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Jeux Video Test - The Last Story

Mercredi, 07 Août 2013 à 11h00

Conçu par Hironobu Sakaguchi, The Last Story a su charmer les amateurs de RPG japonais lors de sa sortie sur Wii l'année dernière. Aujourd'hui, revenons sur ce jeu, via le test de Kiraa7.




En 2011, 5 ans après la sortie de la Wii, les possesseurs de la console ne pouvaient guère se vanter d'avoir beaucoup de jeux d'aventure sur celle-ci. Outres les Zelda et quelques jeux de niche mais pourtant géniaux tels Murasama ou encore Fragile Dreams, il était rare de trouver un véritable univers envoûtant nous proposant une aventure pleine de richesses... Et pourtant, Nintendo fera vite une annonce qui va bouleverser les esprits : l'arrivée non pas d'un mais de 3 jeux exclusifs à la console pour 2011 et 2012 ! Impossible de ne pas connaître le premier, Xenoblades Chronicles, qui est considéré par beaucoup comme LE jeu d'aventure de la Wii (noté 19/20 sur presque tous les sites !). Suite à celui-ci, les joueurs avaient donc droit à deux autres softs tout aussi marquants bien que sans doute encore loin de l'égaler (mais rappelons encore que pour certains Xenoblades frôle vraiment la perfection !!) : The Last Story et Pandora's Tower. Et c'est donc le premier que nous allons étudier dès à présent !

Si The Last Story est vite devenu populaire même avant de sortir en Occident, c'est sans conteste grâce aux deux grands noms ayant travaillés dessus : le premier n'est autre que Hironobu Sakaguchi, le réalisateur de la série Final Fantasy et le second Nobuo Uematsu, celui qui s'est toujours chargé de la musique de la même franchise. Alors oui, avec ces deux grands pontes du jeu vidéo, nombreux étaient ceux en mesure d'attendre beaucoup de ce titre, surtout à une heure où la saga FF est sujet à débat. Si on retrouve facilement des éléments nous faisant penser au RPG le plus mythique de tous les temps, ne vous attendez tout de même pas à y retrouver tout à fait le même style de jeu mais le tout sous un titre différent : The Last Story est un jeu unique, et nous allons vous dire pourquoi de suite.

En premier lieu parlons donc un peu de l'univers. Pas de grand monde à l'horizon ni de plaines ou déserts interminables, le jeu se concentre essentiellement sur l'île de Lazulis et des quelques contrées alentours. L'histoire nous transporte dans un univers où l'île de Lazulis est un lieu plein de richesse, gouverné par un empire dirigé par le comte Arganan; cependant une ambiance belliqueuse se profile et l'empire est en proie face aux guraks, peuple qui vivait anciennement sur la même île et qui désire reprendre le pouvoir total grâce à leur chef Zangurak. Nous sommes emmenés à suivre une équipe de mercenaires dirigée par Dagran dont quelques joyeux lurons la composent : Syrenne, la "pocharde" de la troupe et essentiellement le personnage qui apporte le plus d'humour avec Lowell, fin dragueur de l'équipe; l'équipe se compose aussi de Mirania, jeune fille assez discrète mais dont les sorts de soin sont capitaux, Yurick le cadet certes un peu timide aussi mais qui s'avère vite être un précieux allié également et enfin et surtout Zael, notre héros, dont le rêve est de devenir chevalier. Au début de l'aventure, nos héros n'ont pas spécialement d'objectifs en tête, si ce n'est Zael qui veut devenir chevalier. Leur vie suit donc un long fleuve tranquille jusqu'au jour où Zael va rencontre une certaine Lisa : ce qu'il ne se doute pas, c'est que cette rencontre va engendrer de nombreux faits qui de fil en aiguille bouleversera le monde entier...




