Dvd Chronique - Détective Conan Film 4
Notre semaine consacrée aux films Détective Conan se poursuit avec aujourd'hui la chronique du 4ème film de la franchise : Mémoire assassine !
Sorti en 2000, Mémoire Assassine est le quatrième volet des aventures cinématographiques de Détective Conan. Le film est produit par le studio TMS auquel on doit également la série animée et sa durée est de 1h40.
Deux officiers de police de Tokyo sont brutalement assassinés. L'affaire fait grand bruit dans les journaux. Les forces de police sont inquiètes de cette série de meurtres les visant directement. La tension monte encore d'un cran lorsque leur hiérarchie tente d'étouffer l'affaire, beaucoup commençant à soupçonner leurs supérieurs d'être plus ou moins impliqués dans ces tueries et de vouloir éviter qu'un scandale n'éclate. La troisième victime du tueur n'est autre que l'inspectrice Sato, lors d'une réception réunissant de nombreuses figures de la police. Alors qu'elle lutte entre la vie et la mort, Ran, qui a vu le tueur, est en état de choc et perd connaissance. A son réveil, elle a oublié tous les souvenirs de cet incident, et même de sa vie avant cela. Ca n'empêche pas le tueur de vouloir la réduire au silence, craignant qu'elle ne retrouve un jour la mémoire. Avec la vie de Ran en jeu, Conan doit à tout prix résoudre cette affaire le plus rapidement et démasquer le coupable avant qu'il ne parvienne à ses fins.
Mémoire Assassine est assez différent des autres films de Détective Conan. Très sombre et assez violent, il nous présente une intrigue plus réaliste et plus sérieuse que la plupart des films. Ca commence très fort quand, quelques minutes à peine après le début, on assiste très vite au meurtre d'un premier officier juste sous les yeux de Conan et des jeunes détectives et, contrairement au deuxième film, tout nous est montré cette fois de manière "brut". Le ton est ainsi donné d'entrée de jeu et ça ne s'arrête pas avec une plongée progressive dans un environnement policier où règne la méfiance et la paranoïa. Plus personne ne fait confiance à personne au sein des forces de l'ordre et tout le monde pourrait très bien être le meurtrier ou l'une de ses prochaines victimes. Pour combler le tout, l'inspecteur Megure, chargé de l'enquête, soupçonne lui-même fortement le préfet de police d'être derrière cette série de meurtres ou, tout du moins, de tout faire pour éviter que la vérité ne soit découverte. Un tel scandale entacherait considérablement l'image de la police auprès des médias et des citoyens.
L'autre grande intrigue du film touche plus directement les personnages principaux: Ran a été témoin de l'agression de l'inspectrice Sato et le choc provoqué a été si violent qu'il l'a rendue amnésique au point d'en oublier sa propre identité. L'ensemble du casting principal se réunit alors pour veiller sur elle et la jeune fille est amenée à redécouvrir progressivement l'ensemble de ses relations qui ne sont malheureusement pour l'heure que des visages inconnus et des énigmes de plus à gérer pour son esprit fragile. Certains éléments évoqués plus tôt dans le film, tels que la relation passée entre Kogoro Mouri et Eri Kisagi ou celle entre Shinichi et Ran, prennent alors une certaine importance: Eri décide de retourner habiter avec son bon à rien de mari pour veiller sur sa fille, créant ainsi un climat familial plutôt chaleureux où l'ancien couple est lui-même amené à repenser à leurs différents passés avec recul et dérision. Mais plus encore, ce sont les souvenirs de ce mystérieux garçon fantôme appelé Shinichi qui sont placés au centre de cette intrigue. Alors que de nombreux proches se réunissent pour soutenir Ran, Shinichi est le seul à ne pas être à ses côtés alors qu'il devrait être le premier à son chevet, provoquant l'incompréhension. Toutefois, Ran ressent le lien particulier et fort qui les unit et son inconscient l'encourage à partir à la recherche de ses souvenirs de ce garçon mystérieux. Cela exprime bien sûr son désir profond de "retrouver" Shinichi et cette quête a donc une connotation très métaphorique, d'autant qu'elle amène le personnage à revenir au point de départ de la série: Tropical Land, le parc d'attractions où Ran a vu Shinichi pour la dernière fois avant sa disparition. Et c'est précisément dans ce lieu que se tiendra le grand dénouement du film où "Shinichi" va devoir voler au secours de sa bien-aimée pour la protéger du tueur dont elle est devenue la nouvelle cible.
La dimension enquête n'est pas non plus en reste puisque, durant une bonne partie du film, le tueur s'en était déjà pris à Ran, poussant Conan à prendre l'affaire très au sérieux pour pouvoir la protéger. Le seul moyen de sauver Ran est de mettre le tueur hors d'état de nuire une bonne fois pour toutes, mais cette affaire est plutôt compliquée et, pour en découvrir la vérité cachée, il va lui falloir revenir sur une vieille affaire qui concernait tous les protagonistes, tout autant les victimes que les suspects. Cela lui est d'autant plus difficile que, pendant qu'il enquête, l'assassin pourrait justement s'en prendre à nouveau à Ran sans qu'il ne puisse plus la protéger. Tout cela nous mène jusqu'au grand dénouement où, la vérité enfin découverte, Conan doit protéger une nouvelle fois Ran du tueur quand la jeune fille n'a plus personne vers qui se tourner. Seul "Shinichi" est encore en mesure de la sauver.
Ce dernier acte à Tropical Land concentre quasiment à lui seul toutes les scènes d'action présentes dans le film, le parc d'attractions se transformant en véritable safari où le tueur peut les attaquer à n'importe quel moment. La tension y est permanente et le suspense est à son comble tout du long alors que nos deux héros tentent vainement d'échapper à l'assassin. De manière plus générale, c'est aussi dans ce lieu significatif pour les deux héros que les différentes intrigues du film trouvent leur dénouement, que ce soit la mémoire de Ran, sa relation avec "Shinichi" ou la vérité derrière l'affaire des meurtres en série. La révélation de l'identité de l'assassin est à la hauteur de ce qu'on attendait, aussi surprenante que brillamment mise en scène. Vu que le coupable avait réussi à mettre la police en ébullition et à semer le chaos, on s'attendait à quelqu'un de particulièrement redoutable et manipulateur, et on n'est pas déçu par la belle pourriture qui se dévoile. On doit aussi saluer l'exécution de cette longue séquence qui arrive à traiter brillamment toute cette multitude d'éléments tout en parvenant à maintenir un ensemble cohérent.
La réalisation du film est dans l'ensemble excellente, arrivant à créer magistralement cette atmosphère oppressante et cette tension permanente nécessaire à l'histoire. L'ambiance de thriller est magnifiquement réussie et on peut vraiment dire que c'est le film le plus sombre et le plus "trippant" de la saga entière. La qualité de l'animation est par ailleurs excellente pour l'époque, notamment lors des scènes d'action qui sont vraiment superbes. Les character-designs ont aussi été retravaillés depuis le film précédent et on s'éloigne cette fois radicalement des designs un peu cartoons du début de la série pour un résultat autrement plus convaincant.
Les musiques, quant à elles, sont assez différentes de ce qu'on entend habituellement dans la série. Dû au ton particulièrement sombre du film, les musiques ont pour la plupart une tonalité de thriller. On se retrouve donc avec une bande originale qui colle plus que jamais à l'ambiance de son film et dont quelques thèmes ont été plus tard repris par la série.
Le film nous est proposé en version française et en version japonaise sous-titrée. Là, je conseille vraiment d'éviter le doublage français assez raté qui sabote complètement l'atmosphère sombre et tendue du film et de privilégier à la place la version originale qui est autrement plus réussie. Je tiens aussi à saluer la prestation Wakana Yamazaki, l'interprète de Ran, qui s'en tire admirablement dans son rôle, arrivant à nous faire ressentir la tristesse et la confusion de son personnage. Sa prestation est vraiment au coeur du film et elle la maîtrise vraiment bien.
