Critique - Dragon ball Z OAV 9, 10 & 11- Actus manga
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Dvd Critique - Dragon ball Z OAV 9, 10 & 11

Jeudi, 08 Août 2013 à 15h00

Voici la chronique de Takato portant sur les OAV 9 à 11 de Dragon Ball Z, qui s’intéresseront à Bojack, Baddack et Trunks !
 

 
Ce cinquième volet de l’édition des films Dragon Ball Z vient conclure la collection… Ou Presque. Nous y reviendront plus tard mais plus de quatre autres films font suite aux métrages présents sur ce disque, sans compter que deux d’entre-eux sont en réalité des épisodes spéciaux destinés à la télévision japonaise, et non au cinéma.

« Les mercenaires de l’espace », neuvième film de la saga, est la première partie de ce DVD. L’histoire se situe après le combat contre Cell. Goku est mort, regrettant de ne pouvoir participer à un tournoi sur Terre organisé par un millionnaire de la planète. Le concept de la compétition est différent des Tenkaichi Budokai : Lors des préliminaires, quatre concurrents se qualifient pour affronter des combattants présentés comme venant des quatre coins de la galaxie. Enthousiasmes, nos héros se présentent à la compétition, sans savoir le terrible danger qui les attend. Car les combattants de la galaxie ont en réalité été éliminés par un groupe de puissants guerriers aux ordres d’un certain Bojack…
 
 
 
Nous le savons, chaque film possède son ingrédient fan-service. Ici, l’objectif était de mettre Gohan à l’honneur après que celui-ci ait terrassé Cell. Parmi les passages obligatoires, l’intervention providentielle de papa Goku et une transformation en super Saiyan de niveau 2. Mais ces éléments-là ne surviennent qu’en fin de film car une fois n’est pas coutume, il faut un certain temps avant que les batailles dantesques aient lieu. Dans sa première partie, le film se focalise sur le déroulement de ce tournoi original avec notamment la présence d’un combat en Trunks et Tenshinhan. Pour la suite, les qualifications se font sous le signe de l’humour, reprenant même parfois certains éléments comiques des débuts de Dragon Ball comme un Gohan expulsant aisément ses adversaires du terrain. Du côté du burlesque, ce film est généralement ponctué de pointes comiques en la personne d’Hercule Satan, le fameux pitre et charlatan devenu superstar depuis sa victoire factice face à Cell. Bien-sûr, l’humour présent n’est qu’une reprise de celui de l’arc Boo, le tout tournant autour du champion effrayé par la puissance des Guerriers Z.
Mais comme dit précédemment, le clou du spectacle est la bataille entre Bojack et ses sbires, un affrontement où Gohan n’est pas le seul à briller puisque Trunks, Vegeta, Piccolo, Yamcha et Tenshinhan possèdent un rôle. La séquence du Super Saiyan 2 est marquée par son intensité, bien que celle-ci soit en deçà des palpitations ressenties lors du combat contre Cell. Néanmoins, la mise en scène appuie parfaitement la colère de Gohan et génère un combat qui se savoure. Au final, « Les mercenaires de l’espace » se présente comme un film à la recette classique, mais très agréable de par son mélange du tournoi et du Super Saiyan 2. En revanche, Bojack n’est pas un ennemi qui restera dans les mémoires.
 
 
 
Du côté de la légitimité de ce film dans l’histoire, on remarque que « Les mercenaires de l’espace » s’insère correctement, entre l’arc Cell et la saga Boo.

Passons maintenant à la suite du programme. Cette fois, le DVD contient trois métrages au lieu de deux, mais les deux suivants ne sont pas des films mais des TV Speciaux. Par-là, il faut entendre des épisodes télévisés non numérotés, mais reliés directement à l’intrigue de Dragon Ball Z. Leur légitimité est donc plus appuyée que celle des films cinéma.
Le premier TV Special se nomme « Baddack contre Freezer », anciennement « Le père de Songoku ». La particularité de ce téléfilm est de se dérouler juste avant le début de Dragon Ball et raconte le destin de la planète Vegeta et du peuple Saiyan. Cet épisode, pourtant inédit à l’anime, a crée le personnage de Baddack, repris dans le manga le temps d’une case.
Baddack est un Saiyan de second rang, sans grand avenir. Au fil des batailles, il a toutefois augmenté considérablement sa force de combat. Nouveau père d’un enfant qui portera plus tard le nom de Son Goku, il ne porte que peu d’intérêt à son rejeton qui est doté d’une force particulièrement faible. Au cours d’une conquête pour le tyran Freezer, Baddack est violemment attaqué par un rescapé du peuple opposant. Seulement, ce coup a octroyé au Saiyan un pouvoir particulier : Celui de voir son futur. Seulement, cet avenir est bien funeste puisque la vision de Baddack est celle de la destruction de la planète Vegeta. Au même moment, Freezer projette de s’occuper des Saiyan qui est un peuple de plus en plus menaçant…
 


Dans cette histoire, pas question de parler de Goku (ou très peu), les projecteurs étant orientés vers le père de ce dernier. A l’époque, le personnage a marqué le public et il y avait de quoi. Bien que Saiyan, Baddack est doté d’un grand sens de la solidarité, ses compagnons étant précieux à ces yeux. Tout le long du film, nous suivons la lutte désespérée de ce soldat face à un funeste destin. Car le spectateur connaît l’issue de cette histoire et a conscience que le combat de Baddack est vain. L’épisode est ainsi doté d’une atmosphère tragique et souvent intense grâce aux excès de rage du personnage. A ce titre, une piste musicale a été spécialement conçue pour ce film, plus particulièrement pour le personnage, et tendent à rendre les combats palpitants. On s’intéresse aussi partiellement à Vegeta, plus particulièrement la raison pour laquelle Freezer décide de le laisser en vie. Le tout est cohérent car dès lors, le grand potentiel de combat du prince Saiyan est explicité.
Au final, « Baddack contre Freezer » est un excellent complément à la série et s’avère unique dans la saga grâce à son ambiance tragique. Riche en action, le film est scénaristiquement bien mené et particulièrement émouvant. Ce métrage donne ainsi une image plus positive des Saiyan en les présentant comme de fiers guerriers, moins arrogants que Vegeta. La scène finale fait partie des meilleurs de la saga, assurément, ce n’est pas pour rien que ce téléfilm est un chapitre cher aux fans de l’œuvre, d’une manière générale. De plus, la réalisation est très bonne, de même pour la bande sonore dont une partie est inédite. En bref, un épisode spécial excellent, qui donne une autre vision du peuple Saiyan et présente un personnage digne et touchant.
 


La troisième et dernière partie de ce DVD est le second TV Spécial, sorti en 1993. En réalité, ce téléfilm n’est pas complètement original puisqu’il est tiré d’un chapitre dessiné par Akira Toriyama. Ce métrage se place dans le futur sombre de Trunks, alors que Goku comme la quasi-totalité des Guerriers Z ont perdu la vie face aux cyborgs C-17 et C-18, particulièrement virulents dans ce monde. Trunks rêve de se venger et d’éliminer ces adversaires, raison pour laquelle il demande à Gohan de superviser son entraînement. Le premier objectif est élémentaire : Apprendre à devenir un Super Saiyan.

Là aussi, on ne s’attend pas à un film placé sous le signe du Happy End puisqu’on connaît le destin tragique qui attend Gohan tout comme l’inefficacité de Trunks face aux cyborgs. L’intérêt ici est de découvrir un Gohan très différent de l’adulte que nous voyons dans l’arc Boo, et un Trunks plus chétif qui contraste avec le puissant guerrier de la saga Cell. Nous découvrons aussi un C-17 et une C-18 différents de l’univers principal de la série, ces derniers étant plus puissants et moins humains dans leur état d’esprit. Chose peu commune dans Dragon Ball, se présente à nous un univers post-apocalyptique, où une grande partie de l’humanité a été décimée sans espoir de résurrection. La sensation de désespoir n’en est que plus grande et contribue à l’ambiance particulière de ce métrage. La première transformation de Trunks en Super Saiyan nous est montrée et est sûrement le moment fort de ce téléfilm dans lequel la colère de notre héros jaillit à chaque instant et où l’espoir n’est pas présent. En définitive, ce TV Spécial reprend et complète avec brio le chapitre dessiné par Akira Toriyama et représente une excellent introduction à l’arc Cyborgs, afin de mieux appréhender le personnage de Trunks.
 


Trois métrages pour ce disque, allant du bon au très bon. En clair, nous avons affaire à trois parties différentes mais appréciables à leur manière, qui raviront sans conteste les fans de la saga. Si à l’époque AB a cherché à faire passer les TV Spéciaux comme des OAV à part entière, nous sommes maintenant en droit de se questionner sur un tel découpage… Car les derniers films de la saga ont un assemblage particulier : Les films 10 et 11 composent le film 2 destiné au cinéma français, tandis que les métrages 12 et 13 forment le premier. Un découpage particulier mais fort heureusement, les quatre films suivants restent disponibles et réservent de bons moments… pour la plupart !
 
Takato

commentaires

Damsgoug

De Damsgoug [1412 Pts], le 11 Août 2013 à 19h52

Je ne me lasserai jamais de cette série. Revisionnage direct!

tsubasadow

De tsubasadow [4300 Pts], le 09 Août 2013 à 23h08

Très bonne critique, je suis entièrement d'accord sur la qualité de ces "longs" métrages. Revoir Gohan en Super Sayan 2 est un grand plaisir, un Bardock presque touchant quand il repose tous ces espoirs sur son fils et un Gohan adulte vraiment bon.

Comme le dit Takato on va du bon au très bon :)

Cédric

De Cédric, le 09 Août 2013 à 12h59

Merci pour la critique.

Un point fort de ces films : Ils sont graphiquement mieux foutu que les épisodes de la série.

Cédric

De Cédric, le 09 Août 2013 à 12h59

Merci pour la critique.

Un point fort de ces films : Ils sont graphiquement mieux foutu que les épisodes de la série.

Cédric

De Cédric, le 09 Août 2013 à 12h59

Merci pour la critique.

Un point fort de ces films : Ils sont graphiquement mieux foutu que les épisodes de la série.

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