Avant de détailler davantage l'univers, ses possibilités et ce qui le rend différent à celui des autres jeux, nous allons d'abord parler du gameplay, un des éléments forts du jeu. Vous n'êtes pas sans savoir que les RPG tentent souvent depuis les années 2000 de vraiment se démarquer sur cet aspect là pour nous offrir une jouabilité particulière, dans le bon sens du terme tout comme dans le mauvais pour certains cas. Dans The Last Story, ne vous attendez pas à un mode de combat similaire à ceux des Final Fantasy, en effet les développeurs ont tout simplement décidé de mettre l'action au premier plan. Mais attention action ne veut pas dire que les combats n'en sont pas aussi tactiques ! La manière de combattre est donc tout à fait particulière : tout d'abord, notons que les ennemis sont déjà présents dans la zone et n'apparaissent pas d'un coup dans une arène spéciale combat comme c'est le cas dans la série des Tales Of par exemple. Le premier point qui risque de vous choquer est le fait que pour donner des coups d'épée, vous n'avez pas à appuyer sur un bouton, mais juste à vous approcher assez prêt d'un ennemi. Cela vous paraît simpliste ? Peut être mais il le faut bien, car il faut savoir que le gameplay de The Last Story est très riche et particulièrement complet. Tout d'abord, sachez que le héros est doté d'un pouvoir particulier, le Magnétisme, qui permet en premier lieu d'attirer l'attention de vos ennemis sur vous mais aussi de déclenchez certaines actions précises (par exemple, c'est en déclenchant le Magnétisme que vous pourrez faire des sauts muraux), d'ailleurs cette commande est vraiment nécessaire dans le sens que vos alliés lanceurs de sorts auront besoin de temps pour les lancer et si un ennemi les tape durant leur incantation, ils devront le recommencer à zéro ! Autant dire donc qu'il faut souvent jouer les héros et s'occuper des vilains des parages pour que vos alliés aient le temps de préparer des combos dévastateurs. Ensuite, il est important de noter que le décor joue un rôle capital durant les combats, où vous devrez parfois vous couvrir pour éviter les assauts des ennemis archers ou bien pour surgir d'un coup dans le dos d'un monstre pour lui asséner un coup fatal. Vous pouvez même profiter des éléments au sol tels les grosses torches pour mettre le feu au sol, ceci blessant vos ennemis. Mais ce n'est pas encore tout ! Votre héros dispose également d'une arbalète, ceci permettant souvent de tuer des monstres à distance ou bien de casser des éléments du décor pour vous faciliter le combat à venir. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'un visuel du champ de bataille est parfois disponible avant un affrontement pour vous laisser réfléchir à une stratégie vous évitant des blessures inutiles. Enfin, vos personnages sont donc également dotés de magie. Si vous avez joué à Final Fantasy Crystal Chronicle, vous reconnaitrez sans souci la manière de lancer les sorts quasi-similaire, qui consiste à lancer des halos de lumière au sol qui déclencheront donc une certaine action, dont certaines prendront de l'ampleur si vous fusionnez les halos de lumière au sol entre eux. Il y a donc tout un système avec ce principe de halos afin de lancer des sorts dévastateurs qu'ils soient défensifs ou offensifs, et cela en devient presque dur à expliquer tant ce système est riche et complet. Comprenez-y donc que la manière de combattre dans The Last Story est vraiment basée sur l'action, où vous devrez faire gaffe à ce qui vous entoure afin de mener à bien vos duels tout en gérant votre santé et celle de vos alliés grâce à de nombreux combos et de nombreuses possibilités pour atteindre vos objectifs. D'ailleurs, sachez que le système de combat de développe au fil de l'aventure, et plus les heures défilent et plus vous aurez des possibilités ! De ce côté là donc, autant dire que ce n'est pas monotone, surtout lors des combats de boss qui vous donneront souvent du fil à retordre tant que vous n'aurez pas trouvé la solution adéquate pour les battre, cela fait donc plaisir de voir que le jeu ne se contente pas d'être bourrin tout le temps.




Inutile de décortiquer davantage le gameplay, vous avez ici toutes les bases pour comprendre comment l'on se bat dans The Last Story, à vous maintenant de tenter l'aventure si vous voulez connaitre toutes les petites futilités et astuces du jeu. Revenons donc un peu sur l'univers. Comme vous l'avez bien compris, le jeu tend plus sur l'action que le jeu de rôle à proprement parlé. Ainsi, n'espérez pas flâner dans un monde ouvert avec de nombreuses villes et des quêtes annexes à tout va ! L'aventure se découpe donc en deux temps : soit vous êtes dans la grande ville qu'est Lazulis, soit vous êtes dans un donjon (ou bien un lieu annexe, vous avez compris). Heureusement, la seule et unique ville du jeu se veut très grande et très fournie en détails au point que l'on y prend un réel plaisir à s'y balader. Les rues regorgent de passages discrets à fouiller pour trouver le moindre trésor, et les PNJ sont très nombreux, permettant donc un bon nombre de dialogues futiles tout comme intéressants, dont certains sont d'ailleurs élément déclencheur d'une quête annexe. Il existe d'ailleurs deux genres de quêtes annexes : celles qui composent carrément un chapitre entier et d'autres plus discrètes qui consistent souvent à interagir entres divers personnages dans toute la cité, en apportant un tel objet à untel, en retrouvant le chat d'un enfant, en cherchant à chasser des grenouilles pour un jeune homme, à retrouver des plumes d'oiseaux bleus pour une femme, etc... Bien que courtes, ces quêtes sont nombreuses et amuseront sans soucis les plus friands d'objets rares parmi vous. Il faut également parler de l'arène, lieu se retrouvant assez souvent dans les RPG, où, sans surprise, vous devrez combattre des ennemis pour gagner de l'argent tout comme des objets, les ennemis devenant bien sûr de plus en plus forts au fil de vos combats.
Outre Lazulis, sachez qu'il est éventuellement possible de se téléporter dans un donjon déjà fait afin de récolter de nouveaux trésors pour gagner des objets rares.