L'édition de Kazé est toujours de qualité très satisfaisante. Le film nous est proposé en 16/9 et les deux pistes audio sont en 2.0. Les menus sont quant à eux assez réussis, avec la bonne idée de varier un peu plus les musiques entre chaque écran et de coller le thème phare de la série au menu principal.
Le livret accompagnant le film continue de nous présenter les nouveaux personnages y apparaissant qui sont cette fois essentiellement des inspecteurs de police (Miwako Sato, Wataru Takagi et le détective Chiba), ainsi que les personnages crées spécialement pour le film. On trouve également une présentation relativement longue de l'univers de la série animée, très complète, mais il apparait un peu étrange qu'elle ne soit amenée que maintenant, dans le livret du quatrième film.
Mémoire Assassine est au final une vraie réussite. Plus sombre, plus réaliste et plus violent que la plupart des autres films, ce quatrième opus est tout d'abord porté par son ambiance magistrale qui ne laisse aucun temps mort à la narration et aucun répit aux personnages. L'histoire en elle-même est très convaincante et si l'idée de rendre Ran amnésique parait un peu simple de prime abord, elle a été traitée remarquablement par la suite. Loin de tout cliché, les scénaristes ont vraiment pris le temps de développer son personnage et de s'intéresser à son monde et à ses relations. C'est un personnage qui a traversé beaucoup d'épreuves dans sa vie mais qui a la chance d'être entourée de personnes formidables parmi sa famille et ses amis. Un beau moyen de l'amener à réaliser que la vie dont elle rêvait n'était pas si éloignée d'elle qu'elle ne l'imaginait. De plus, la réalisation est excellente à tous les niveaux et porte brillamment cette histoire. On se retrouve donc avec un film d'exception, souvent magistral et proche du chef d'oeuvre. Très clairement l'un des films les plus aboutis de cette saga et possiblement le meilleur de tous ! C'est un vrai bonheur que ce film en particulier soit disponible en France car ça aurait vraiment été une perte immense pour les fans du détective lycéen modèle réduit le plus célèbre de l'univers manga.
Sorti en 2000, Mémoire Assassine est le quatrième volet des aventures cinématographiques de Détective Conan. Le film est produit par le studio TMS auquel on doit également la série animée et sa durée est de 1h40.
Deux officiers de police de Tokyo sont brutalement assassinés. L'affaire fait grand bruit dans les journaux. Les forces de police sont inquiètes de cette série de meurtres les visant directement. La tension monte encore d'un cran lorsque leur hiérarchie tente d'étouffer l'affaire, beaucoup commençant à soupçonner leurs supérieurs d'être plus ou moins impliqués dans ces tueries et de vouloir éviter qu'un scandale n'éclate. La troisième victime du tueur n'est autre que l'inspectrice Sato, lors d'une réception réunissant de nombreuses figures de la police. Alors qu'elle lutte entre la vie et la mort, Ran, qui a vu le tueur, est en état de choc et perd connaissance. A son réveil, elle a oublié tous les souvenirs de cet incident, et même de sa vie avant cela. Ca n'empêche pas le tueur de vouloir la réduire au silence, craignant qu'elle ne retrouve un jour la mémoire. Avec la vie de Ran en jeu, Conan doit à tout prix résoudre cette affaire le plus rapidement et démasquer le coupable avant qu'il ne parvienne à ses fins.
Mémoire Assassine est assez différent des autres films de Détective Conan. Très sombre et assez violent, il nous présente une intrigue plus réaliste et plus sérieuse que la plupart des films. Ca commence très fort quand, quelques minutes à peine après le début, on assiste très vite au meurtre d'un premier officier juste sous les yeux de Conan et des jeunes détectives et, contrairement au deuxième film, tout nous est montré cette fois de manière "brut". Le ton est ainsi donné d'entrée de jeu et ça ne s'arrête pas avec une plongée progressive dans un environnement policier où règne la méfiance et la paranoïa. Plus personne ne fait confiance à personne au sein des forces de l'ordre et tout le monde pourrait très bien être le meurtrier ou l'une de ses prochaines victimes. Pour combler le tout, l'inspecteur Megure, chargé de l'enquête, soupçonne lui-même fortement le préfet de police d'être derrière cette série de meurtres ou, tout du moins, de tout faire pour éviter que la vérité ne soit découverte. Un tel scandale entacherait considérablement l'image de la police auprès des médias et des citoyens.
