Jeux Video Test rétro - Grandia

Aujourd'hui, nous faisons un petit bond dans le passé, en mars 2000, date de sortie dans notre pays de Grandia, un jeu de rôle décortique par Erkael dans son test rétro.




Peut-être moins connue et moins populaire que les sagas Final Fantasy et Dragon Quest, la série Grandia est tout de même un sérieux concurrent pour ces poids lourds du RPG, et les jeux Grandia, développés par Ubisoft, sont également devenus des classiques, des incontournables pour tout amateur de RPG.




Comme dans la plupart des RPG classiques, vous vous retrouvez dans la peau d’un jeune garçon rêvant d’aventure. Perdu dans un petit village vous aspirez à de grandes choses, et bien entendu comme très souvent (trop souvent ?), vous avez perdu votre père, qui était votre modèle et qui vous a légué un précieux objet dont vous ignorez encore tout le sens.
On peut difficilement faire plus classique comme entrée en matière, mais ce n’est pas cette dernière qui importe, ni même le début de l’aventure qui lui est aussi est très classique : après avoir fait le tour de votre village et avoir réalisé des petites quêtes proposées par les villageois, vous vous retrouvez embarqué dans une aventure qui vous dépasse totalement et qui dévoilera ses secrets au fil du temps.
Bien entendu vous ne serez pas seul, comme dans tout bon RPG qui se respecte vous serez accompagné par de précieux alliés, possédant chacun leurs personnalités et leurs caractéristiques.

Donc non, ce n’est pas l’entrée en matière du jeu son point fort mais son développement et l’ambiance qui s’en dégagera.
Au fil des heures de jeu nous allons explorer de nombreux villages et de nombreux donjons, souvent très longs et bien évidemment une multitude de décors et d’ambiance nous attendent au long du jeu.




Une des particularités de la série se sont les affrontements. Si le déroulement de ce dernier est assez classiques dans ce premier épisode (cela ne sera plus le cas par la suite) avec les commandes d’attaques, de coups spéciaux, d’objets, de magies…avec ses éléments au nombre de quatre ayant chacun leurs faiblesses et affinités…c’est du déjà vu, et plutôt cent fois qu’une. Le grand intérêt repose surtout sur le fait que les adversaires sont visibles à l’écran contrairement à nombre de jeux où on connaît des combats aléatoires (comme les Final Fantasy pour ne pas les citer). Ce sera alors au joueur de choisir ce qu’il veut faire. Soit rentrer dedans et affronter absolument tous les monstres, soit les éviter soigneusement. Entre alors en jeu un aspect stratégique à savoir si oui ou non on veut faire du level up. C’est également pratique lorsqu’on est affaiblit et qu’on attend de retrouver un village pour se soigner et refaire le plein de potions… Bien entendu on ne pourra pas tous les éviter, certains monstres vous poursuivront… une idée intéressante qui a son charme.
On trouve un autre point fort lors des affrontements, qui se jouent au tour par tour avec une jauge d’action, là aussi devenue classique ; mais ici il faudra gérer la distance avec l’adversaire et s’approcher pour plus de dégâts ou reculer pour rester hors de portée de l’adversaire. Là aussi un aspect tactique important et passionnant vient renforcer l’intérêt des affrontements.

Grandia a tout pour faire parti des classiques des RPG, il a séduit nombre de joueurs par ses qualités et son univers riche et passionnant, par son aventure longue et complexe, par des personnages attachants… Bref, tous les éléments sont réunis pour faire de Grandia un bon jeu !




Graphisme :
Très jolis pour l’époque. Les décors et les personnages proposent de nombreux détails, tout est très coloré, ce qui amène une bonne humeur à ce titre sans pour autant en faire un jeu enfantin.

Bande son :
Une belle bande son accompagnant chaque moment de l’aventure, tantôt entraînante, tantôt légère, tantôt touchante…une belle réussite.

Durée de vie :
Entre les donjons longs à explorer, les armes à faire évoluer, l’intrigue passionnante qui nous proposera des rebondissements, il faut bien une cinquantaine d’heures de jeu pour en venir à bout… mais cinquante heures de plaisir.

Scénario :
Avec un départ manquant d’originalité, l’aventure nous propose de nombreux rebondissements pour qu’au final le jeu nous offre de nombreux moments épiques. Une richesse grandissante qui deviendra vite passionnante.

Jouabilité :
Très classique donc évidente à prendre en main. Les combats sont rythmés et on adhère très rapidement au système.

En résumé :
Malgré un manque flagrant d’originalité sur bien des points, Grandia propose une belle aventure et rassemble tout ce qu’il faut pour séduire tout fan de RPG et pour faire partie des classiques.