Brynhildr in the darkness Vol.13 - Actualité manga
Brynhildr in the darkness Vol.13 - Manga

Brynhildr in the darkness Vol.13 : Critiques

Gokukoku no Brynhildr

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 28 Juillet 2016

Kana est de nouveau victime d’une vision. Cette fois-ci, c’est Hatsuna qu’elle met en scène. Et de bien triste manière qui plus est puisqu’elle la voit en train d’éclore… Il reste peu de temps à Muramaki pour trouver une solution. Quant à Hatsuna, mise au courant de ce qui se profile pour elle, l’ombre de la mort se fait de plus en plus grande…

Ce treizième volume de Brynhildr est assez particulier. Il est particulier parce qu’il nous laisse avec un sentiment mitigé et ambigu. D’une part, il déçoit et, d'autre part, on se dit que, paradoxalement, on peut difficilement en vouloir à l’auteur dans le sens où ce qu’il est met en place est relativement logique. Difficile d’en dire plus sans évoquer certains passages clés du volume mais, en définitive, on a envie de dire que vu le traitement qu’en fait Lynn Okamoto, ce n’est pas si grave que ça. La grande majorité de cet opus se concentre donc sur l’éclosion imminente d’Hatsuna et la manière avec laquelle ce fâcheux évènement va être digérer par la demoiselle.

Voir une nouvelle menace imminente planer sur l’un des membres du groupe, d’autant plus un membre qui avait bien été mis en avant auparavant, avait de quoi nous faire saliver et même nous faire penser que la série était repartie sur de bons rails. Que neni. Pourtant, au départ, tout va bien. Les réactions sont plutôt crédibles, voir intéressantes. Le duo formé par Hatsuna et Takaya s’avère en définitive attachant. Mais c’est au moment d’entrer dans la phase critique de l’intrigue que tout part en vrille. Le mangaka a déjà souvent usé de mise en scène nous laissant penser à la mort imminente de l’un ou l’autre personnage. La grande majorité du temps, c’était du vent. Mais à une reprise déjà auparavant, avec Kotori, l’auteur avait été au bout des choses. C’était bien fichu et ça avait comme excellente conséquence de nous laisser effectivement penser que chacun pourrait être menacé. En outre, après un douzième opus relativement plat au niveau des enjeux, c’était ici l’occasion rêvée pour remettre un peu de tension dans l’air. Ce sera chose faite. De très bonne manière d’ailleurs. Comme déjà évoqué, les évènements liés à Hatsuna sont franchement réussis et l’on en vient à être pris par l’action au point d’en être vraiment triste lorsque l’on pense l’inéluctable arriver… mais en fait non. Non parce qu’à nouveau, ce sera juste de la poudre aux yeux. On l’a précisé en introduction, on ne peut, dans l’absolu, pas en vouloir à l’auteur car le pouvoir de régénération d’Hatsuna l’autorise, potentiellement, à la faire revenir à la vie et à la faire sauver son petit ami. Mais était-ce pour autant judicieux de le faire ? Certainement pas. C'est tellement gros, tellement facile. Tout ça pour ça ? Tour ça pour rien. Rien, si ce n’est présenter une nouvelle menace, sortie de nulle part, qui ne nous fait ni chaud ni froid. Il devrait se situer plusieurs niveaux au-dessus de Valkyria mais ne nous fait l’effet que d’un pâle substitut.

L’autre problème c’est, qu’à côté de ça, Lynn Okamoto nous ressert aussi toujours la même chose. En temps normal cela passe plutôt bien. Mais dans le cas présent, voir Kazumi concocter un nouveau plan cul foireux pour se faire Murakami, ça a tendance à être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. C’est déjà vu, ce n’est plus ni palpitant, ni amusant. C’est d’autant plus regrettable que la pilule serait sans aucun doute nettement mieux passée sans les ratés précédents. Mis à part ça, on retrouve l’ambiance habituelle de la série. Une ambiance plaisante à sa manière mais qui, pour une fois, ne suffit pas. Ou plutôt, ne suffit plus.

Nous voilà donc face à un treizième opus qui avait toutes les cartes en main pour être au moins très bon et relancer pleinement la série. Au lieu de ça, elle l’enfonce sans ménagement. Dommage, vraiment dommage. Et, pour le coup, le petit cliffhanger de fin ne nous fait ni chaud, ni froid. C’est suffisamment parlant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
9.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs