Katte ni shiyagare - Actualité manga

Katte ni shiyagare : Critiques

Katte ni shiyagare

Critique de la série manga

Publiée le Mardi, 17 Avril 2012

Katte ni Shiyagare est une petite série de deux tomes, qui commence assez difficilement. Car malgré le dessin très appréciable de l'auteur, les personnages aux formes douces et agréables, le premier tome n'est pas très profond, et ne laisse pas le temps au lecteur d'entrer réellement dans les histoires de ces femmes mises en scène.
Ainsi, Keiko Konno nous montre la solitude de quelques femmes, quelques exemples simples de personnages féminins perdus à cause des hommes. Cet incessant cercle vicieux ne fait que se répéter tout au long de leur vie, et le lecteur aperçoit alors un épisode assez court de leur existence, qui se résume à l'amour, sous plusieurs formes.
Ce qui est très positif, c'est que certaines histoires abordées dans le premier tome sont poursuivies dans le second. Ainsi, le lecteur a l'occasion de découvrir davantage de ces femmes en manque de stabilité, et ne sachant pas toujours comment trouver cet équilibre tant attendu.


C'est alors que la toute première histoire, qui tourne autour d'employés de bureaux, est totalement achevée dans le second tome. Cette délicieuse Asako est bien maladroite, penseront certains! S'enticher de son patron, qui de plus, est un homme marié et père de famille, entretenir une relation plus qu'ambigüe avec un collègue de travail, qui lui, éprouve des sentiments de plus en plus forts. Ca n'est peut-être pas la bonne façon de trouver un équilibre sain dans lequel on peut fonder une famille. Mais Asako trouvera en ces hommes la force de surmonter les interdits, pour finalement trouver son but.
J'aime beaucoup cette relation avec Mr Makise, cet homme marié, qui entretient cette jeune femme. Etant donné que l'auteur choisit de ne pas faire apparaître sa femme, on ne peut finalement pas leur en vouloir. Car la détresse d'une femme connaissant le mensonge caché, ou alors l'amour d'une femme envers un mari qui n'est déjà plus là malheureusement, à aucun moment le lecteur n'est confronté à ces situations. Il est alors très facile d'adhérer à cette relation infidèle.


Mais que diriez-vous d'entretenir une relation très intime avec votre professeur particulier, plus âgé que vous, de surcroît? C'est ce que vit Tetsuya. Malgré son innocence, sa naïveté, et sa maladresse envers cette jeune femme qui paraît être davantage attendrie qu'amoureuse, celle-ci l'accepte comme il est, et celui-ci s'accroche à elle comme un jeune chiot apprend à être dépendant de son maître. Ainsi, elle réussit à se faire désirer lorsque celui-ci part en voyage scolaire, et qu'il ne peut passer une journée sans l'appeler. Cette relation est très mignonne, mais aura sans doute une fin. Car cette différence d'âge ne laisse pas cette femme indifférente, et la jeunesse de son jules ne fait que lui rappeler les années qui les séparent.


Enfin, comment réagiriez-vous si votre petit-ami rêvait sans cesse d'une certaine Reiko? Certaines seraient folles de rage, d'autres vertes de jalousie. Mais Yuka choisit de ressembler à cette Reiko, qu'elle finit par aduler elle aussi. Imaginer sa rivale, qui ne s'est pas déjà surpris à le faire? Vouloir lui ressembler, même si on ne l'a jamais vue, apprécier sa silhouette sans doute si fine qu'on aurait peur de la casser, parfaire sa coiffure et sa tenue pour peut-être la surpasser. Mais face à cette rivale, les doutes ressurgissent. Et vous vous rendez compte que vous n'avez sans doute aucune chance... Malgré cette pensée, Yuka est une jeune fille combative, qui mérite de gagner ce duel, qu'elle ne déclare finalement qu'à elle-même.


« Un jour, Hisashi m'aimera tant... qu'il voudra pouvoir acheter mon amour. Ce jour-là, je lui dirai... « Un garçon aussi sombre, indécis et qui vit dans le passé? Non merci!! » Ah... Comme c'est stupide la fierté... »


lovehina68


Note de la rédaction

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

13.00,15.00

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