Dvd Critique - Dragon ball Z OAV 1 & 2
“OAV”, sous cette appellation se cache en réalité les métrages Dragon Ball Z sortis en salle, généralement au rythme d’un par année. En France, le titre d’OAV fut gardé, en raison de leur sortie directe sous un format vidéo, sauf concernant quatre d’entre eux… Ce premier volume regroupe ainsi les deux premiers films du cycle Z, sortis respectivement en 1989 et 1990. Au final, que valaient les premiers pas de Goku adulte sur grand écran ?
Le premier film se nomme « A la poursuite du Garlic » et se situe en réalité avant le début de la série, précédent ainsi l’arrivée des Saiyan sur Terre. Garlic Junior, démon et ennemi du Tout Puissant, revient et désire la vie éternelle. Il kidnappe ainsi Gohan, portant la boule à 4 étoiles, mais voilà que Goku se lance à la poursuite de cet ennemi.
Autant dire que l’intrigue de ce premier film est des plus faibles, similaire à celle que nous retrouvons dans les autres métrages : Un ennemi souhaite s’emparer de l’immortalité, soutenu par ses sbires, mais ses desseins seront déjoués par Goku. Dès lors, il s’agira d’enchainer les combats, plus ou moins intéressants, où tout n’est que prétexte au fan-service. Ici, Goku s’allie à Piccolo, chose dans l’air du temps de l’époque puisque ce film est sorti peu après le combat contre Radditz.
Gohan est aussi mis à l’honneur, ce qui correspond à une période où le jeune Saiyan était loin d’avoir dévoilé tout son potentiel… On notera que ce film, sur ses débuts, est ponctué de pointes d’humour, avec un Gohan hilarant qui s’amuse à faire tourner en bourrique l’un des acolytes de Garlic ! Concernant ce film, il est amusant de constater qu’il n’est pas tant détaché de l’anime que ça, car Garlic est un ennemi qui fait son retour après la saga Freezer !
Le deuxième métrage, « Le robot des glaces » est sorti en 1990 et se déroule approximativement après la lutte face aux Saiyan, malgré les anachronismes qui subsistent. Le Docteur Cachin réunis les boules de cristal pour libérer le Docteur Willow, brillant scientifique privé de son corps, mais dont le cerveau a été conservé. Ensemble, ils projettent de s’emparer du corps de l’homme le plus puissant pour conquérir l’univers : Tortue Géniale. Mais c’est sans savoir que le nouveau guerrier le plus robuste est désormais Goku…
Là aussi nous retrouvons des thématiques qui resurgiront ultérieurement dans la série, à savoir l’affrontement face à des scientifiques mégalo qui ont mis au point des êtres doués au combat. Seulement, le film ne dégage pas l’intensité de l’arc Cyborgs, tout comme Cochin et Willow n’ont pas le charisme do Docteur Gero.
En réalité, les qualités et défauts de ces deux films sont globalement les mêmes. Ces deux métrages ne sont pas mauvais à proprement parler, surtout si on se replace dans le contexte d’époque où l’anime n’avait pas encore entamé l’arc Freezer, privant le casting de nombreux combattant et empêchant les joutes démesurées que l’on a connu après arrivée du Super Saiyan. Les combats sont bien moins dantesques, bien que dynamiques, et nous retrouvons au final la même panoplie de techniques à chaque fois, principalement le Kamehameha ainsi que le Kaiôken. Les intrigues sont assez faibles et les ennemis manichéens, comme c’est souvent le cas dans Dragon Ball. On pourrait reprocher à ces films de ne pas proposer de scènes véritablement épiques, ce que les prochains volets ne manqueront pas de faire ! Néanmoins, on salue tout de même une qualité technique et visuelle. Le budget ayant été certainement plus important que pour un épisode traditionnel, cela se ressent sur la qualité visuelle et l’animation plus travaillée. La palme revient au « Robot des glaces », très réussi techniquement, peut-être le plus grand avantage du film !
La répétition de ces deux métrages est aussi représentée dans son panel de personnages. Car hormis Goku, Gohan, Krilin et Piccolo, difficile d’insérer d’autres guerriers… Néanmoins, la présence du Tout-Puissant et de Tortue Géniale est appréciable et surtout propre à ces deux films, tant ces personnages finissent par perdre en importance étant donné leurs lacunes en terme de puissance comparé aux guerriers Z.
L’édition d’AB Video est… faible. Outre la jaquette qui est digne de figurer parmi les créations amatrices, les films ne sont proposés qu’en VF censurée. Pour une version de meilleure qualité, il convient bien sûr de se tourner vers les coffrets intégrales des films Dragon Ball, toujours édités par AB.
Au final, ces deux métrages s’avèrent distrayants. Loin d’être mauvais, les fans de la saga de Toriyama y trouveront leur compte. Car après tout et malgré les défauts du film, le principal est de retrouver Goku et les siens pour de nouvelles batailles. Gageons que si ces films paraissent faibles en comparaison des suivants, se resituer dans le contexte d’époque permet de leur donner un intérêt légitime.
De Cédric, le 19 Juin 2013 à 09h56
C'est vrai que le point fort de ces films sont leur qualité visuel de très bonne qualité, bien supérieur aux épisodes.
De shinob [127 Pts], le 17 Juin 2013 à 12h40
+ 1 avec Takato. Lisez bien avant de faire les rageux ^^"
De CactusVira, le 15 Juin 2013 à 21h25
M'en fou, je vais ressortir mon magnétoscope et mes cassettes vidéo ... car ça me tente bien de les rererererererere regarder :) ! Chronique simple où tout est dit sur ses deux premiers films de Toriyama ! merci
De Diaz, le 15 Juin 2013 à 09h14
De Diaz, le 15 Juin 2013 à 09h11
De Takato [1941 Pts], le 14 Juin 2013 à 15h49
... Parfois on se demande si certains ne fréquentent pas le site juste pour râler.
C'est le DVD lui-même qui porte pour titre "OAV". Si vous aviez lu le début de la chronique, vous auriez vu que nous précisons qu'il s'agit en réalité de films...
De dadoubaiu [75 Pts], le 14 Juin 2013 à 15h46
FILM ! Sérieux les gars ! ;p
De Dr Zeto, le 14 Juin 2013 à 15h37
Pitié !!! Ce ne sont pas des OAV mais des FILMS (sorties en salle au Japon). Renseignez vous avant svp ^^