Dvd Chronique - Tokyo Marble Chocolate
Voici la chronique de Koiwai portant sur Tokyo Marble Chocolate, courte série de deux OAV disponible chez Kazé.
Lui s'appelle Yudai, il est extrêmement timide, peureux, a du mal à s'engager dans une relation durable à cause de ça. Elle, c'est Chizuru, souvent déçue par ses relations amoureuses sans lendemain, la faute à des hommes qui savent à peine dire je t'aime, ou à sa propre maladresse. Tous deux sortent ensemble. Le soir de Noël, lors d'un dîner au restaurant, il a décidé de prendre son courage à deux mains, et de lui faire une véritable déclaration. Mais elle, de peur d'être de nouveau déçue en amour, a déjà décidé de rompre. Tout semble tracé. Une histoire d'amour qui finit mal, parmi tant d'autres. Et pourtant, ce qui était prévu risque fort de changer, la faute à un drôle de cadeau, un peu encombrant : un âne d'une drôle d'espèce, tout petit, punk, coloré, réputé pour son caractère exécrable, et qui sera pourtant le point de départ de bien des péripéties...
Derrière Tokyo Marble Chocolate, courte série de deux OAV de 25-30 minutes chacune, on retrouve une collaboration un peu spéciale entre le studio I.G. Production (Ghost in the Shell, Eden of the East, Le Chevalier d'2on...) et le label musical BMG Japan, qui décident en 2007 de fêter ensemble leurs 20 années d'existence. Ce projet un peu particulier est l'occasion de voir pour la première fois au poste de réalisateur Naoyoshi Shiotani, tandis que le chara design est l'oeuvre de Fumiko Tanikawa, mangaka connue entre autres pour les séries Tegami, Saya Saya To ou encore Ohitorisama Monogatari (toutess inédites en France).
Tokyo Marble Chocolate, c'est avant tout une histoire d'amour de Noël à la forme un peu originale, puisque chacun des deux épisodes propose de vivre les mêmes événements, du point de vue de chacun des deux amants. Ces épisodes peuvent être regardés dans n'importe quel ordre, mais nous conseillons de garder l'épisode "Elle" pour la fin : assez linéaire et prévisible, l'épisode "Lui" a surtout le mérite d'intriguer sur plus d'événements, tandis que l'épisode "Elle" prendra plaisir à les expliquer en apportant quelques surprises.
C'est en premier lieu cette forme un peu particulière qui offre son cachet si attachant à l'oeuvre : au fil de chacun des deux épisodes, la réalisation nous laisse le temps de nous attacher aux deux amoureux, nous laisse entrevoir leurs maladresses, leurs amours déçus, leurs doutes quant à leur relation, leur volonté de confirmer qu'ils s'aiment. Et au final, il faut en retenir que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être et qu'il faut laisser sa chance à une histoire d'amour naissante, pour peu que les sentiments et la confiance soient vraiment là. Le ton est juste, humain sans faire dans le pathos ou la guimauve, et n'a jamais la prétention d'apporter de grandes leçons sur l'amour.
Pour éviter la guimauve, on peut dont compter sur cette construction narrative nous plongeant tour à tour au côté des deux amoureux tout en intrigant sur le pourquoi du comment de certains événements, mais il faut également saluer le rythme soutenu de l'ensemble : pas de temps mort, les choses vont vite, les rebondissements sont nombreux, on reste happé d'un bout à l'autre, désireux de découvrir toutes les ficelles de l'intrigue. Rien n'est foncièrement original dans ces bouleversements (perte de téléphone portable, beau gosse dragueur, ancienne petite amie trop encombrante...), mais les choses sont bien menées, et les acteurs secondaires campent parfaitement leur rôle, semant juste ce qu'il faut de zizanie sans jamais paraître détestables pour autant.
Et puisqu'un conte de Noël ne serait pas vraiment un conte de Noël sans sa dose de féérie, il faut également compter sur quelques événements qui trouvent leur explication dans de heureuses petites coïncidences quasiment magiques (comme si tout était destiné à réunir ces deux amoureux maladroits), mais aussi sur l'autre vedette de l'oeuvre : le petit âne, au physique aussi improbable que délicieux, aux bouilles aussi amusantes qu'irrésistibles, très vivant, véritable mascotte, à l'origine de bien des rebondissements. Son look, coloré, sucré, colle parfaitement à l'ambiance acidulée voulue par la réalisation.
La réalisation est d'ailleurs le dernier point fort de l'oeuvre, portée par le chara design simple et sincère de Fumiko Tanikawa et par les décors tout en esquisse (on dirait des croquis, des tableaux), embellissant la ville de Tôkyo de façon à rendre le tout plus magique, comme sorti d'un joli conte. Les couleurs pastels, variées, amènent à l'ensemble une vivacité et une douceur très appréciables, tandis que les musiques, douces, discrètes, se contentant de bien souligner les choses, savent se faire plus vives et chaleureuses quand il le faut.
Sans la moindre prétention, Tokyo Marble Chocolate se présente comme une romance de Noël colorée, douce, touchante et amusante. Une sucrerie acidulée et tendre, une petite friandise à même de réchauffer les coeurs transis de froid. un petit cadeau idéal pour Noël.