L'autre grande intrigue du film touche plus directement les personnages principaux: Ran a été témoin de l'agression de l'inspectrice Sato et le choc provoqué a été si violent qu'il l'a rendue amnésique au point d'en oublier sa propre identité. L'ensemble du casting principal se réunit alors pour veiller sur elle et la jeune fille est amenée à redécouvrir progressivement l'ensemble de ses relations qui ne sont malheureusement pour l'heure que des visages inconnus et des énigmes de plus à gérer pour son esprit fragile. Certains éléments évoqués plus tôt dans le film, tels que la relation passée entre Kogoro Mouri et Eri Kisagi ou celle entre Shinichi et Ran, prennent alors une certaine importance: Eri décide de retourner habiter avec son bon à rien de mari pour veiller sur sa fille, créant ainsi un climat familial plutôt chaleureux où l'ancien couple est lui-même amené à repenser à leurs différents passés avec recul et dérision. Mais plus encore, ce sont les souvenirs de ce mystérieux garçon fantôme appelé Shinichi qui sont placés au centre de cette intrigue. Alors que de nombreux proches se réunissent pour soutenir Ran, Shinichi est le seul à ne pas être à ses côtés alors qu'il devrait être le premier à son chevet, provoquant l'incompréhension. Toutefois, Ran ressent le lien particulier et fort qui les unit et son inconscient l'encourage à partir à la recherche de ses souvenirs de ce garçon mystérieux. Cela exprime bien sûr son désir profond de "retrouver" Shinichi et cette quête a donc une connotation très métaphorique, d'autant qu'elle amène le personnage à revenir au point de départ de la série: Tropical Land, le parc d'attractions où Ran a vu Shinichi pour la dernière fois avant sa disparition. Et c'est précisément dans ce lieu que se tiendra le grand dénouement du film où "Shinichi" va devoir voler au secours de sa bien-aimée pour la protéger du tueur dont elle est devenue la nouvelle cible.
La dimension enquête n'est pas non plus en reste puisque, durant une bonne partie du film, le tueur s'en était déjà pris à Ran, poussant Conan à prendre l'affaire très au sérieux pour pouvoir la protéger. Le seul moyen de sauver Ran est de mettre le tueur hors d'état de nuire une bonne fois pour toutes, mais cette affaire est plutôt compliquée et, pour en découvrir la vérité cachée, il va lui falloir revenir sur une vieille affaire qui concernait tous les protagonistes, tout autant les victimes que les suspects. Cela lui est d'autant plus difficile que, pendant qu'il enquête, l'assassin pourrait justement s'en prendre à nouveau à Ran sans qu'il ne puisse plus la protéger. Tout cela nous mène jusqu'au grand dénouement où, la vérité enfin découverte, Conan doit protéger une nouvelle fois Ran du tueur quand la jeune fille n'a plus personne vers qui se tourner. Seul "Shinichi" est encore en mesure de la sauver.
Ce dernier acte à Tropical Land concentre quasiment à lui seul toutes les scènes d'action présentes dans le film, le parc d'attractions se transformant en véritable safari où le tueur peut les attaquer à n'importe quel moment. La tension y est permanente et le suspense est à son comble tout du long alors que nos deux héros tentent vainement d'échapper à l'assassin. De manière plus générale, c'est aussi dans ce lieu significatif pour les deux héros que les différentes intrigues du film trouvent leur dénouement, que ce soit la mémoire de Ran, sa relation avec "Shinichi" ou la vérité derrière l'affaire des meurtres en série. La révélation de l'identité de l'assassin est à la hauteur de ce qu'on attendait, aussi surprenante que brillamment mise en scène. Vu que le coupable avait réussi à mettre la police en ébullition et à semer le chaos, on s'attendait à quelqu'un de particulièrement redoutable et manipulateur, et on n'est pas déçu par la belle pourriture qui se dévoile. On doit aussi saluer l'exécution de cette longue séquence qui arrive à traiter brillamment toute cette multitude d'éléments tout en parvenant à maintenir un ensemble cohérent.
