Meurtres dans le décagone

Un groupe d’étudiants, membres d’un club d’amateurs de romans policiers, part en vacances sur l’île de Tsunoshima.
Ils vont résider dans le Décagone, un bâtiment à l’architecture surprenante créé par Seiji Nakamura, mort six mois plus tôt dans un incendie sur la même île. Mais une fois sur place, le groupe va faire une étrange découverte : de mystérieuses plaquettes où figurent les mots “victime”, “détective” et “coupable” semblent leur être destinées. Au même moment, une autre étudiante, ex-membre de ce club, reçoit une lettre… de la part du mort. Alors qu’elle essaie d’en savoir plus, elle fait la connaissance de Shimada, étudiant en théologie bouddhiste et, lui aussi, passionné de romans policiers et de mystères à résoudre. Une double enquête commence alors...

Meurtres dans le décagone est donc une enquête dont le lecteur sort haletant et avide de connaître la suite ! Une intrigue addictive, digne des meilleurs polars, à dévorer de toute urgence !

Dans un scénario digne d’Agatha Christie, Yukito Ayatsuji place ses personnages tels des pions sur un échiquier. Chaque parole, chaque geste, chaque regard aura une importance dans la résolution de cette énigme avant que le « coupable » ne s’en prenne à tous les protagonistes. Un jeu de piste tel un Cluedo grandeur nature se joue alors pour les étudiants : le coupable est-il parmi eux ? Quel est son mobile ? Tant de questions auxquelles il leur faudra répondre pour pouvoir quitter cette île semble-t-il maudite !

Ce thriller palpitant est mené de main de maître et servi par le dessin sombre et torturé de Hiro Kiyohara. Avec ses traits anguleux et secs, le dessinateur rend palpable l’atmosphère pesante et la tension qui se dégagent des différentes scènes et des échanges entre les protagonistes.