Petites fraises (les) : Critiques

« Les petites fraises » met en scène cinq amies qui vivent des aventures de la vie de tous les jours, mais autrement que le commun des mortels. On retiendra surtout Nono, la plus âgée, et Miu, la plus casse-coup. Nono est une lycéenne admirée des plus jeunes, car elle a l'air fort, et est justement qualifiée de « boss ». Elle semble ne pas avoir de charme, mais plus la lecture avance, plus on s'attache à cette jeune fille qui passe ses journées à s'amuser avec sa petite soeur et ses amies. Barasui la représente toujours habillée assez simplement, mais ses petites jupes sur un air blasé et désintéressé lui donnent un air mignon. Cette Nono ressemble alors beaucoup à Miu, Matsuri, Ana et Chika. Miu, quant à elle, est très remarquable! Cette voisine qui s'incruste dans la maison de Chika et Nono sans jamais prévenir embête son monde, est jalouse, et se plaît à semer la pagaille. Miu est celle qui fait toujours la folle. Infatigable, elle se plaît à tourmenter Matsuri, et sans complexe, crie les défauts de chacune. Très jalouse, elle aime être le centre d'attention. Ce personnage met du dynamisme dans le petites histoires. Très turbulente, elle peut nous faire penser à celui qui anime toujours le groupe d'amis, jouissant d'une imagination sans limite.
« Les petites fraises » semble amusant au premier abord, mais dès les premières tournées; on se lasse déjà. Les dessins, très beaux et expressifs, nous en mettent plein la vue. Garçons et filles se laisseront séduire par ces petites si mignonnes. Leurs vêtements, très soignés, donnent envie de les voir en vrai, et pourquoi pas, de les essayer. A chaque début de tome, une page couleur représente les personnages tous ensemble. Toujours très réussi, ce dessin est le petit bonus de chaque volume, mais le seul. Malgré le fait que l'on se lasse assez vite pendant la lecture, on remarque tout de même les efforts évidents de l'auteur. Malheureusement, « Les petites fraises » ne s'avère pas être un régal, mais uniquement une série qu'on ne lira sans doute qu'une seule fois, puis qu'on rangera sans jamais plus y toucher.

lovehina