Je suis assez déçu, et surtout effrayé par cette série... Étant un grand fan de la première série de l'auteur 666 Satan et ayant lu de bonnes critiques du manga (maturité, nous pousse à réfléchir, etc) je suis assez choqué de finalement lire une apologie de la peine de mort sans aucune nuance.
Je ne sais pas à quoi a pu pousser à réfléchir ce manga, je trouve au contraire qu'il reprend les techniques assez courantes d'extrême droite visant à faire appel à l'empathie du lecteur pour brouiller son jugement.
On assiste à des meurtres horribles commis de sang froid par des brutes sanguinaires contre de respectables citoyens, dont on va bien naturellement partager la peine... Et légitimer une vengeance horrible et tout ce qui s'ensuivra.
Tellement caricatural, on voit les ficelles direct
Sukedachi 09 est une histoire qui m’a vraiment surprise en bien des points. Je ne pensais pas que l’histoire serait aussi intéressante et complexe. Elle nous offre une vision sur la peine de mort et les victimes de meurtriers. Si beaucoup de choses peuvent déjà nous perturber sur le fait de prendre une vie, les Sukedachi doivent en plus de cela, apporter vengeance aux familles des victimes.
Nous suivons donc Yûji Yamagishi, grand sensible et homme très précautionneux dans la vie, mais aussi Sukedachi en ces heures, appliquer la peine de mort. Les scènes sont atroces, mais ce qu’on vécut les victimes le sont encore plus. Nous ne pouvons que nous demander qui est véritablement Yûji pour être à ce point dévoué aux familles et vouloir exécuter les sentences. Car s’il y a bien une chose mystérieuse à son sujet ce sont ses bras et ses jambes.
Mais il n’est pas le seul à faire partie de l’équipe des Sukedachi et chaque membre nous offre un passé douloureux aux conséquences inattendues.
Les personnages sont remarquablement dessinés et les émotions très bien retranscrites. On évolue de tome en tome en découvrant lentement ce qui a touché à ce point ces hommes et femmes pour devenir Sukedachi. Nous avons aussi une partie importante avec la politique qui entre en jeu et les retombées de telles actions sur le peuple.
En bref, bien des aspects sont abordés afin de nous offrir tous les points de vue possibles et nous faire réfléchir. Cette série s’adresse à un public averti, car la violence se trouve au coeur de l’histoire, toutefois, arrivé au tome 5, je me suis demandé s'il s’agissait réellement de la fin. Je trouve que cela aurait nécessité une suite, bien qu’on ne reste pas frustré une fois au bout, il n’en est pas moins qu’un tome en plus aurait été le bienvenu.
Je recommande donc, c’est un très bon Shonen sans temps mort aux dessins remarquables, complexe et aussi puissant par les sentiments que tous les personnages véhiculent. À découvrir donc !
un de mes mangas préféré qui fait vraiment réfléchir sur notre interprétation de la justice et du monde. je le conseille à ceux qui hésitent!! un peu court à mon goût, 2 ou 3 tomes de plus auraient été pas mal
Personnellement, je suis partagée sur ce premier tome.
Le pitch est sympa, effectivement, propose de vrais cas de conscience pour le lecteur car très souvent, on est amenés à se demander : et moi, si j'avais été à sa place, qu'est-ce que j'aurais fait ?
Le trait de l'auteur est plus abouti que dans ses séries précédentes, ce qui n'entache rien au résultat final. Mon bémol sera, comme ça a été cité auparavant dans les commentaires, le fait que sous couvert de se rendre justice à la hauteur de la souffrance que l'un des personnages a ressentie à l'issue de la perte d'un être cher, ça tombe effectivement parfois dans la surenchère, le gore-voyeur un poil gratuit ( le fait que la victime demandant réparation puisse vivre en direct, via le biais d'une caméra embarquée sur la combinaison d'un sukedachi rajoute à cela car on a les impressions en direct des deux côtés, avec finalement assez souvent de la surexcitation de la part de la victime qui est impatiente de voir souffrir le meurtrier) ce qui, au final, rend parfois les victimes plus malsaines que les meurtriers à punir eux-mêmes.
Du coup, ça perd un peu le lecteur qui ne sait finalement plus qui sont les bons et les mauvais ni à qui se raccrocher.
Finalement, seuls les exécutants/sukedachis apparaissent comme avoir de l'éthique et un semblant d'humanité, ce qui, pareil, étant donné que ce sont des bourreaux, tend à perdre le lecteur dans ses impressions - on se sent presque coupables de prendre parti pour un personanges dont le rôle est de mettre à mort d'autres protagonistes, enfin bref.
Pour ma part, je reste cependant assez curieuse de voir la suite car là, on n'a qu'une introduction à une série, et on sait que un premier tome ne fait pas tout. Le sujet est ambitieux, pouvant aboutir autant sur quelque chose de vraiment novateur comme sur quelque chose au final de bateau ( dans le sens violence gratuite à la American's Nightmare).
Ce qui est sûr est qu'il fallait oser un tel sujet, et en ce qui me concerne, j'irai jeter un coup d'oeil aux volumes suivants, peut-être que ce petit bout de série sera au final une série référence dans le seinen. C'est tout ce que je lui souhaite.^^
J'ai eu l'occasion de lire les premiers chapitre de SukeDachi 09. Vu le synopsis, je m'attendais à un manga semblable à Ikigami - préavis de mort, c'est-à-dire un récit psychologique subtile soulevant des questions de société profonde.
Ha ha ha.
Rien de tel ici. Autant le dire tout de suite, cet oeuvre est purement et simplement une apologie du lynchage.
Je n'exagère pas, tout est fait pour montrer la vengance sous un jour positif, sans la moindre nuance. Les condamnés sont tous des psychopathes dépourvus de remord face à leurs crimes. Les victimes sont toutes pures et innocentes et les proches des victimes qui se vengent sont tous trés soulagés aprés avoir assisté par procuration à l'exécution barbare du coupable (mais vraiment barbare... marteau, couteau, et bidon d'essence).
Et bien sûr, les Sukedachi sont tous des bons gars dont le premier critère de recrutement et d'éprouver une grande compassion à l'égard des victimes de meurtre... Car bien entendu, la compassion est une qualité essentielle dans un métier qui consiste à torturer et tuer. Lorsqu'ils sont ensemble, les personnages montre une bonne humeur et une camaraderie toute droit sortie des équipes de shonen, mais franchement déplacée dans ce contexte.
Bref, une oeuvre malsaine à souhait. Et pas malsaine dans le sens artistique, genre Carnet de massacre ou la cruauté relève d'un choix assumé de l'auteur, qui est consient de la différence entre fiction et réalité. Plutôt malsain dans le genre oeuvre de propagande extrémiste. Je ne sais pas si c'est volontaire ou non, mais Seishi Kishimoto fait l'éloge de la justice de Far West, et cela, je n'arrive pas à le digérer.
De Yougo, le 07 Décembre 2020 à 00h11
Je suis assez déçu, et surtout effrayé par cette série... Étant un grand fan de la première série de l'auteur 666 Satan et ayant lu de bonnes critiques du manga (maturité, nous pousse à réfléchir, etc) je suis assez choqué de finalement lire une apologie de la peine de mort sans aucune nuance.
Je ne sais pas à quoi a pu pousser à réfléchir ce manga, je trouve au contraire qu'il reprend les techniques assez courantes d'extrême droite visant à faire appel à l'empathie du lecteur pour brouiller son jugement.
On assiste à des meurtres horribles commis de sang froid par des brutes sanguinaires contre de respectables citoyens, dont on va bien naturellement partager la peine... Et légitimer une vengeance horrible et tout ce qui s'ensuivra.
Tellement caricatural, on voit les ficelles direct
De Mellyandra [134 Pts], le 19 Août 2018 à 17h05
Sukedachi 09 est une histoire qui m’a vraiment surprise en bien des points. Je ne pensais pas que l’histoire serait aussi intéressante et complexe. Elle nous offre une vision sur la peine de mort et les victimes de meurtriers. Si beaucoup de choses peuvent déjà nous perturber sur le fait de prendre une vie, les Sukedachi doivent en plus de cela, apporter vengeance aux familles des victimes.
Nous suivons donc Yûji Yamagishi, grand sensible et homme très précautionneux dans la vie, mais aussi Sukedachi en ces heures, appliquer la peine de mort. Les scènes sont atroces, mais ce qu’on vécut les victimes le sont encore plus. Nous ne pouvons que nous demander qui est véritablement Yûji pour être à ce point dévoué aux familles et vouloir exécuter les sentences. Car s’il y a bien une chose mystérieuse à son sujet ce sont ses bras et ses jambes.
Mais il n’est pas le seul à faire partie de l’équipe des Sukedachi et chaque membre nous offre un passé douloureux aux conséquences inattendues.
Les personnages sont remarquablement dessinés et les émotions très bien retranscrites. On évolue de tome en tome en découvrant lentement ce qui a touché à ce point ces hommes et femmes pour devenir Sukedachi. Nous avons aussi une partie importante avec la politique qui entre en jeu et les retombées de telles actions sur le peuple.
En bref, bien des aspects sont abordés afin de nous offrir tous les points de vue possibles et nous faire réfléchir. Cette série s’adresse à un public averti, car la violence se trouve au coeur de l’histoire, toutefois, arrivé au tome 5, je me suis demandé s'il s’agissait réellement de la fin. Je trouve que cela aurait nécessité une suite, bien qu’on ne reste pas frustré une fois au bout, il n’en est pas moins qu’un tome en plus aurait été le bienvenu.
Je recommande donc, c’est un très bon Shonen sans temps mort aux dessins remarquables, complexe et aussi puissant par les sentiments que tous les personnages véhiculent. À découvrir donc !