La réalisation du film est dans l'ensemble excellente, arrivant à créer magistralement cette atmosphère oppressante et cette tension permanente nécessaire à l'histoire. L'ambiance de thriller est magnifiquement réussie et on peut vraiment dire que c'est le film le plus sombre et le plus "trippant" de la saga entière. La qualité de l'animation est par ailleurs excellente pour l'époque, notamment lors des scènes d'action qui sont vraiment superbes. Les character-designs ont aussi été retravaillés depuis le film précédent et on s'éloigne cette fois radicalement des designs un peu cartoons du début de la série pour un résultat autrement plus convaincant.
Les musiques, quant à elles, sont assez différentes de ce qu'on entend habituellement dans la série. Dû au ton particulièrement sombre du film, les musiques ont pour la plupart une tonalité de thriller. On se retrouve donc avec une bande originale qui colle plus que jamais à l'ambiance de son film et dont quelques thèmes ont été plus tard repris par la série.
Le film nous est proposé en version française et en version japonaise sous-titrée. Là, je conseille vraiment d'éviter le doublage français assez raté qui sabote complètement l'atmosphère sombre et tendue du film et de privilégier à la place la version originale qui est autrement plus réussie. Je tiens aussi à saluer la prestation Wakana Yamazaki, l'interprète de Ran, qui s'en tire admirablement dans son rôle, arrivant à nous faire ressentir la tristesse et la confusion de son personnage. Sa prestation est vraiment au coeur du film et elle la maîtrise vraiment bien.
L'édition de Kazé est toujours de qualité très satisfaisante. Le film nous est proposé en 16/9 et les deux pistes audio sont en 2.0. Les menus sont quant à eux assez réussis, avec la bonne idée de varier un peu plus les musiques entre chaque écran et de coller le thème phare de la série au menu principal.
Le livret accompagnant le film continue de nous présenter les nouveaux personnages y apparaissant qui sont cette fois essentiellement des inspecteurs de police (Miwako Sato, Wataru Takagi et le détective Chiba), ainsi que les personnages crées spécialement pour le film. On trouve également une présentation relativement longue de l'univers de la série animée, très complète, mais il apparait un peu étrange qu'elle ne soit amenée que maintenant, dans le livret du quatrième film.
Mémoire Assassine est au final une vraie réussite. Plus sombre, plus réaliste et plus violent que la plupart des autres films, ce quatrième opus est tout d'abord porté par son ambiance magistrale qui ne laisse aucun temps mort à la narration et aucun répit aux personnages. L'histoire en elle-même est très convaincante et si l'idée de rendre Ran amnésique parait un peu simple de prime abord, elle a été traitée remarquablement par la suite. Loin de tout cliché, les scénaristes ont vraiment pris le temps de développer son personnage et de s'intéresser à son monde et à ses relations. C'est un personnage qui a traversé beaucoup d'épreuves dans sa vie mais qui a la chance d'être entourée de personnes formidables parmi sa famille et ses amis. Un beau moyen de l'amener à réaliser que la vie dont elle rêvait n'était pas si éloignée d'elle qu'elle ne l'imaginait. De plus, la réalisation est excellente à tous les niveaux et porte brillamment cette histoire. On se retrouve donc avec un film d'exception, souvent magistral et proche du chef d'oeuvre. Très clairement l'un des films les plus aboutis de cette saga et possiblement le meilleur de tous ! C'est un vrai bonheur que ce film en particulier soit disponible en France car ça aurait vraiment été une perte immense pour les fans du détective lycéen modèle réduit le plus célèbre de l'univers manga.