Parlons à présent de quelques éléments qui démarquent ce jeu des autres RPG ou jeux d'actions. Excepté donc les points plus hauts, sachez que la gestion de l'inventaire se veut aussi assez différente. Ici, pas de potions en tout genre pour se régénérer, et également pas 36000 armures durant tout le jeu : concernant tout d'abord les soins, sachez qu'après chaque combat vos héros se régénèrent et durant un affrontement, la vie de vos personnages se gère en fonction des halos de soin et du Magnétisme; il n'est pas spécialement utile d'en parler plus cependant, vous laissant donc découvrir ça par vous même si vous comptez faire le jeu. Pour les armes, sachez que vous pouvez bien évidemment en acheter ou en trouver pendant vos missions, mais celles-ci peuvent être améliorer par certains artisans, ainsi la première arme du jeu pourra tout à fait devenir extrêmement puissante vers la fin du jeu, et c'est le même cas pour les armures, où là il est carrément possible de faire tout le jeu avec la même armure (et c'était d'ailleurs mon cas personnellement). En parlant d'équipement, sachez que les changements de celui-ci se voient sur votre personnage, un petit plus non négligeable, surtout lorsqu'il est possible de modifier la couleur de chaque bout d'armure (et ça, ça a beau avoir l'air de rien, mais c'est bien sympathique de pouvoir décider soi-même de la couleur des fringues de nos persos !). Enfin, même si ce point n'a pas grand chose à voir, sachez que les séquences de levelling s'avèrent plutôt agréables dans ce titre : inutile de rester coincé contre des ennemis de bas niveau pour gagner 3 niveaux en 1h, vous croiserez sur votre route des cercles d'invocations qui amèneront des ennemis vous faisant gagner pas mal de points d'expérience, vous faisant grimper les niveaux assez vite. Pratique et intelligent.




Allez, on ne va tout de même pas se quitter sans avouer que, sans surprise, le jeu n'est tout de même pas parfait. En premier lieu, j'ai trouvé personnellement que le jeu mettait un temps assez conséquent avant de devenir vraiment passionnant (pendant les 3 premières heures de jeu, je ne vous cacherai pas que j'hésitais encore à me faire le soft tant je trouvai le titre fade et pourtant je ne suis pas difficile) mais heureusement cela se corrige vite ! Par contre, il ne faudra pas longtemps pour voir à quel point le jeu peut parfois ramer à cause des graphismes : en fait, les décors étant tellement riches et les combats à parfois 15 persos en même temps tellement intenses, cela en pâtit donc bien sûr sur les graphismes, le jeu ralentit et défie les capacités de cette pauvre Wii. Comme quoi, Nintendo aurait vraiment du passer à la HD avec cette console, mais bon ceci est un autre débat...
Enfin, un défaut pour de nombreuses personnes mais qui ne le fut pas spécialement pour moi : la durée de vie. En effet, à côté de Xenoblades, The Last Story fait pâle figure, puisqu'il ne faut qu'entre 25 et 30 heures pour finir le jeu sans forcément chercher à tout faire à 100%. Mais ce qu'il ne faut pas oublier (et ce dont pourquoi je trouve que ce n'est pas un défaut donc), c'est du fait que le titre est surtout un jeu d'action, c'est donc 30h intenses que nous avons là comparé aux autres RPG où la durée de vie s'allonge forcément grâce aux séquences d'exploration. N'oubliez pas, The Last Story n'est pas ce genre de RPG, donc en soi il réussit très bien ce qu'il veut apporter.
Pour finir, nous pouvons également parler du scénario, qui d'après quelques remarques vues ici et là sur internet est à double-tranchant. Assez classique avec des personnages pas forcément très novateurs, il est vrai que les plus exigeants risquent d'être un poil déçus, certaines situations étant peut être un peu trop prévisibles. Pour les autres, il faut quand même avouer que l'on trouve quelques rebondissements de situations intéressants et des séquences scénaristiques absolument poignantes dont certaines se révèleront même touchantes. Bref, à vous de jugez sur ce fait.

Ainsi The Last Story est au final un bon cru qui saura sans mal vous divertir tout autant qu'un Xenoblades ou d'un Pandora's Tower bien qu'étant d'un genre différent. Si les débuts sont peut être difficiles (avec peut être un système de combat qui peut troubler au premier abord), le jeu se révèle vite passionnant tant la manière de jouer se veut vite accrocheuse et dont le scénario s'éclaircit lui aussi petit à petit pour un final tout de même dantesque. Le tout rythmé par des musiques merveilleuses qui vous berceront les oreilles durant toute votre aventure, autant dire que vous ne pourrez vous empêcher d'avoir un certain regret une fois que vous aurez terminé The Last Story tant vous en voudrez encore. Mais bon, sachez qu'un New Game + intéressant est disponible en fin de partie, qu'un mode multijoueur est également de la partie pour affronter les pires boss avec vos amis et qu'il vous est éventuellement possible de jouer avec le combo Wiimote/Nunchuk tout comme avec le Pad traditionnel.




