Evènemen Japan Touch 15 - Conférence de presse

   

   

En guise de mise en bouche, nous pouvions apprécier un aperçu de l'exposition du photographe Joris Ea,  l'un des nombreux invités de cette édition 2013. Quelques clichés de la vie urbaine au Japon, illustrant déjà quelque part la nouvelle orientation du festival...

    

    

   

En effet, alors que la plupart des conventions "manga" ont pris le parti de s'élargir vers d'autres thématiques de la pop-culture (jeux vidéo, séries US, comics,...), la Japan Touch, qui est l'une des plus anciennes conventions en France sur le sujet, a décidé de prendre le contre-pied de tout cela en se tournant vers la culture japonaise au sens large. 

  

Ainsi, si le festival présente en tête d'affiche la mangaka Yumiko Igarashi (Candy Candy, Georgie ou plus récemment Joséphine Impératrice et L'Epée de Paros) et les auteurs coréens de The Breaker dont nous avons reparlé récemment (voir la news), il mettra également en avant un romancier très réputé au Japon mais encore assez peu médiatisé en France : Genichiro Takahashi (Sayonara Gangsters,  La centrale en chaleur). Et à l'avenir, l'ambition du festival sera d'accueillir d'autres personnalités aussi éminentes, dans les domaines de la littérature ou du cinéma, par exemple.

  

En outre, la mode et la cuisine japonaise seront les deux thématiques centrales de l'évènement. La première sera représentée par un village de jeunes créateurs et plusieurs défilés dont un dédié à la coiffure; la seconde par la présence de nombreux spécialistes culinaires : le chef Kaori Endo, les illustrateurs Hugo Yoshikawa et Dreamy, sans oublier le critique Laurent Féneau qui proposera des dégustations de saké (bien entendu réservées aux adultes !). La Japan Touch n'oubliera évidemment pas la musique avec une sélection assez éclectique, allant des sonorités traditionnelles du Paris Taiko Ensemble aux rockeurs de Who The Bitch.

   

Jean-Pierre Gimenez, directeur d'Asiexpo, a évoqué le fait que Japan Touch doit être vu comme un véritable festival, et non comme un salon. S'il y aura un espace de stands assez dense avec 150 exposants différents, cet espace ne représentera qu'un tiers des 10 000 m² investis dans Eurexpo, le reste étant dédié aux animations de toute sorte : de nombreuses expositions dont un large espace dédié aux bonsaïs, des ateliers traditionnels, une kermesse japonaise, parmi tant d'autres. Avec un objectif d'affluence fixé à 20 000 visiteurs, la motivation de l'association est de s'ouvrir vers un public plus familial, là où la plupart des autres conventions s'adressent à une tranche d'âge assez restreinte.

   

   

    

  

Bien qu'en léger retrait, ces activités plus "classiques" seront tout de même présentes sur l'évènement, avec notamment une rétrospective sur quinze années d'animation japonaise, un espace de jeux vidéo et deux défilés de cosplay. La firme Honda, partenaire du festival, proposera d'ailleurs aux cosplayers un concours photo au sein d'un véritable studio photo.

   

Mais Asiexpo n'oublie pas non plus les geeks, via une annonce assez importante : à l'instar d'autres conventions, la Japan Touch se déclinera en un second évènement, la Japan Touch Haru, qui se tiendra sur Lyon en avril 2014 !

Ce nouveau rendez-vous retournera en effet vers les thématiques habituelles, en mettant en avant le manga, la japanimation, les jeux vidéo et la J-Pop, avec bien sur ses propres invités !

   

   

    

Plus que jamais, la Japan Touch arrive à un nouveau tournant dans son histoire, en investissant dans l'une des plus grandes salles lyonnaises. Sa liste d'invités assez inhabituelle aura pu faire lever quelques sourcils au sein des visiteurs habitués à voir revenir les mêmes têtes d'affiche, mais le festival a le mérite d'offrir une contre-proposition assez intéressante, en espérant qu'un nouveau public réponde présent. Quant aux anciens, ils pourront donc être rassurés par l'approche d'un nouvel événement printanier plus concentré sur leurs passions. Cette nouvelle formule séduira-t-elle ? Réponse dans quelques semaines !

  

   

J'y étais