Les années douces se détache dans l’œuvre de Taniguchi. Seul manga avec Elle s'appelle Tomoji a avoir pour personnage principal une femme, l’œuvre traite de la naissance du sentiment amoureux. Taniguchi adapte ici brillamment le roman du même nom de Hiromi Kawakawi.
Tsukiko est une trentenaire plutôt solitaire qui aime aller boire des verres seule après son travail. Un jour, dans le bar où elle a l'habitude d'aller, elle croise un homme d'une grande élégance, beaucoup plus âgé qu'elle. Tsukiko se rend compte que s'est un de ses anciens professeurs. Ils se recroisent de temps en temps par hasard dans le bar et prennent plaisir a échanger quelques mots. Au début, la relation élève professeur est toujours présente malgré les années qui ont passé, d’ailleurs Tsukiko continue d'appeler le professeur maître. Petit à petit, une relation d'amitié va se tisser malgré les nombreuses différences qui opposent ces deux personnes.
La relation naissante entre les deux personnages est intéressantes car malgré leur différences (pas seulement due à l'écart d'âge), les deux êtres vont tisser un lien profonds au grès des verres échangés puis des discutions, ballades et silences. Rien n'est obligé entre eux.
Peu à peu, Tsukiko va voir naître des sentiments amoureux envers le professeurs, sentiments difficile a accepter du fait de la différence d'âge et de l'ancienne relation élève/professeur.
On retrouve le talent de Taniguchi pour dépeindre des moments précieux et délicats lors de simples balades ou discutions autour d'un verre. Les personnages sont touchant et complexe et le trait de Taniguchi les dépeins avec une grande précision dans l'expression de leur sentiments.
Pour une fois que Taniguchi s'attarde en profondeur sur un personnage principal, il est cependant dommage que cela se fasse sur une histoire d'amour..
Une lecture d'une grande douceur très réussi visuellement. Le titre « les années douces » prends tout son sens une fois le deuxième tome refermé.
Un beau manga, certainement pas dans ce qu'a fait de mieux Taniguchi, mais proposant de bons moments et donnant envie de lire le livre dont il est adapté.
De nolhane [6594 Pts], le 01 Janvier 2020 à 22h33
Les années douces se détache dans l’œuvre de Taniguchi. Seul manga avec Elle s'appelle Tomoji a avoir pour personnage principal une femme, l’œuvre traite de la naissance du sentiment amoureux. Taniguchi adapte ici brillamment le roman du même nom de Hiromi Kawakawi.
Tsukiko est une trentenaire plutôt solitaire qui aime aller boire des verres seule après son travail. Un jour, dans le bar où elle a l'habitude d'aller, elle croise un homme d'une grande élégance, beaucoup plus âgé qu'elle. Tsukiko se rend compte que s'est un de ses anciens professeurs. Ils se recroisent de temps en temps par hasard dans le bar et prennent plaisir a échanger quelques mots. Au début, la relation élève professeur est toujours présente malgré les années qui ont passé, d’ailleurs Tsukiko continue d'appeler le professeur maître. Petit à petit, une relation d'amitié va se tisser malgré les nombreuses différences qui opposent ces deux personnes.
La relation naissante entre les deux personnages est intéressantes car malgré leur différences (pas seulement due à l'écart d'âge), les deux êtres vont tisser un lien profonds au grès des verres échangés puis des discutions, ballades et silences. Rien n'est obligé entre eux.
Peu à peu, Tsukiko va voir naître des sentiments amoureux envers le professeurs, sentiments difficile a accepter du fait de la différence d'âge et de l'ancienne relation élève/professeur.
On retrouve le talent de Taniguchi pour dépeindre des moments précieux et délicats lors de simples balades ou discutions autour d'un verre. Les personnages sont touchant et complexe et le trait de Taniguchi les dépeins avec une grande précision dans l'expression de leur sentiments.
Pour une fois que Taniguchi s'attarde en profondeur sur un personnage principal, il est cependant dommage que cela se fasse sur une histoire d'amour..
Une lecture d'une grande douceur très réussi visuellement. Le titre « les années douces » prends tout son sens une fois le deuxième tome refermé.
Un beau manga, certainement pas dans ce qu'a fait de mieux Taniguchi, mais proposant de bons moments et donnant envie de lire le livre dont il est adapté.