Graphismes :
En fait, c'est à la fois beau et à la fois moche. Ouaip'. Sans doute trop beau pour être sur Wii, faisant galérer la console et nous offrant forcément parfois quelques scènes un peu saccadées, ce qui est dommage. Cependant, on ne peut se plaindre en aucun cas du coup d'avoir des décors vides tant ceux-ci fourmillent de détails !
Durée de vie : Comptez donc aux alentours de 30h pour faire une aventure convenable, c'est-à-dire sans forcément chercher à faire toutes les quêtes et à récolter tous les objets. Sinon, cela doit tourner à 50/60h je suppose...

Jouabilité :
Alors que celui-ci peut être déroutant au premier abord, le gameplay se veut vite très riche et tout juste excellent, nous offrant donc un soft dynamique à souhait. Et en plus, on peut choisir sa manette : que demander de plus ?

Bande-son :
Bon dieu que ça fait du bien un OST comme ça ! Très douces, très "magistrales", les musiques de The Last Story sont vraiment un plaisir pour les oreilles et vous reviendrez forcément dessus pour vous remémorez certaines scènes emblématiques du titre. Chapeau Monsieur Uematsu !

Scénario :
Certains vous diront que c'est classique, d'autres le trouveront très bien... Certes, cela part sur des bases assez connues, mais franchement le tout se goupille de manière efficace pour que l'on se passionne pour l'histoire que l'on suit. Ainsi, si vous n'êtes pas trop exigeant, vous y trouverez forcément votre compte.

En résumé :
Sakaguchi a réussi son pari de nous passionner avec un autre jeu qu'un Final Fantasy en nous offrant une aventure unique et touchante à souhait. Axé fortement sur l'action, le titre ne souffre que de défauts mineurs rendant donc la partie vraiment passionnante. Même si, joué après Xenoblades, celui-ci peut paraître un peu pauvre, il n'a pas à rougir de son aîné tant celui-ci est différent et nous offre une tout autre manière de jouer. Assurément un must de la Wii tout de même, un jeu à posséder, je confirme !

17/20

commentaires

tsubasadow

De tsubasadow [4300 Pts], le 07 Août 2013 à 21h55

J'ai toujours pas jouer à ce jeu quelle honte -__- il faut vite que je me le prenne

manga666

De manga666 [1710 Pts], le 07 Août 2013 à 17h14

Merci pour le test , je vais bientôt avoir une Wii et je mets toute suite  ce jeu dans ma liste d'achat.

ShakuganKenshin

De ShakuganKenshin [574 Pts], le 07 Août 2013 à 16h58

Le Trio des RPG/action/aventure à posséder sur Wii: le merveilleux Xenoblade ChroniclesPandora Tower & bien sûr The Last Story, certes plutot court mais prenant ^^!! L'amour des RPG xD , d'ailleurs je vais commencer Tales of Xillia I

/ken' plane, heureux

 

erotaku

De erotaku, le 07 Août 2013 à 14h29

un jeux auquel j'aurai voulu joué mais bon n'ayant pas la console qui va avec sa ne serra pas pour tout suite

shiemi

De shiemi [2064 Pts], le 07 Août 2013 à 14h00

Cela fait un moment que j'y ai joué mais je m'en rappelle encore très bien pour dire que ce jeu est vraiment magnifique!

Daigo

De Daigo [917 Pts], le 07 Août 2013 à 12h29

Merci pour ce test Kiraa7! Tu cibles bien le public visé par ce jeu je pense, et tu t'efforces de dire ce que tu y as trouvé de plaisant (et ce qu'on peut donc, nous, y trouver par nous-même). J'ai bien envie de m'y essayer maintenant.

 

Et en fait, je fais parti de ceux qui ont trouvé que Xenoblade était certes, très attirant, mais qui s'en sont lassés sur le long terme. Le jeu tire trop en longueur avec les phases d'exploration. Et l'admiration s'est transformée pour moi en frustration, à force de ne pas en voir le bout. Je pense qu'une grande partie du succès de Xenoblade est due à l'absence de concurrence sérieuse sur le support (même si ses qualités sont indéniables, au demeurant). Parce que si je ne doute pas de la qualité de son contenu, celle-ci est trop variable, et la quantité, trop importante. Ça en devient difficile de faire le tri... Je ne suis donc pas contre un jeu à l'aspect plus condensé, et qui va à l'essentiel pour changer.

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