Le paradoxe de Boichi c’est qu’à ses dires la conception de scénarii est plus éreintante que le dessin. Pourtant on peut dire que ses meilleures créations sont en solo… Surfant sur le succès grand public de DR. Stone, il s’est associé pour une aventure de quatre tomes avec un scénariste installé, pour une publication en Webtoon, dans un genre populaire, le shonen Isekai. Pour rappel ce sous genre du shonen a pour seul concept le transfert d’un banal personnage (adolescent si possible) dans des univers alternatifs où il va découvrir de nouvelles règles et bien sur se voir doté de mission ou capacités héroïques. Ici on prend les voyages de Marco Polo et son Livre des Merveilles partant d’une Asie fantastique alternative pour voyager entre les Univers afin de sauver le monde d’une mystérieuse organisation qui semble capable d’agir sur différents plans multiversiels. Fusionné avec une redoutable guerrière pendant son transfert, il parcourt sur ce premier opus la capitale japonaise infestée de mafias et se livre à des combats violents contre des monstres bien dégueu dont Boichi à le secret.
On a donc tout ce qu’aime le dessinateur, sans aucune contraintes et avec une trame narrative aussi ténue que la plupart des Isekaï. Totalement calibré pour son public cible et pour glorifier la technique du coréen, Le Livre des multivers débauche d’action sans toujours se préoccuper de la cohérence du découpage dans un rythme de consommation calibré pour le format numérique. Il voit surgir un regain d’intérêt sur sa fin lorsque commence à être développée une explication de la théorie des Super-Cordes (ou super-strings en anglais, le titre original du manga étant « Super String : Isekai Kenbunroku » appliquée à l’histoire: pour faire simple, un voyage entre des univers. Après l’époque contemporaine on basculera dans de la grosse SF au tome à paraître fin août. Pour l’heure l’attelage est un peu foutraque et sans doute un peu court pour attire le grand public du fait d’un formatage très spécifique. Pour les fans d’Isekaï, les inconditionnels de Boichi et espérons le, pour plus que ça après les développements du tome deux.
De etagereimaginaire [145 Pts], le 17 Juin 2025 à 13h20
Le paradoxe de Boichi c’est qu’à ses dires la conception de scénarii est plus éreintante que le dessin. Pourtant on peut dire que ses meilleures créations sont en solo… Surfant sur le succès grand public de DR. Stone, il s’est associé pour une aventure de quatre tomes avec un scénariste installé, pour une publication en Webtoon, dans un genre populaire, le shonen Isekai. Pour rappel ce sous genre du shonen a pour seul concept le transfert d’un banal personnage (adolescent si possible) dans des univers alternatifs où il va découvrir de nouvelles règles et bien sur se voir doté de mission ou capacités héroïques. Ici on prend les voyages de Marco Polo et son Livre des Merveilles partant d’une Asie fantastique alternative pour voyager entre les Univers afin de sauver le monde d’une mystérieuse organisation qui semble capable d’agir sur différents plans multiversiels. Fusionné avec une redoutable guerrière pendant son transfert, il parcourt sur ce premier opus la capitale japonaise infestée de mafias et se livre à des combats violents contre des monstres bien dégueu dont Boichi à le secret.
On a donc tout ce qu’aime le dessinateur, sans aucune contraintes et avec une trame narrative aussi ténue que la plupart des Isekaï. Totalement calibré pour son public cible et pour glorifier la technique du coréen, Le Livre des multivers débauche d’action sans toujours se préoccuper de la cohérence du découpage dans un rythme de consommation calibré pour le format numérique. Il voit surgir un regain d’intérêt sur sa fin lorsque commence à être développée une explication de la théorie des Super-Cordes (ou super-strings en anglais, le titre original du manga étant « Super String : Isekai Kenbunroku » appliquée à l’histoire: pour faire simple, un voyage entre des univers. Après l’époque contemporaine on basculera dans de la grosse SF au tome à paraître fin août. Pour l’heure l’attelage est un peu foutraque et sans doute un peu court pour attire le grand public du fait d’un formatage très spécifique. Pour les fans d’Isekaï, les inconditionnels de Boichi et espérons le, pour plus que ça après les développements du tome deux.