Jeux Video Test Retro - Tail Concerto

Nous vous proposons de découvrir notre test rétro de Tail Concerto, sorti sur PlayStation en 1998.




Vous êtes dans un monde merveilleux où la Terre s'est séparée en plusieurs petites îles flottantes. La légende dit que la cause de cette séparation en îles n'est autre qu'un coup d'épée d'un Dieu géant. Comment, je refais mon test de Baten Kaitos ? Eh bien non ! Pour un univers quasi-similaire, nous avons là un des grands jeux d'aventure de la Playstation première du nom ! A bord de votre aéroplane, voyagez à travers les îles et arrêtez vous capturer les chatons à l'aide de votre robo-armure !

Voici donc Tail Concerto, un des derniers jeux sortis sur la console. Passé inaperçu malgré une publicité à la TV, il a réussi malgré tout à se faire très bien accepté par les critiques, et nombreux sont les magazines à lui avoir adressé de bonnes notes, voire excellentes ! Nous avons donc là un jeu d'aventure où vous incarnez Waffle, chien policier au service de Prairie, notre monde flottant. Vous devez arrêter 3 femmes-chats se faisant appelées les "Chats Noirs" qui n'arrêtent pas de faire des bêtises dans Prairie. Armé de votre robot lanceur de bulles, vous allez parcourir une dizaine d'îles afin de stopper ces crapules, et peut être aussi devoir stopper un vilain matou qui pourrait se cacher derrière tout ça afin de réveiller un certain Dieu...

Le monde de Tail Concerto est féerique, on a comme une impression de "jouer à un conte" : le jeu est tout sauf violent, la capture des chatons de fait grâce à une bulle lancée par votre robot; la plupart des personnages nous font rire, il y a aussi quelques petits passages tristes,etc...Chaque île, bien que petite, est un régal à découvrir : on passe par l'île de glace, l'île de la forêt, celle de la grotte ou encore des îles-villes. La seule quête annexe du jeu sera de trouver des morceaux de photographies afin de reconstituer un cliché original qui n'est autre qu'un artwork du jeu. Eparpillés un peu partout, ils ne sont pas forcément durs à trouver mais il faut avouer qu'il y en a un nombre conséquent. D'autres objets sont éparpillés dans des boîtes,des armoires ou autres choses comme par exemple des objets de soin tel qu'un os ou bien un sifflet permettant de nous faire revivre en cas d'échec en gros c'est comme une vie en plus comme la plupart des jeux.

Le principe du jeu sinon en soi est simple : sur à peu près chaque île Alicia et ses deux soeurs (les 3 femmes-chats) font quelque chose de mal avec leurs acolytes chatons, vous vous rendez sur l'île grâce à votre aéronef, et après avoir capturé ces vilains chats vous combattez les 3 soeurs dans un énorme robot. Au niveau du scénario le jeu se répète un peu trop : à part quelques îles où vous devez aider quelqu'un ou juste discuter avec une autre personne, le jeu se résume principalement au reste. De plus, même si on pourrait sortir l'excuse comme quoi c'est un vieux jeu, les îles ne sont vraiment pas exploitées : en à peine une demie heure on a fait le tour de la plus longue, certaines font la taille d'une salle tellement elles sont petites ! Bref, c'est fort dommage sur ce point là que les développeurs n'aient pas accentué la partie exploration du jeu car il aurait été possible d'en doubler la durée de vie du coup. Il faut aussi ajouter que plusieurs fois dans le jeu se trouve des séquences de plates-formes, et malheureusement celles-ci sont de plus en plus désastreuses : la toute dernière avant le boss final est à la limite de nous faire croire que l'on est filmé pour un test dans le but de voir jusqu'à quel point l'être humain peut s'énerver ! Notons aussi que la difficulté de ce jeu va dans un rythme crescendo, les boss à la fin du jeu sont à la limite du faisable et sont imbattables du premier coup,ni du second ! Ceux-ci seront les seuls à vous faire utiliser vos sifflets à la chaîne, car il faut vraiment être un vétéran complet ou alors jouer avec les pieds pour perdre une vie tellement le jeu est simple sur ses débuts !




Graphismes :
On est sur la PS1, donc il faut être raisonnable : les graphismes sont beaux pour la console mais bien sûr ce n'est pas un jeu à jouer sur écran HD. Les quelques cinématiques sont tel un anime et sont superbes, bravo à Nobuteru Yuki pour ce chara-design de chef ! On regrettera par contre que les différentes îles se ressemblent entre elles.

Durée de vie :
Un des gros points noirs du jeu : même si vous êtes débutant, il ne vous faudra pas plus de 5h pour finir le jeu, ce qui est vraiment court. Les îles se visitent en très peu de temps, c'est vraiment dommage. Vous pouvez vous amuser à collecter les photographies, mais cette seule et unique quête annexe se révèle vite lassante.

Jouabilité :
LE défaut du jeu. La maniabilité réussi à être juste abominable à certains passages ! Il n'y a pas la possibilité de contrôler la caméra, le héros dans son robot glisse souvent tel un savon et les séquences de plates-formes donnent l'impression d'avoir été conçu seulement pour vous faire enrager ! Le jeu en soi est très simple, seuls les boss sont de plus en plus coriaces, dont les derniers qui sont horribles.

Bande-son :
Les musiques sont plutôt sympas, à part en ayant vraiment été touché par celles-ci elles ne vous resteront pas forcément en tête. Un bon petit OST pour ce jeu, dommage que la faible durée de vie nous empêche d'en profiter d'avantage. Les voix japonaises pour les cinématiques sont très bien trouvées, dommage que la plupart des dialogues durant les phases jouables ne soient pas sonorisés.

Scénario :
Une histoire toute mignonne et efficace : vous êtes policier dans un monde constitué d'îles flottantes, une légende sur un Dieu géant d'acier règne, les Chats Noirs vous embêtent tout le long du jeu et vous les poursuivez. C'est aussi simple que ça, mais cela reste efficace tant on a l'impression que ce jeu est l'adaptation d'un conte.

En résumé :
Tail Concerto est un jeu assez dur à évaluer : on a d'un côté un univers unique qui restera gravé dans notre mémoire, mais de l'autre un jeu court et parfois très dur à jouer pour rester poli. Malgré cela, on retiendra cependant de superbes cinématiques pour la console ainsi que des relations entre les personnages assez approfondies et enfin un humour qui fait mouche. On espère revoir un jeu du même studio sur console de salon, en priant pour que les quelques défauts soient corrigés.



Pour le prochain test, on retrouvera notre macaque favori pour un jeu d'aventure complètement déjanté !