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Dvd Critique - Dragon Ball GT Coffret 3

Mardi, 23 Avril 2013 à 12h45

Takato continue de nous décortiquer la série Dragon Ball GT avec la chronique aujourd'hui du troisième coffret de l'animé !
 

Grâce au doyen des Kaioh, Goku a récupéré sa queue de singe afin d’éveiller ses pleins pouvoirs de Saiyen. De retour sur Terre, Baby Vegeta vient à bout d’Oob. Goku se présente de nouveau face à son adversaire et dévoile une puissance incroyable…

Cette fois, l’arc Baby est définitivement lancé et trouve même sa conclusion à l’épisode 40 ! Après avoir développé une situation très différente de ce qu’on a pu voir précédemment dans la saga Dragon Ball, cette partie de l’histoire revient sur des choses plus traditionnelles afin de satisfaire les plus exigeants adeptes de l’œuvre de Toriyama. Fini les voyages dans l’espace ainsi que les pitreries de Goku dans la dimension parallèle, ce dernier fait face à Baby Vegeta et l’affrontement qui en découle est rempli de petites surprises… La saga du bébé mutant, on le sait, permettait de revenir sur certaines pistes qui sont l’essence même de la série, à savoir la mythologie des Saiyan. Les scénaristes continuent sur cette voix là pour proposer des retournements de situations ainsi que des transformations peut-être plus crédibles que le fameux « niveau 3 », à l’époque sorti de nulle-part. Ce n’est un secret pour presque personne, le Super Saiyan 4 fait son entrée fracassante et donne à cet ultime combat un intérêt indiscutable. Le design de ce quatrième niveau se détache de ce qu’on a pu voir et le guerrier en lui-même est justifié et mis en place pendant quelques épisodes. Au final, après des débuts très mollassons, Dragon Ball GT devient extrêmement prenant avec cette fin d’arc ! En guise de défauts, nous soulignerons le final un poil trop expédié, ainsi que le destin de Piccolo qui paraît bien bancale, servant simplement à donner à ce climax une dimension tragique… Malgré ça, cette partie de l’histoire a su correctement se développer, s’est révélée riche en surprises, et s’est démarque de Dragon Ball et Dragon Ball Z de manière parfois maladroite, mais d’autre fois avec brio.

  


 
L’épisode 41 entame la plus courte partie de toute la saga Dragon Ball puisque l’arc Super C-17 se conclut à l’épisode 47. Une fois n’est pas coutume, les scénaristes s’inspirent d’un des arcs antérieurs de la série, celui des cyborgs, afin de mettre en scène un nouvel adversaire redoutable pour Goku. Le fan-service est d’ailleurs au rendez-vous puisque réapparaissent d’anciens adversaires marquants, notamment Cell et Freezer ! La saga a l’air prometteuse mais malheureusement, souffre de bien des défauts, justifiant que la série ai dû rapidement passer à autre chose… D’une part, le contexte de cet arc et la machination de Gero et Myû sont très peu développés, apportant ainsi des incohérences qui feront grincer des dents les fans. De plus, Cell et Freezer, aussi effrayants que charismatiques dans la partie « Z », sont ici volontairement tournés en ridicule. Blasphème pour certains, on peut le concevoir… La fin de l’arc, et notamment le combat entre Goku et Super C-17, aurait pu relever la barre, notamment grâce à l’apparition de certains personnages. Mais de nouveaux défauts, comme un Krilin qui continue ses allers et retours entre le monde des morts et celui des vivants, ou encore un final trop facile, viennent gâcher le plaisir procuré.

  

 

On notera que l’ultime épisode de ce coffret, le quarante-huitième, vient ouvrir l’ultime arc de la saga Dragon Ball, celui des sept dragons. Difficile de juger le potentiel de cet arc en un seul épisode qui ne fait qu’installer les bases mais une fois encore, les scénaristes se penchent vers l’un des éléments clefs de l’histoire : Les Dragon Ball. Ainsi, la saga va s’achever par là où elle a commencé, à savoir les sept boules de cristal… Une très belle idée qui ne demande qu’à être correctement exploitée !

Techniquement, on peut reprocher à la série de manquer de variation en terme de musicalité vu que la bande originale ne se renouvèle que très peu. Les thèmes étaient plutôt bien adaptés à l’ambiance des débuts de série mais manquent ici de personnalité et de fraicheur. On note par contre l’apparition d’un nouveau générique de fin qui revient sur les principaux axes de l’épopée de Son Goku… Une bien jolie manière de saluer l’ensemble de la carrière de l’ami Goku !

Encore une fois, cette édition française ne regroupe que 16 épisodes, en version française uniquement, et sans suppléments. Le doublage français est une nouvelle fois catastrophique, les mêmes comédiens s’occupant de l’entièreté des rôles… Vegeta avait déjà perdu en charisme à cause de ce procédé, c’est désormais le cas de C-17, Cell, Freezer ou Piccolo…

  


 
Ce troisième coffret est donc à l’image du second : nous y trouvons du bon comme du mauvais. Dragon Ball GT est une série souffrant de mauvaise réputation auprès des fans pour sa volonté de s’éloigner de Dragon Ball Z et parfois à cause de ses incohérences. Ces reproches sont légitimes, mais n’oublions pas que le chapitre « GT » cherche à revenir sur certains thèmes clefs de la saga et tente d’utiliser de manière novatrice d’anciens personnages comme les cyborgs. Ça plaît ou non, mais certains développements comme le Super Saiyan 4 ou les sept dragons maléfiques apportent vraiment de la consistance à une intrigue qui ne prenait plus vraiment la peine de développer ses concepts. Dragon Ball GT souffre encore de nombreux défauts comme l’arc Super C-17 bien mal géré, mais possède aussi des qualités indéniables. Espérons maintenant que l’ultime arc, celui des sept dragons, parviennent à apporter un point final convenable à la saga engendrée par Akira Toriyama…

 

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