Dvd Chronique - Intégrale Shamanic Princess
On commence cette nouvelle semaine avec une chronique d'Hoagie portant sur l'intégrale DVD de l'animé Shamanic Princess.
Encore une princesse ? Encore de la magie chamanique ? Ceux qui ont leur dose d’animes calibrés pour caresser le fan dans le sens du poil (filles, combats, cool), passeront leur chemin. Les autres peuvent se laisser tenter par cette énième histoire de mondes parallèles, dont le principal attrait est une réalisation de qualité.
Sans introduction préalable, nous faisons la connaissance de Tiara, perchée en tenue sexy moulante en haut d’un monument de la ville, son furet parlant sur l’épaule. A peine quelques secondes plus tard, une curieuse créature, tout droit issue du Voyage de Chihiro de Miyazaki, les attaque et le furet fait alors preuve d’une sacrée technique de combat. Encore un envoyé de Kagetsu, souffle Tiara. De qui ? Vous l’aurez compris, l’entrée en matière de Shamanic Princess est brutale. Peu d’informations sont données au spectateur pour comprendre ce qui se trame autour de notre magicienne – si une seule chose est sûre, c’est bien que Tiara est une magicienne. Il faut attendre les deux épisodes suivants pour que la pelote de l’histoire se déroule, et que les tenants et les aboutissants soient moins nébuleux. Ou solution plus simple, lire le dos de la jaquette, qui lève le voile sur une bonne partie des mystères. Petit passage en revue.
Glisser dans un autre monde
Tiara n’est donc pas une jeune fille comme les autres. Son accoutrement donne la voie. En effet, elle vient d’un monde parallèle et mystérieux, régit par la magie et les sortilèges : le monde de Guardian. Si elle est sur Terre, c’est pour accomplir une mission de la plus haute importance que lui a confié le doyen : retrouver le trône de Yord, source indispensable de pouvoir pour son monde, qu’a dérobé le fameux Kagetsu – et accessoirement son ancien petit ami. En journée, elle se fait passer pour une élève, histoire de ne pas être remarquée, et entame ses recherches la nuit tombée. Elle travaille en duo avec un partenaire pas commun, Japoro, furet d’apparence, mais qui parle et qui est doté de pouvoirs magiques, dont celui de repérer le trône de Yord. Elle-même possède de puissants pouvoirs et incantations, qu’elle n’hésite pas à utiliser en cas de dangers. Elle pourrait s’en servir plutôt que prévu, car elle se rend rapidement compte qu’elle n’est pas la seule du monde de Guardian à être sur Terre. En effet, Lena, secondée par son partenaire Leon, d’apparence humaine lui, est prête à lui mettre des bâtons dans les roues, car, à la grande surprise de Tiara, elle a pris le parti de Kagetsu. Rapidement, tout cet univers et ses personnages finissement par former une grande famille. Tiara et Lena sont amies d’enfance, tout comme Sarah, la sœur de Kagetsu, qui se trouve être l’origine de tous les maux. On n’en dira pas plus. Sachez juste que cette intrigue principale ne couvre que les quatre premiers épisodes de cette série de 6 OAV, les deux derniers étant un long flash-back sur le passé et la vie des protagonistes dans le monde de Guardian.
Esprit, es-tu là ?
Crée en 1996, Shamanic Princess ne brille par l’originalité de son histoire, malgré la présence de Asami Watanabe (X le film) au scénario. Une impression de déjà-vu imprègne chaque scène, chaque rebondissement narratif. Heureusement, le cahier des charges est bien rempli avec mondes parallèles, ambiances rose bonbon ou à l’inverse très sombres, et surtout des combats entre filles – pas dans la boue malheureusement. C’est à la fois le point critiquable de l’anime, et aussi son principal point fort. Autant dire que les deux affrontements entre Tiara et Lena n’apportent rien au déroulement de l’intrigue, et qu’ils ne sont que des prétextes à une débauche visuelle. Et parfois, l’excuse est un peu trop voyante. Mais leur efficacité est indéniable. Les OAV sont bien souvent de qualité esthétique supérieure, mais là des efforts ont été encore faits. Pour ce qui a, a priori, tout du pur produit de consommation courante (ni mieux, ni plus mauvais qu’un tas d’autres animes), le travail accompli sur les décors, les couleurs ou l’animation est bluffant. A noter que si la première partie de la série est réalisée par Mitsuru Hongo (Outlaw Star, Sakura Wars Le film), le flash-back en deux épisodes est dirigé par Hiroyuki Nishimura (Fatal Fury). Quant au character design si caractéristique et dans la grande tradition du shôjo, il est signé par Atsuko Ishida, à qui l’on doit les minois et les tenues extravagantes de l’anime Magic Knight Rayearth de Clamp. Tous s’en donnent à cœur joie pendant les combats, qui donnent (enfin !) la signification au titre de l’anime : Shamanic… Princess. En effet, en plus des habituelles boules d’énergie, Tiara se sert de rituels chamaniques pour invoquer des esprits. Si le procédé ressemble avant tout à un gimmick de plus, il permet quelques jolies prouesses à l’écran et des combats souvent dantesques. Bien sûr, à les voir se battre par monstres interposés, on ne peut s’empêcher de penser à Shaman King (tiens encore du chamanisme) ou encore plus à Yu-Gi-Oh ! (tiens encore des créatures de l’esprit).
Et un de plus.
En piochant (pour ne pas dire piller) un peu à droite à gauche dans les œuvres de référence (n’importe quelle magical girl, Clamp, El Hazard, du bon gros shônen, etc.), Shamanic Princess pense tenir la solution pour séduire un large public. Malheureusement, le danger est de finir par ne plus ressembler à grand-chose. Cet anime se noie en effet dans la vague de produits qui envahissent les bacs tous les mois. C’est bien dommage, car il y avait là une somme de talents suffisante pour accoucher d’une œuvre, si ce n’est pas exceptionnelle, au moins originale et divertissante. Mais sous la pression des effets de mode, l’ensemble se caricature lui-même et schématise à outrance son intrigue : un peu d’école, un peu de dodo, un peu de blabla et le reste de bim bam boum dans ta face. Chacun pourra passer en vitesse accélérée les passages qui l’ennuient. Signalons tout de même un petit et sympathique retournement de situation à la fin du troisième épisode. Rien de sensationnel, mais juste de quoi (r)éveiller la curiosité chez les moins difficiles.
Encore une princesse ? Encore de la magie chamanique ? Ceux qui ont leur dose d’animes calibrés pour caresser le fan dans le sens du poil (filles, combats, cool), passeront leur chemin. Les autres peuvent se laisser tenter par cette énième histoire de mondes parallèles, dont le principal attrait est une réalisation de qualité.
Sans introduction préalable, nous faisons la connaissance de Tiara, perchée en tenue sexy moulante en haut d’un monument de la ville, son furet parlant sur l’épaule. A peine quelques secondes plus tard, une curieuse créature, tout droit issue du Voyage de Chihiro de Miyazaki, les attaque et le furet fait alors preuve d’une sacrée technique de combat. Encore un envoyé de Kagetsu, souffle Tiara. De qui ? Vous l’aurez compris, l’entrée en matière de Shamanic Princess est brutale. Peu d’informations sont données au spectateur pour comprendre ce qui se trame autour de notre magicienne – si une seule chose est sûre, c’est bien que Tiara est une magicienne. Il faut attendre les deux épisodes suivants pour que la pelote de l’histoire se déroule, et que les tenants et les aboutissants soient moins nébuleux. Ou solution plus simple, lire le dos de la jaquette, qui lève le voile sur une bonne partie des mystères. Petit passage en revue.
Glisser dans un autre monde
Tiara n’est donc pas une jeune fille comme les autres. Son accoutrement donne la voie. En effet, elle vient d’un monde parallèle et mystérieux, régit par la magie et les sortilèges : le monde de Guardian. Si elle est sur Terre, c’est pour accomplir une mission de la plus haute importance que lui a confié le doyen : retrouver le trône de Yord, source indispensable de pouvoir pour son monde, qu’a dérobé le fameux Kagetsu – et accessoirement son ancien petit ami. En journée, elle se fait passer pour une élève, histoire de ne pas être remarquée, et entame ses recherches la nuit tombée. Elle travaille en duo avec un partenaire pas commun, Japoro, furet d’apparence, mais qui parle et qui est doté de pouvoirs magiques, dont celui de repérer le trône de Yord. Elle-même possède de puissants pouvoirs et incantations, qu’elle n’hésite pas à utiliser en cas de dangers. Elle pourrait s’en servir plutôt que prévu, car elle se rend rapidement compte qu’elle n’est pas la seule du monde de Guardian à être sur Terre. En effet, Lena, secondée par son partenaire Leon, d’apparence humaine lui, est prête à lui mettre des bâtons dans les roues, car, à la grande surprise de Tiara, elle a pris le parti de Kagetsu. Rapidement, tout cet univers et ses personnages finissement par former une grande famille. Tiara et Lena sont amies d’enfance, tout comme Sarah, la sœur de Kagetsu, qui se trouve être l’origine de tous les maux. On n’en dira pas plus. Sachez juste que cette intrigue principale ne couvre que les quatre premiers épisodes de cette série de 6 OAV, les deux derniers étant un long flash-back sur le passé et la vie des protagonistes dans le monde de Guardian.
