Dvd Critique - Dragon ball Z OAV 7 & 8
Takato continue de chroniquer les OAV Dragon Ball Z et s'attaque aujourd'hui à deux des films les plus intéressants de la série : "L'offensive des cyborgs" et "Broly : le super guerrier".
Toujours dans sa politique d’édition des films Dragon Ball Z en version française, AB propose dans ce quatrième volet les films 7 et 8, “L’offensive des cyborgs” et “Broly, le Super Guerrier”. A chaque opus, les films Dragon Ball Z gagnaient en qualité car ils se rattachaient à des fragments de l’intrigue principale. L’équipe technique de ces métrages retient la leçon puisqu’une fois encore, ces deux films ont un lien direct avec certains aspects de la série.
Tout d’abord, « L’offensive des cyborgs », septième film de la série sorti en 1992, qui comme son nom l’indique se rattache à l’arc cyborgs de la série. Vous vous demandiez peut-être à quoi pouvaient ressembler les androïdes crées entre C-8 et C-16, ce film donne ainsi une réponse partielle en présentant trois nouvelle machines classées juste avant le cyborg n°16 dans leur numérotation. L’histoire débute avant la bataille contre Cell. Goku profite d’une journée shopping avec Chichi et Gohan tandis que Krilin et Trunks accompagnent Oolong et Tortue Géniale à un concours de beautés féminines. Cette journée paisible se voit troublée lorsque la ville est attaquée par deux cyborgs du Dr. Gero, C-14 et C-15. Sans attendre, le combat commence avant que C-13 et Vegeta rejoignent le champ de bataille. Trois Super Saiyan contre trois cyborgs redoutables… voici la bataille clef de ce film !
Comme d’habitude (ou presque) dans les films Dragon Ball Z, la bataille ne démarre pas immédiatement et est précédée d’une phase présentant le contexte du film ainsi que les nouveaux ennemis. Puis, à chaque métrage son élément fan-service, l’intérêt ici est de trouver trois Super Saiyan se battant ensemble, ce qui tranche avec l’arc Cell où chacun se battait tour à tour. L’issue de la bataille est aussi intéressante car prend en compte le caractère pur du Genkidama qui contraste avec la férocité dégagée par un Super Saiyan. Le tout donne bien-sûr lieu à un Goku surpuissant, mais le power-up est justifié. Concernant les trois cyborgs qui apparaissent, leur design est atypique et réussi, ils s’associent très bien à l’univers de Toriyama, ce qui n’était pas forcément le cas avec les adversaires des tout premiers films au design grotesque. Au final, il demeure un métrage très sympathique auquel on reprocherait surtout une chose : Le fait que certains guerriers Z sont absents du scénario et l’inutilité de Gohan et Krilin.
Un petit mot à propos de la légitimité de ce film dans l’histoire de Dragon Ball Z. Ici, trop d’éléments empêchent ce métrage d’avoir une cohérence. A cette période de la série et du manga, les évènements, batailles et entraînement s’enchainent et ne permettent pas à ce film d’avoir lieu, d’autant plus que Gohan n’a, à ce stade, pas appris à devenir Super Saiyan.
Le huitième film sorti sur les grands écrans nippon en 1993 est souvent cité parmi les préférés des fans. « Broly, le Super Guerrier » introduit un des ennemis les plus marquants des adaptations cinémas de l’univers Dragon Ball, à savoir Broly, un adversaire que nous retrouverons à deux autres reprises dans de futurs films. L’histoire se déroule peu avant le Cell Game. Alors que Goku est condamné à subir l’inscription scolaire de Gohan à l’école, les autres guerriers profitent d’un pique-nique qui se voit troublé par l’atterrissage d’un vaisseau spatial. A son bord, Paragus, un survivant de la race Saiyan qui cherche à rebâtir l’empire de la planète Vegeta et demande au prince des Saiyan à en être le souverain. Mais ce qui motive Vegeta, c’est bien l’existence d’un Super Saiyan légendaire qui ravagerait les galaxies. Sans attendre, nos héros se rendent sur la nouvelle Vegeta pour chercher cet adversaire.
Si on se remémore la légende du Super Saiyan narrée par Freezer et Vegeta lors de la saga sur Namek, on se souvient que la description de ce guerrier ne correspond pas vraiment à Goku, ni Vegeta ou Trunks. Le Super Saiyan légendaire est un guerrier n’apparaissant que tous les millénaires, c’est sur ce simple concept que se bâtit le film. Scénaristiquement, Shigeyasu Yamauchi a travaillé son film puisqu’il développe tout le long de celui-ci et à travers différents flashback l’histoire de Paragus et Broly, la raison pour laquelle ils ne sont pas cités comme vivants dans le manga, ainsi que la puissance légendaire du Super Saiyan qui n’émerge que maintenant. Vraiment, ce métrage possède une histoire travaillée où tout n’est pas simplement prétexte au combat, ce qui tranche radicalement avec les précédents films. Le grand affrontement face à Broly, s’il s’avère conséquent et dantesque, apparaît finalement assez tard. Durant toute la première phase du film, nous nous intéressons au plan de Paragus, à l’identité de Broly et au destin que ce dernier a connu avec son père. Ce background s’avère passionnant, d’autant plus que l’histoire Saiyan est en grande partie passée sous silence durant toute la série, c’est donc avec grand plaisir que nous nous intéressons une fois encore au peuple Saiyan. Le seul point délicat concerne les origines de la haine de Broly envers Goku qui peuvent paraître ridicules, bien que cette colère soit présentée comme inconsciente. Broly ne reproche rien de particulier à Goku, il se contente d’entrer dans un état second en le voyant.