De atlasbest, le 26 Juillet 2017 à 21h23
un de mes mangas préféré qui fait vraiment réfléchir sur notre interprétation de la justice et du monde. je le conseille à ceux qui hésitent!! un peu court à mon goût, 2 ou 3 tomes de plus auraient été pas mal
De Baloo [498 Pts], le 25 Juin 2017 à 21h02
super mangas moins de monstre que dans ces oeuvres précédentes ( zéro ) mais toujours exélent avec une histoire assez noir
De komachi64000 [440 Pts], le 22 Octobre 2016 à 13h54
Un bon manga qui change des autres oeuvres de cette auteur.
De ScaryEko [71 Pts], le 19 Juillet 2016 à 09h33
Personnellement, je suis partagée sur ce premier tome.
Le pitch est sympa, effectivement, propose de vrais cas de conscience pour le lecteur car très souvent, on est amenés à se demander : et moi, si j'avais été à sa place, qu'est-ce que j'aurais fait ?
Le trait de l'auteur est plus abouti que dans ses séries précédentes, ce qui n'entache rien au résultat final.
Mon bémol sera, comme ça a été cité auparavant dans les commentaires, le fait que sous couvert de se rendre justice à la hauteur de la souffrance que l'un des personnages a ressentie à l'issue de la perte d'un être cher, ça tombe effectivement parfois dans la surenchère, le gore-voyeur un poil gratuit ( le fait que la victime demandant réparation puisse vivre en direct, via le biais d'une caméra embarquée sur la combinaison d'un sukedachi rajoute à cela car on a les impressions en direct des deux côtés, avec finalement assez souvent de la surexcitation de la part de la victime qui est impatiente de voir souffrir le meurtrier) ce qui, au final, rend parfois les victimes plus malsaines que les meurtriers à punir eux-mêmes.
Du coup, ça perd un peu le lecteur qui ne sait finalement plus qui sont les bons et les mauvais ni à qui se raccrocher.
Finalement, seuls les exécutants/sukedachis apparaissent comme avoir de l'éthique et un semblant d'humanité, ce qui, pareil, étant donné que ce sont des bourreaux, tend à perdre le lecteur dans ses impressions - on se sent presque coupables de prendre parti pour un personanges dont le rôle est de mettre à mort d'autres protagonistes, enfin bref.
Pour ma part, je reste cependant assez curieuse de voir la suite car là, on n'a qu'une introduction à une série, et on sait que un premier tome ne fait pas tout. Le sujet est ambitieux, pouvant aboutir autant sur quelque chose de vraiment novateur comme sur quelque chose au final de bateau ( dans le sens violence gratuite à la American's Nightmare).
Ce qui est sûr est qu'il fallait oser un tel sujet, et en ce qui me concerne, j'irai jeter un coup d'oeil aux volumes suivants, peut-être que ce petit bout de série sera au final une série référence dans le seinen. C'est tout ce que je lui souhaite.^^
De pierredr [601 Pts], le 09 Juin 2016 à 08h29
moi j'ai lu le tome entier c'est noir mais excelent et pas malsain comme certaine serie recente
ici il ya des vrai personnes des sentiments et la vengence n'est pas une fin en soit et j'attend la suite
vivement la suite
De Hurleguerre, le 22 Avril 2016 à 16h05
J'ai eu l'occasion de lire les premiers chapitre de SukeDachi 09. Vu le synopsis, je m'attendais à un manga semblable à Ikigami - préavis de mort, c'est-à-dire un récit psychologique subtile soulevant des questions de société profonde.
Ha ha ha.
Rien de tel ici. Autant le dire tout de suite, cet oeuvre est purement et simplement une apologie du lynchage.
Je n'exagère pas, tout est fait pour montrer la vengance sous un jour positif, sans la moindre nuance. Les condamnés sont tous des psychopathes dépourvus de remord face à leurs crimes. Les victimes sont toutes pures et innocentes et les proches des victimes qui se vengent sont tous trés soulagés aprés avoir assisté par procuration à l'exécution barbare du coupable (mais vraiment barbare... marteau, couteau, et bidon d'essence).
Et bien sûr, les Sukedachi sont tous des bons gars dont le premier critère de recrutement et d'éprouver une grande compassion à l'égard des victimes de meurtre... Car bien entendu, la compassion est une qualité essentielle dans un métier qui consiste à torturer et tuer. Lorsqu'ils sont ensemble, les personnages montre une bonne humeur et une camaraderie toute droit sortie des équipes de shonen, mais franchement déplacée dans ce contexte.
Bref, une oeuvre malsaine à souhait. Et pas malsaine dans le sens artistique, genre Carnet de massacre ou la cruauté relève d'un choix assumé de l'auteur, qui est consient de la différence entre fiction et réalité. Plutôt malsain dans le genre oeuvre de propagande extrémiste. Je ne sais pas si c'est volontaire ou non, mais Seishi Kishimoto fait l'éloge de la justice de Far West, et cela, je n'arrive pas à le digérer.