Esprit, es-tu là ?
Crée en 1996, Shamanic Princess ne brille par l’originalité de son histoire, malgré la présence de Asami Watanabe (X le film) au scénario. Une impression de déjà-vu imprègne chaque scène, chaque rebondissement narratif. Heureusement, le cahier des charges est bien rempli avec mondes parallèles, ambiances rose bonbon ou à l’inverse très sombres, et surtout des combats entre filles – pas dans la boue malheureusement. C’est à la fois le point critiquable de l’anime, et aussi son principal point fort. Autant dire que les deux affrontements entre Tiara et Lena n’apportent rien au déroulement de l’intrigue, et qu’ils ne sont que des prétextes à une débauche visuelle. Et parfois, l’excuse est un peu trop voyante. Mais leur efficacité est indéniable. Les OAV sont bien souvent de qualité esthétique supérieure, mais là des efforts ont été encore faits. Pour ce qui a, a priori, tout du pur produit de consommation courante (ni mieux, ni plus mauvais qu’un tas d’autres animes), le travail accompli sur les décors, les couleurs ou l’animation est bluffant. A noter que si la première partie de la série est réalisée par Mitsuru Hongo (Outlaw Star, Sakura Wars Le film), le flash-back en deux épisodes est dirigé par Hiroyuki Nishimura (Fatal Fury). Quant au character design si caractéristique et dans la grande tradition du shôjo, il est signé par Atsuko Ishida, à qui l’on doit les minois et les tenues extravagantes de l’anime Magic Knight Rayearth de Clamp. Tous s’en donnent à cœur joie pendant les combats, qui donnent (enfin !) la signification au titre de l’anime : Shamanic… Princess. En effet, en plus des habituelles boules d’énergie, Tiara se sert de rituels chamaniques pour invoquer des esprits. Si le procédé ressemble avant tout à un gimmick de plus, il permet quelques jolies prouesses à l’écran et des combats souvent dantesques. Bien sûr, à les voir se battre par monstres interposés, on ne peut s’empêcher de penser à Shaman King (tiens encore du chamanisme) ou encore plus à Yu-Gi-Oh ! (tiens encore des créatures de l’esprit).
Et un de plus.
En piochant (pour ne pas dire piller) un peu à droite à gauche dans les œuvres de référence (n’importe quelle magical girl, Clamp, El Hazard, du bon gros shônen, etc.), Shamanic Princess pense tenir la solution pour séduire un large public. Malheureusement, le danger est de finir par ne plus ressembler à grand-chose. Cet anime se noie en effet dans la vague de produits qui envahissent les bacs tous les mois. C’est bien dommage, car il y avait là une somme de talents suffisante pour accoucher d’une œuvre, si ce n’est pas exceptionnelle, au moins originale et divertissante. Mais sous la pression des effets de mode, l’ensemble se caricature lui-même et schématise à outrance son intrigue : un peu d’école, un peu de dodo, un peu de blabla et le reste de bim bam boum dans ta face. Chacun pourra passer en vitesse accélérée les passages qui l’ennuient. Signalons tout de même un petit et sympathique retournement de situation à la fin du troisième épisode. Rien de sensationnel, mais juste de quoi (r)éveiller la curiosité chez les moins difficiles.
De shinob [127 Pts], le 05 Mars 2013 à 19h12
Je ne connaissais pas du tout !!
De Koiwai [12807 Pts], le 04 Mars 2013 à 15h36
Je garde un souvenir très mitigé de cet anime, vraiment pas transcendant.