L’issue du combat peut paraître assez facile mais semble inévitable. Après tout, Broly est si puissant qu’aucune autre méthode n’aurait pu doter Goku de la force suffisante pour le terrasser. Néanmoins, le rassemblement des énergies des guerriers Z en notre héros est un power-up jusqu’ici jamais vu dans les films.
Concernant la légitimité du film dans l’intrigue de Dragon Ball Z, celui-ci pourrait se placer aisément avant le Cell Game, aucun souci de cohérence à ce niveau-là !
L’édition d’AB Vidéo reste dans la même veine que les précédents volets : Un simple DVD dans un boitier amaray. Aucun bonus bien évidement, et seul un doublage français est disponible. Une fois encore, cette édition n’est pas à conseiller aux plus grands fans mais reste idéale pour découvrir à moindre frais ces deux films.
Au final, un premier film très divertissant et un second qui frôle l’excellent grâce à son scénario construit et dévoilant le Super Saiyan légendaire évoqué dans l’arc Freezer ! D’habitude, les scénarios de ces films résultent du filer et ne sont pas à considérer comme partie intégrante du manga. Pourtant, Broly est un personnage qui s’affranchit de ce principe, grâce à la légitimité de son histoire et son design réussi qui en fait un ennemi adoré par de nombreux fans. Si celui-ci apparaît dans trois films au total, le huitième métrage l’introduit et s’avère le meilleure de la trilogie dont les deux autres volets sont à venir !
Toujours dans sa politique d’édition des films Dragon Ball Z en version française, AB propose dans ce quatrième volet les films 7 et 8, “L’offensive des cyborgs” et “Broly, le Super Guerrier”. A chaque opus, les films Dragon Ball Z gagnaient en qualité car ils se rattachaient à des fragments de l’intrigue principale. L’équipe technique de ces métrages retient la leçon puisqu’une fois encore, ces deux films ont un lien direct avec certains aspects de la série.
Tout d’abord, « L’offensive des cyborgs », septième film de la série sorti en 1992, qui comme son nom l’indique se rattache à l’arc cyborgs de la série. Vous vous demandiez peut-être à quoi pouvaient ressembler les androïdes crées entre C-8 et C-16, ce film donne ainsi une réponse partielle en présentant trois nouvelle machines classées juste avant le cyborg n°16 dans leur numérotation. L’histoire débute avant la bataille contre Cell. Goku profite d’une journée shopping avec Chichi et Gohan tandis que Krilin et Trunks accompagnent Oolong et Tortue Géniale à un concours de beautés féminines. Cette journée paisible se voit troublée lorsque la ville est attaquée par deux cyborgs du Dr. Gero, C-14 et C-15. Sans attendre, le combat commence avant que C-13 et Vegeta rejoignent le champ de bataille. Trois Super Saiyan contre trois cyborgs redoutables… voici la bataille clef de ce film !
Comme d’habitude (ou presque) dans les films Dragon Ball Z, la bataille ne démarre pas immédiatement et est précédée d’une phase présentant le contexte du film ainsi que les nouveaux ennemis. Puis, à chaque métrage son élément fan-service, l’intérêt ici est de trouver trois Super Saiyan se battant ensemble, ce qui tranche avec l’arc Cell où chacun se battait tour à tour. L’issue de la bataille est aussi intéressante car prend en compte le caractère pur du Genkidama qui contraste avec la férocité dégagée par un Super Saiyan. Le tout donne bien-sûr lieu à un Goku surpuissant, mais le power-up est justifié. Concernant les trois cyborgs qui apparaissent, leur design est atypique et réussi, ils s’associent très bien à l’univers de Toriyama, ce qui n’était pas forcément le cas avec les adversaires des tout premiers films au design grotesque. Au final, il demeure un métrage très sympathique auquel on reprocherait surtout une chose : Le fait que certains guerriers Z sont absents du scénario et l’inutilité de Gohan et Krilin.
Un petit mot à propos de la légitimité de ce film dans l’histoire de Dragon Ball Z. Ici, trop d’éléments empêchent ce métrage d’avoir une cohérence. A cette période de la série et du manga, les évènements, batailles et entraînement s’enchainent et ne permettent pas à ce film d’avoir lieu, d’autant plus que Gohan n’a, à ce stade, pas appris à devenir Super Saiyan.
Le huitième film sorti sur les grands écrans nippon en 1993 est souvent cité parmi les préférés des fans. « Broly, le Super Guerrier » introduit un des ennemis les plus marquants des adaptations cinémas de l’univers Dragon Ball, à savoir Broly, un adversaire que nous retrouverons à deux autres reprises dans de futurs films. L’histoire se déroule peu avant le Cell Game. Alors que Goku est condamné à subir l’inscription scolaire de Gohan à l’école, les autres guerriers profitent d’un pique-nique qui se voit troublé par l’atterrissage d’un vaisseau spatial. A son bord, Paragus, un survivant de la race Saiyan qui cherche à rebâtir l’empire de la planète Vegeta et demande au prince des Saiyan à en être le souverain. Mais ce qui motive Vegeta, c’est bien l’existence d’un Super Saiyan légendaire qui ravagerait les galaxies. Sans attendre, nos héros se rendent sur la nouvelle Vegeta pour chercher cet adversaire.
Si on se remémore la légende du Super Saiyan narrée par Freezer et Vegeta lors de la saga sur Namek, on se souvient que la description de ce guerrier ne correspond pas vraiment à Goku, ni Vegeta ou Trunks. Le Super Saiyan légendaire est un guerrier n’apparaissant que tous les millénaires, c’est sur ce simple concept que se bâtit le film. Scénaristiquement, Shigeyasu Yamauchi a travaillé son film puisqu’il développe tout le long de celui-ci et à travers différents flashback l’histoire de Paragus et Broly, la raison pour laquelle ils ne sont pas cités comme vivants dans le manga, ainsi que la puissance légendaire du Super Saiyan qui n’émerge que maintenant. Vraiment, ce métrage possède une histoire travaillée où tout n’est pas simplement prétexte au combat, ce qui tranche radicalement avec les précédents films. Le grand affrontement face à Broly, s’il s’avère conséquent et dantesque, apparaît finalement assez tard. Durant toute la première phase du film, nous nous intéressons au plan de Paragus, à l’identité de Broly et au destin que ce dernier a connu avec son père. Ce background s’avère passionnant, d’autant plus que l’histoire Saiyan est en grande partie passée sous silence durant toute la série, c’est donc avec grand plaisir que nous nous intéressons une fois encore au peuple Saiyan. Le seul point délicat concerne les origines de la haine de Broly envers Goku qui peuvent paraître ridicules, bien que cette colère soit présentée comme inconsciente. Broly ne reproche rien de particulier à Goku, il se contente d’entrer dans un état second en le voyant.
L’issue du combat peut paraître assez facile mais semble inévitable. Après tout, Broly est si puissant qu’aucune autre méthode n’aurait pu doter Goku de la force suffisante pour le terrasser. Néanmoins, le rassemblement des énergies des guerriers Z en notre héros est un power-up jusqu’ici jamais vu dans les films.
Concernant la légitimité du film dans l’intrigue de Dragon Ball Z, celui-ci pourrait se placer aisément avant le Cell Game, aucun souci de cohérence à ce niveau-là !
L’édition d’AB Vidéo reste dans la même veine que les précédents volets : Un simple DVD dans un boitier amaray. Aucun bonus bien évidement, et seul un doublage français est disponible. Une fois encore, cette édition n’est pas à conseiller aux plus grands fans mais reste idéale pour découvrir à moindre frais ces deux films.
Au final, un premier film très divertissant et un second qui frôle l’excellent grâce à son scénario construit et dévoilant le Super Saiyan légendaire évoqué dans l’arc Freezer ! D’habitude, les scénarios de ces films résultent du filer et ne sont pas à considérer comme partie intégrante du manga. Pourtant, Broly est un personnage qui s’affranchit de ce principe, grâce à la légitimité de son histoire et son design réussi qui en fait un ennemi adoré par de nombreux fans. Si celui-ci apparaît dans trois films au total, le huitième métrage l’introduit et s’avère le meilleure de la trilogie dont les deux autres volets sont à venir !
De Damsgoug [1412 Pts], le 10 Août 2013 à 18h50
Les deux meilleurs films pour ma part, cultissime!!!!
De Cédric, le 07 Août 2013 à 22h21
OK.
Mais, tu peux voir en plusieurs fois l'intégralité, nan ?
De Takato [1941 Pts], le 07 Août 2013 à 01h58
Pour te répondre Cédric, cette édition unitaire me permet de m'étendre d'avantage sur chaque film alors que faire une chronique des éditions collectors me donnerait l'impression de survoler certains métrages. ^^
De CactusVira, le 06 Août 2013 à 22h51
Critique toujours juste et qui me donne toujours envie de rerererere revoir les films :) merci
De Cédric, le 06 Août 2013 à 22h15
Merci pour la critique.
Mais pourquoi ne pas faire la critique plutot des films en coffret collector ?
La VO y apparait avec avec une meilleur qualité d'image.