Critique de l’intégralité de la série. Mizuki est considéré comme le maître des Yokaï à juste titre, mais ce que beaucoup de personnes ne savent pas c’est qu’avant d’en arriver là, Mizuki a eu une vie passionnante malgré lui. Il y a quelques années il décide de la romancer en manga.
Son récit s’étale sur 3 tomes de 500 pages chacun, le manga n’a aucune coupure, aucun chapitre, mais peut se diviser sur 3 grandes étapes de sa vie : son enfance, la guerre et sa carrière. Chaque livre a le ton qui lui impose le premier est plus insouciant, le deuxième plus dramatique et le dernier plus tranches de vie.
La vie de Mizuki est passionnante, enfant il côtoie une grand-mère croyant aux Yokaï et lui transmet les histoires liées à ces monstres, s’ensuit une jeunesse insouciante et l’arrivée de la guerre où Mizuki réchappe à la mort plusieurs fois suivie du début de sa carrière miséreuse avant de finir croulant sous le travail. Mizuki n’essaye pas de se mettre en valeur, il se raconte tel qu’il est : feignant, tire au flanc, insouciant et insubordonné… L’auteur sait donner vie aux personnages qui dessinent et on vit avec lui comme on suivait l’histoire d’un membre de sa famille. Très peu de passages sont ennuyants et on passe plusieurs nuits blanches pour en venir à bout avant de les poser fièrement dans sa bibliothèque. Un défaut? oui parfois Mizuki met du surnaturel dans son récit, non pas qu’il ne l’a pas vécu mais c’est scientifiquement difficile à confirmer.
Les éditions Cornélius on mit les bouchées doubles, le livre est en grand format avec deux marques pages en ruban, une couverture amovible, 10 pages d’explication et de lexique. Quoi demander de plus?
Vie de Mizuki représente un budget à l’achat mais vous ne regretterez aucunement votre argent, Il retrace un Japon des années 20/30, suivi de la dure réalité de la guerre et de la vie miséreuse des Mangakas. Ce récit représente à lui tout seul les mangas Opération Mort, NonNonBa, Gekiga Fanatics, et une vie dans les marges. C’est un indispensable.
Mizuki à ce jour à 92 ans (2014) !! Il est immortel tel un Yokaï ;)
De darkjuju [67 Pts], le 03 Juillet 2014 à 23h19
Critique de l’intégralité de la série.
Mizuki est considéré comme le maître des Yokaï à juste titre, mais ce que beaucoup de personnes ne savent pas c’est qu’avant d’en arriver là, Mizuki a eu une vie passionnante malgré lui. Il y a quelques années il décide de la romancer en manga.
Son récit s’étale sur 3 tomes de 500 pages chacun, le manga n’a aucune coupure, aucun chapitre, mais peut se diviser sur 3 grandes étapes de sa vie : son enfance, la guerre et sa carrière. Chaque livre a le ton qui lui impose le premier est plus insouciant, le deuxième plus dramatique et le dernier plus tranches de vie.
La vie de Mizuki est passionnante, enfant il côtoie une grand-mère croyant aux Yokaï et lui transmet les histoires liées à ces monstres, s’ensuit une jeunesse insouciante et l’arrivée de la guerre où Mizuki réchappe à la mort plusieurs fois suivie du début de sa carrière miséreuse avant de finir croulant sous le travail.
Mizuki n’essaye pas de se mettre en valeur, il se raconte tel qu’il est : feignant, tire au flanc, insouciant et insubordonné… L’auteur sait donner vie aux personnages qui dessinent et on vit avec lui comme on suivait l’histoire d’un membre de sa famille. Très peu de passages sont ennuyants et on passe plusieurs nuits blanches pour en venir à bout avant de les poser fièrement dans sa bibliothèque. Un défaut? oui parfois Mizuki met du surnaturel dans son récit, non pas qu’il ne l’a pas vécu mais c’est scientifiquement difficile à confirmer.
Les éditions Cornélius on mit les bouchées doubles, le livre est en grand format avec deux marques pages en ruban, une couverture amovible, 10 pages d’explication et de lexique. Quoi demander de plus?
Vie de Mizuki représente un budget à l’achat mais vous ne regretterez aucunement votre argent, Il retrace un Japon des années 20/30, suivi de la dure réalité de la guerre et de la vie miséreuse des Mangakas. Ce récit représente à lui tout seul les mangas Opération Mort, NonNonBa, Gekiga Fanatics, et une vie dans les marges. C’est un indispensable.
Mizuki à ce jour à 92 ans (2014) !! Il est immortel tel un Yokaï ;)