Yebisu Celebrities - Actualité manga

Yebisu Celebrities : Critiques

Yebisu Celebrities

Critique de la série manga

Publiée le Dimanche, 15 Février 2015

Haruka Funjinami est un jeune diplômé trouvant un poste de façon inespérée chez Yebisu Graphics, la plus grande agence japonaise dans le domaine du graphisme et de la publicité. Les gens qui y travaillent sont considérés comme l’élite et sont appelés dans le milieu les Yebisu Celebrities, tant ils sont bons dans leur domaine. Le jeune homme, engagé avant tout pour seconder le patron de l’agence, ne comprend pas bien ce qu’il y fait, mais tente de faire au mieux pour profiter de cet environnement de rêve. Il va peu à peu apprendre les ficelles du métier, de comment s’habiller à la réalisation d’une petite carte de publicité distribuée en magasin. Tout cela grâce à son patron, attentionné et prévenant, sévère mais juste et surtout extrêmement attentif au bien être de son second, afin que celui fasse ses premiers pas dans de bonnes conditions.

On change avec plaisir des habituelles romances lycéennes, toutefois ce n’est pas non plus un grand chef d’œuvre du genre qui nous attend, aussi bien niveau originalité que plaisir de lecture. L’élément de base, à savoir le harem rempli d’homosexuels, est d’un goût assez limité, tout autant que les couples très typés qu’on y trouve. On a franchement l’impression que les grands baraqués virils ne peuvent s’en prendre qu’à des gamins qui, dans leurs bras, ont l’air d’être encore mineurs. Alors oui, les sentiments sont mignons tout plein. Mais sans originalité ni surprise, avec une platitude déconcertante. Tout parait ainsi mis bout à bout pour nous faire plaisir, dans une dynamique un peu floue qui n’a pas de réalité stable et établie. On aurait préféré soit l’intrigue suivie soit les petits chapitres mais les deux mélangés cela étonne et surprend, pas forcément en bien. C’est exactement ce que l’on craignait de voir dans cette agence déjà peu crédible, et voilà qu’on l’obtient. Heureusement que le sérieux, même parfois dramatisé, de l’histoire principale tient à peu près la route.

Sauf que nous lecteurs, on s’ennuie quand même un peu dans un récit sans saveur, des relations un peu téléphonées, d’autant plus lorsqu’Haruka appelle toujours son amant et amoureux « patron », même dans l’intimité. Ce qui est plus qu’énervant, et franchement désagréable. Les marques de politesses japonaises ne prennent pas dans nos régions, surtout quand cela concerne une relation supposée être tendre et très intime. Certaines parties de l’histoire sont pourtant très agréables et pertinentee dans les sentiments développés, quand on s’éloigne des personnages principaux ... On passe vraiment un bon moment, ce qui est plutôt surprenant sur cette série qui nous déçoit un peu depuis le début. L’auteur a manifestement la capacité de faire du bon une fois ses personnages principaux passé, comme c’est le cas avec « Repeat after me ». Bref, ce n’est pas mauvais au sens où l’on pourrait l’entendre, avec des idées malsaines ou des illogismes. Mais il n’y a aucune qualité marquée ou suivie plus de quelques pages. Une série qui se termine et qui a eu ses hauts et ses bas mais qui, globalement, s’est élargie sur trop de personnages sans vraiment prendre le temps de les creuser suffisamment. Dommage ...

Et n’est pas le trait de l’auteur qui va particulièrement redresser le tout, étant donné qu’il est trop droit et direct. Les nuances ne se font pas légions, les personnages et les expressions se ressemblent tous, d’autant plus que chaque personnage est exagérément typé selon son statut dans le couple. Certains auront des yeux perçants en amende, d’autres de grandes boules remplies de larmes et d’étincelles, juste pour le plaisir de la représentation trop évidente de ce qui est déjà pourtant très clair dans le scénario. Des décors vides, des erreurs de proportions et un manque manifeste d’originalité et de style pèsent également sur la lecture, le reste n’étant que très banal. Le travail d’éditeur d’Asuka est ici assez classique, avec toutefois ne traduction qui sait rester fluide. On regrette cependant d’avoir trop découvert les tomes de la séroe à travers le BexBoy, puisque question nouveauté … c’est le calme plat.


NiDNiM


Note de la rédaction
Note des lecteurs
18/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

13.00,14.00,13.00,15.00,14.00

Les critiques des volumes de la série