce fait, les graphismes ne sont pas optimisés par rapport à la date de distribution. La majeure partie du jeu reste identique graphiquement aux anciennes cartouches. Signalons toutefois de nettes améliorations sur les séquences de combat, avec des animations bien plus fluides et des sprite de premier plan, bien mieux réalisés.
Durée de vie :
Les précédents Pokémon proposait pas mal d’heures de jeu, mais pas un très grand nombre si on compare à d’autres RPG. Ici, il y a une bonne dizaine d’heures supplémentaires à faire. De plus, certains ajustements permettent d’augmenter la longueur du jeu. Par exemple, on peur ré-affronter d’anciens simples dresseurs sur la route, s’ils nous rappellent par téléphone pour nous le proposer.
Jouabilité :
Le système est comme le précédent, c’est-à-dire adapté aux plus jeunes sans toucher au plaisir de jeu en général. Bien des ajustements ont été réalisés pour améliorer l’ergonomie des actions. On peut configurer le sac-à-dos pour en sortir un objet rapidement en appuyant sur select (la bicyclette par exemple).
Bande-son :
Rien de bien notable à ce sujet. Les musiques sont sympathiques, un peu diversifiées par rapport aux versions rouge, bleue et jaune, mais ne sont pas marquantes sur cet opus en particulier.
Scénario :
On s’aperçoit avec cet opus que les scénarios Pokémons se ressembleront tous. Mais qu’importe, c’est une formidable quête !
En résumé :
Les premières versions des jeux Pokémons ont marqué l’histoire du jeu vidéo par les innovations de gameplay qu’elles ont proposées. Bien qu’identiques sur plusieurs points, les versions Or/Argent sont régulièrement citées par les plus vieux joueurs comme leur génération préférée. Ce n’est pas étonnant, compte-tenu du gameplay toujours aussi efficace mais amélioré, de la seconde partie du jeu qui permet presque de refaire les anciennes versions, et les cent nouveaux Pokémons, dont le design et les spécificités sont fort réussis. Le seul point noir sur cette version, finalement, c’est que le système de jour/nuit épuise la pile de sauvegarde de la cartouche bien plus vite que les autres cartouches GameBoy. A priori, plus aucune cartouche fabriquée pour le marché en 2001 ne fonctionne après tant d’années. Pour pouvoir retrouver les sensations de cette génération, il faut se tourner vers les remakes DS HeartGold et SoulSilver.
Après la génération rouge/bleu/jaune qui a déchainé les passions de bien des gamins (et des grands aussi !) à travers le monde, Nintendo lance sa deuxième génération de jeux Pokémon, toujours sur la GameBoy. C’est en 2001 que les cartouches Or et Argent sont disponibles en France. Et alors ? Quelle stratégie adopter ? Comment renouveler un concept aussi novateur ? Comme Nintendo le fait d’habitude avec Mario et consorts : en changeant pas grand-chose, mais juste assez pour conserver le fun, et même, l’amplifier.
Commençons donc par raconter le plot du jeu : vous incarnez « silver », un jeune garçon du village de Bourg Geon, dans la région de Johto. Nous mettons là le doigt sur un des changements majeurs du jeu, à savoir la carte qui n’est pas la même que la génération précédente. Vous êtes dans votre chambre, et lorsque vous descendez dans le séjour, votre maman vient vous parler pour vous annoncer que le Prof. Orme, un célèbre savant des Pokémons, vous cherche. Elle vous demande aussi de configurer votre PokéMatos. Ce nouveau système va beaucoup bouleverser le déroulement du jeu. Désormais, l’heure, le jour et la nuit sont pris en compte dans l’univers Pokémon, en se calquant sur le fuseau horaire réel du joueur. Et selon que l’on joue le jour ou la nuit, on ne te tombera pas sur les mêmes Pokémons. Le PokéMatos contient également le Pokédex, la carte, une radio (qui permet de changer la musique du jeu, ou à d’autres fonctionnalités à certains moments du jeu) et un téléphone portable ! Désormais, il devient possible d’entrer en contact avec des personnages importants et d’autres dresseurs du jeu. Une fois votre PokéMatos configuré, vous vous rendez chez le prof. Orme, vous choisissez votre Pokémon starter parmi Kaiminus (eau), Héricendre (feu) et Germignon (plante) et en avant l’aventure ! Très vite, le prof vous rappelle pour annoncer qu’un des starter que vous n’avez pas pris a été volé par un malotru, qui devient un rival que vous croiserez souvent.
Une fois ces évènements du début passé, vous pouvez vous gambader sur tous les lieux accessibles de la carte, en traversant les villes, dans le but de vaincre les dresseurs d’arènes et récupérer les badges de maitres qui vous permettront d’accéder au conseil des quatre. Les maitres d’arène employant des Pokémons pierre, eau, foudre, plante, poison, feu, sol et psy existant déjà, ce sont ceux maniant d’autres types contre lesquels il faudra s’armer, à savoir : les Pokémons de types vol, spectre, normal, dragon, acier, insecte, combat, et glace.
Vous l’aurez compris, la trame de jeu ressemble beaucoup à la précédente génération, mais quelques apports viennent sensiblement modifier la structure du jeu, ou du moins, la rendre plus complète. Le point le plus est important est sûrement la mise en place du système jour/nuit, qui influe directement dans les péripéties du scénario par moment. Sinon, le scénario consiste toujours à attraper tous les Pokémons pour affronter le conseil des quatre, avec quelques évènements qui viennent s’intercaler entre deux combats de maitres d’arènes pour obtenir des badges, comme la Team Rocket qui continue à faires des siennes « après qu’elle ait été vaincue il y trois ans par un mystérieux dresseur ». Le principe de collecte et de capture des Pokémons, ne change pas : ils sont stockés sur des boites dans des PC si on en a plus de 6 sur soi. Le transfert est par contre plus ergonomique.
Les séquences de combat se présentent de la même manière que pour les précédentes versions, mais avec un lifting bienvenu. Le Pokémon que l’on envoie, au premier plan, est dessiné beaucoup plus finement, l’envoi des PokéBall est plus fluide, les animations des attaques sont plus soignées… Bref, que de bons points.
Malgré ce déroulement presque identique, l’apparition de 100 nouveaux Pokémons (dont les oiseaux légendaires Oh-Oh, Lugia, et les chiens légendaires Raikou, Suicune et Hentei qui apparaissent aléatoirement sur toute la carte une fois qu’ils ont été libérés), les deux nouveaux types de Pokémon (acier et ténèbres), la sexuation des Pokémon (on peut les faire se reproduire pour obtenir les fameux bébés Pokémons comme Pichu, le petit de Pikachu ou Raichu) et de nombreux nouveaux objets viennent rythmer le jeu, et permet finalement d’apprécier cette version comme un jeu totalement nouveau. Il y a pas mal de petites innovations qu’il est difficile d’énumérer totalement. Citons pêle-mêle les Pokémon brillants (extrêmement rares, hormis le Léviator rouge), les nouvelles PokéBall plus efficaces sur certains types de Pokémon, etc.
Puisqu’en 1999 (sortie japonaise), les développeurs de jeu ont su tirer un meilleur parti des capacités de la console, les couleurs du jeu sont identiques entre la Or et la Argent, contrairement à Rouge, Bleu et Jaune, presque unicolores et différentes les unes des autres. Ici, elles sont beaucoup plus variées et plaisantes. Les seules différences entre les versions restent des Pokémon inédits chez l’une et pas chez l’autre, et l’ordre d’accès aux oiseaux légendaires Lugia et Oh-Oh : sur la version argent, on peut affronter Lugia plus vite, au niveau 40, avec un fort d’évolution le concernant si on l’attrape. Bien plus tard, on pourra accéder à Oh-Oh au niveau 70, mais avec des stats assez faibles.
Une fois les arènes de Johto tombées sous votre coupe et le conseil des quatre vaincu, une jolie surprise vous attend… Vous avez accès à Kant, la carte de l’ancienne génération ! Vous pourrez également affronter les maitres d’arènes, encore plus puissants, attraper des Pokémon inaccessibles à Johto et rencontrer d’autres personnages bien connus. Le temps de jeu est, du coup, presque doublé, en plus d’offrir un fan-service des plus joyeux au près des grands fans.
Graphismes :
Comme les précédents Pokémon, cette génération de jeu arrive un petit peu en retard sur le continent européen, et de ce fait, les graphismes ne sont pas optimisés par rapport à la date de distribution. La majeure partie du jeu reste identique graphiquement aux anciennes cartouches. Signalons toutefois de nettes améliorations sur les séquences de combat, avec des animations bien plus fluides et des sprite de premier plan, bien mieux réalisés.
Durée de vie :
Les précédents Pokémon proposait pas mal d’heures de jeu, mais pas un très grand nombre si on compare à d’autres RPG. Ici, il y a une bonne dizaine d’heures supplémentaires à faire. De plus, certains ajustements permettent d’augmenter la longueur du jeu. Par exemple, on peur ré-affronter d’anciens simples dresseurs sur la route, s’ils nous rappellent par téléphone pour nous le proposer.
Jouabilité :
Le système est comme le précédent, c’est-à-dire adapté aux plus jeunes sans toucher au plaisir de jeu en général. Bien des ajustements ont été réalisés pour améliorer l’ergonomie des actions. On peut configurer le sac-à-dos pour en sortir un objet rapidement en appuyant sur select (la bicyclette par exemple).
Bande-son :
Rien de bien notable à ce sujet. Les musiques sont sympathiques, un peu diversifiées par rapport aux versions rouge, bleue et jaune, mais ne sont pas marquantes sur cet opus en particulier.
Scénario :
On s’aperçoit avec cet opus que les scénarios Pokémons se ressembleront tous. Mais qu’importe, c’est une formidable quête !
En résumé :
Les premières versions des jeux Pokémons ont marqué l’histoire du jeu vidéo par les innovations de gameplay qu’elles ont proposées. Bien qu’identiques sur plusieurs points, les versions Or/Argent sont régulièrement citées par les plus vieux joueurs comme leur génération préférée. Ce n’est pas étonnant, compte-tenu du gameplay toujours aussi efficace mais amélioré, de la seconde partie du jeu qui permet presque de refaire les anciennes versions, et les cent nouveaux Pokémons, dont le design et les spécificités sont fort réussis. Le seul point noir sur cette version, finalement, c’est que le système de jour/nuit épuise la pile de sauvegarde de la cartouche bien plus vite que les autres cartouches GameBoy. A priori, plus aucune cartouche fabriquée pour le marché en 2001 ne fonctionne après tant d’années. Pour pouvoir retrouver les sensations de cette génération, il faut se tourner vers les remakes DS HeartGold et SoulSilver.
De jeremMVP24 [1048 Pts], le 06 Mai 2014 à 00h55
un constat unanime pour moi aussi cette version restera et de loin ma préféré merci pour ce dossier nostalgique!!!
De CactusVira, le 05 Mai 2014 à 22h24
Dire que mes cartouches or et argent sont HS je sais pas pourquoi ! Mes parties se sont effacées et quand j'en recommence une et que je sauvegarde bah ça sauvergarde pas x_____x !
Sayonara mon Dracaufeu, Typhlosion, Mewtwo, Lugia, Entei & Mentali lvl 100 :/
Superbe jeu où j'ai dû passer plus de 200h dessus ^^
De tsubasadow [4303 Pts], le 05 Mai 2014 à 22h01
La meilleure cartouche de pokemon jamais sorti à ce jour et avec le remake SoulSilver aucune excuse de passer à côté ;)
De winipouh [2147 Pts], le 05 Mai 2014 à 18h26
que de souvenir
De Koiwai [12807 Pts], le 05 Mai 2014 à 18h01
La génération qui m'a laissé le plus fort souvenir, d'autant que sa remise au goût du jour dans Soulsilver/Heartgold était tout aussi excellente, si c en'est plus encore !
La cerise sur le gâteau était de pouvoir retrouver la région de Kanto après la ligue :-D avec, tout à la fin, cet affrontement dantesque !
De Sikoratu [99 Pts], le 05 Mai 2014 à 11h57
Pour ma part c'est le meilleur, avec ses 2 cartes et ses 16 arènes. Une version à ne pas manquer ! :D