Lui s'appelle Yudai, il est extrêmement timide, peureux, a du mal à s'engager dans une relation durable à cause de ça. Elle, c'est Chizuru, souvent déçue par ses relations amoureuses sans lendemain, la faute à des hommes qui savent à peine dire je t'aime, ou à sa propre maladresse. Tous deux sortent ensemble. Le soir de Noël, lors d'un dîner au restaurant, il a décidé de prendre son courage à deux mains, et de lui faire une véritable déclaration. Mais elle, de peur d'être de nouveau déçue en amour, a déjà décidé de rompre. Tout semble tracé. Une histoire d'amour qui finit mal, parmi tant d'autres. Et pourtant, ce qui était prévu risque fort de changer, la faute à un drôle de cadeau, un peu encombrant : un âne d'une drôle d'espèce, tout petit, punk, coloré, réputé pour son caractère exécrable, et qui sera pourtant le point de départ de bien des péripéties...
Derrière Tokyo Marble Chocolate, courte série de deux OAV de 25-30 minutes chacune, on retrouve une collaboration un peu spéciale entre le studio I.G. Production (Ghost in the Shell, Eden of the East, Le Chevalier d'2on...) et le label musical BMG Japan, qui décident en 2007 de fêter ensemble leurs 20 années d'existence. Ce projet un peu particulier est l'occasion de voir pour la première fois au poste de réalisateur Naoyoshi Shiotani, tandis que le chara design est l'oeuvre de Fumiko Tanikawa, mangaka connue entre autres pour les séries Tegami, Saya Saya To ou encore Ohitorisama Monogatari (toutess inédites en France).
Tokyo Marble Chocolate, c'est avant tout une histoire d'amour de Noël à la forme un peu originale, puisque chacun des deux épisodes propose de vivre les mêmes événements, du point de vue de chacun des deux amants. Ces épisodes peuvent être regardés dans n'importe quel ordre, mais nous conseillons de garder l'épisode "Elle" pour la fin : assez linéaire et prévisible, l'épisode "Lui" a surtout le mérite d'intriguer sur plus d'événements, tandis que l'épisode "Elle" prendra plaisir à les expliquer en apportant quelques surprises.
C'est en premier lieu cette forme un peu particulière qui offre son cachet si attachant à l'oeuvre : au fil de chacun des deux épisodes, la réalisation nous laisse le temps de nous attacher aux deux amoureux, nous laisse entrevoir leurs maladresses, leurs amours déçus, leurs doutes quant à leur relation, leur volonté de confirmer qu'ils s'aiment. Et au final, il faut en retenir que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être et qu'il faut laisser sa chance à une histoire d'amour naissante, pour peu que les sentiments et la confiance soient vraiment là. Le ton est juste, humain sans faire dans le pathos ou la guimauve, et n'a jamais la prétention d'apporter de grandes leçons sur l'amour.
Pour éviter la guimauve, on peut dont compter sur cette construction narrative nous plongeant tour à tour au côté des deux amoureux tout en intrigant sur le pourquoi du comment de certains événements, mais il faut également saluer le rythme soutenu de l'ensemble : pas de temps mort, les choses vont vite, les rebondissements sont nombreux, on reste happé d'un bout à l'autre, désireux de découvrir toutes les ficelles de l'intrigue. Rien n'est foncièrement original dans ces bouleversements (perte de téléphone portable, beau gosse dragueur, ancienne petite amie trop encombrante...), mais les choses sont bien menées, et les acteurs secondaires campent parfaitement leur rôle, semant juste ce qu'il faut de zizanie sans jamais paraître détestables pour autant.
Et puisqu'un conte de Noël ne serait pas vraiment un conte de Noël sans sa dose de féérie, il faut également compter sur quelques événements qui trouvent leur explication dans de heureuses petites coïncidences quasiment magiques (comme si tout était destiné à réunir ces deux amoureux maladroits), mais aussi sur l'autre vedette de l'oeuvre : le petit âne, au physique aussi improbable que délicieux, aux bouilles aussi amusantes qu'irrésistibles, très vivant, véritable mascotte, à l'origine de bien des rebondissements. Son look, coloré, sucré, colle parfaitement à l'ambiance acidulée voulue par la réalisation.
La réalisation est d'ailleurs le dernier point fort de l'oeuvre, portée par le chara design simple et sincère de Fumiko Tanikawa et par les décors tout en esquisse (on dirait des croquis, des tableaux), embellissant la ville de Tôkyo de façon à rendre le tout plus magique, comme sorti d'un joli conte. Les couleurs pastels, variées, amènent à l'ensemble une vivacité et une douceur très appréciables, tandis que les musiques, douces, discrètes, se contentant de bien souligner les choses, savent se faire plus vives et chaleureuses quand il le faut.
Sans la moindre prétention, Tokyo Marble Chocolate se présente comme une romance de Noël colorée, douce, touchante et amusante. Une sucrerie acidulée et tendre, une petite friandise à même de réchauffer les coeurs transis de froid. un petit cadeau idéal pour Noël.
De Liliengelnia, le 28 Novembre 2012 à 19h07
Quand je pense à tous les titres d'anime que je souhaiterais voir enfin en France, ça me déprime un peu tout ça! Sekai-Ichi Hatsukoi par exemple, semble être complétement oublié au fin fond d'un tiroir, tout en sachant que beaucoup de personnes le réclament depuis un bon bout de temps. Ce serait bien de faire un nouvel essai, qui risquerait bien de faire ses preuves qui plus est!?